« Nous sommes reconnaissants de pouvoir lui dire adieu », dit la fille de l’otage Itzik Gelerenter
Vendredi, l'armée avait annoncé avoir aussi retrouvé les dépouilles d'Amit Buskila et de Shani Louk, qui se trouvaient à la rave Supernova, le 7 octobre
La fille d’Itzik Gelernter, otage assassiné dont le corps sans vie a été rapatrié de Gaza, la semaine dernière, après avoir été retrouvé au cours d’une opération militaire, a déclaré dans la matinée des funérailles de son père, dimanche, qu’elle éprouvait de la reconnaissance à l’idée de pouvoir lui dire dûment adieu.
« Nous sommes reconnaissants d’avoir cette chance de pouvoir lui dire adieu convenablement. C’est réconfortant », a commenté Yarden Pivko au micro de la station de radio 103FM, selon le site d’information Walla. « C’est la première fois que j’ai pu dire ‘Bonjour’ depuis le 7 octobre, plus spécifiquement alors que les funérailles de mon père ont lieu aujourd’hui, parce que ne rien savoir à son sujet était un fardeau trop lourd à porter, un fardeau trop lourd pour vivre ».
« Nous avons prié pour qu’il ait été tué le 7 octobre, pour qu’il n’ait pas souffert à Gaza comme nous l’imaginions depuis qu’il avait été kidnappé. Ce qui apportera de la paix à l’âme de mon père et aux nôtres est de prier que c’est ça qui est arrivé, en espérant qu’il n’ait pas trop souffert », a-t-elle continué.
Vendredi, l’armée avait annoncé avoir retrouvé les dépouilles de Gelerenter, d’Amit Buskila et de Shani Louk.
Les trois se trouvaient au festival de musique électronique Supernova, aux abords du kibboutz Reim, lorsque les hommes armés du Hamas l’avaient pris d’assaut dans la matinée du 7 octobre – et ils avaient fui vers le secteur de Mefalsim. Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, a déclaré qu’ils avaient été tués, là-bas, par les terroristes du Hamas et que leurs corps sans vie avaient été ramenés au sein de l’enclave côtière.
Vingt-quatre heures plus tard, l’armée israélienne a annoncé le rapatriement d’une quatrième dépouille, celle de Ron Benjamin dans le cadre de la même opération. Il avait perdu la vie aux abords du kibboutz Mefalsim, le jour de l’attaque. Ce résident de Rehovot se trouvait dans le sud du pays pour une sortie en vélo.