Selon Blinken, le cessez-le-feu au Liban favorisera les efforts visant à mettre fin à la guerre de Gaza
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que l’accord de cessez-le-feu en cours de finalisation entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah stimulerait les efforts visant à mettre fin à la guerre menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, à Gaza.
« L’une des choses que le Hamas cherche à faire depuis le premier jour est d’impliquer d’autres personnes dans le combat, de créer de multiples fronts… et tant qu’il pensait que c’était possible, c’est l’une des raisons pour lesquelles il s’est abstenu de faire ce qui est nécessaire pour mettre fin au conflit », a déclaré Blinken aux journalistes après avoir rencontré ses homologues au G7 en Italie.
« S’il voit que la cavalerie n’est pas en route, cela pourrait l’inciter à faire ce qu’il faut pour mettre fin à ce conflit. »
Il a ajouté que « nous en sommes aux dernières étapes » des négociations sur le cessez-le-feu au Liban, soulignant que l’accord sur la table sauvera des vies au Liban et en Israël et permettra aux civils proches de la Ligne bleue de rentrer chez eux, tout en désamorçant les tensions dans la région de manière plus générale.
L’administration de Joe Biden s’est engagée à travailler avec l’équipe de transition de Donald Trump afin d’assurer la mise en œuvre de l’accord sur le Liban, a-t-il répondu à une question posée lors du point presse.
Blinken a indiqué que ses homologues du G7 et des pays arabes étaient d’accord pour mettre fin à la guerre à Gaza en libérant tous les otages et en faisant affluer l’aide humanitaire dans l’enclave, « maintenant qu’Israël a atteint ses objectifs stratégiques dans le sillage du 7 octobre [2023] ».
« Nous avons convenu avec nos partenaires arabes que nous ne pouvions pas mettre fin au conflit sans plan pour l’après-guerre, ce à quoi nous travaillons intensément en ce moment même », a-t-il ajouté.
Les États-Unis expriment depuis longtemps leur frustration à l’égard du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui refuse de faire avancer cet effort et qui rejette les initiatives impliquant l’Autorité palestinienne (AP), qui permettraient de débloquer le soutien des alliés arabes dans la région, ce que Jérusalem recherche.
Blinken a précisé que ses homologues du G7 « ont réitéré leur profonde inquiétude face aux activités nucléaires de l’Iran et à son incapacité persistante à coopérer pleinement avec l’AIEA », l’Agence internationale de l’énergie atomique.