Londres sanctionne des criminels suédois les accusant de violences contre des cibles juives et israéliennes
Foxtrot et son chef sont sanctionnés "en raison de leur implication dans des violences contre des cibles juives et israéliennes en Europe pour le compte du régime iranien", a indiqué David Lammy

Le gouvernement britannique a annoncé lundi des sanctions contre un réseau criminel suédois, Foxtrot, l’accusant de violences à l’encontre de cibles juives et israéliennes « pour le compte du régime iranien ».
Ces sanctions visent le groupe Foxtrot, « soutenu par l’Iran et basé en Suède », ainsi que son dirigeant, Rawa Majid, « pour leur rôle dans des attaques contre des cibles dans toute l’Europe », a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.
Foxtrot et son dirigeant, déjà sanctionnés par Washington en mars, font désormais l’objet d’une interdiction de voyager au Royaume-Uni et d’un gel de leurs avoirs.
« Le régime iranien utilise des groupes criminels dans le monde entier pour menacer les gens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères britannique David Lammy dans le communiqué.
Foxtrot et son chef sont sanctionnés « en raison de leur implication dans des violences contre des cibles juives et israéliennes en Europe pour le compte du régime iranien », a-t-il ajouté.
Le Royaume-Uni a sanctionné « plus de 450 personnes et entités iraniennes, en réponse aux violations des droits humains, au programme d’armement nucléaire et à l’influence néfaste du régime sur la scène internationale », a indiqué le ministre.
Début mars, Londres a annoncé placer l’Iran, ses services de renseignement et les Gardiens de la Révolution au niveau le plus élevé du Foreign Influence Registration Scheme (FIRS), qui doit être opérationnel d’ici l’été.
La République islamique d’Iran est le premier pays placé dans cette catégorie.
Ce système est présenté comme un outil au service de la sécurité nationale au Royaume-Uni, qui entend lutter contre les « influences étrangères secrètes ».
Depuis début 2022, le Royaume-Uni a identifié plus de 20 complots soutenus par l’Iran, présentant des menaces potentiellement mortelles pour les citoyens britanniques et les résidents du Royaume-Uni, a indiqué le gouvernement.