Un groupe représentant des victimes du terrorisme va déposer un recours contre la libération de prisonniers palestiniens
Une organisation représentant les victimes d’attentats terroristes palestiniens a promis de saisir la Cour suprême pour empêcher la libération de prisonniers palestiniens dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu à partir de dimanche, la qualifiant de « victoire pour les assassins ».
« Ils libèrent des terroristes qui ont du sang sur les mains pour la deuxième fois, et cela signifie que [le Premier ministre Benjamin] Netanyahu, sous la pression du [président élu Donald] Trump, met en danger des personnes qui seront assassinées à l’avenir », déclare Meïr Indor, le chef de l’Association des victimes du terrorisme d’Almagor.
Il ajoute qu’Israël n’a pas tiré les leçons des trois derniers échanges de prisonniers, qui ont tous conduit les prisonniers libérés à commettre de nouveaux attentats.
Yahya Sinwar, l’instigateur du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, a été libéré en même temps 1 027 autres prisonniers palestiniens dans le cadre d’un accord conclu en 2011 en échange de Gilad Shalit, un soldat franco-israélien qui avait été arraché à son char d’assaut à Gaza et retenu en captivité pendant cinq ans.
Selon Indor, le fait que les négociations n’aient pas laissé le délai habituel de 48 heures aux victimes d’attentats pour demander la libération des prisonniers qui les ont attaquées constitue une insulte supplémentaire.