Israël en guerre - Jour 424

Rechercher

Projet d’action violente contre l’ambassade israélienne en Belgique : une femme inculpée à Paris

C'est la cinquième personne inculpée (mise en examen) autour de ce projet d'attaque imputé à un groupe d'adolescents

Un policier à Bruxelles durant une opération, le 24 mars 2016. (Crédit : AFP/Belga/Nicolas Maeterlinck)
Un policier à Bruxelles durant une opération, le 24 mars 2016. (Crédit : AFP/Belga/Nicolas Maeterlinck)

La grande sœur d’un adolescent soupçonné d’avoir projeté, avec quatre autres mineurs, d’attaquer l’ambassade israélienne en Belgique, a été inculpée vendredi à Paris, a appris l’AFP de sources judiciaires et proches du dossier.

C’est la cinquième personne inculpée (mise en examen) autour de ce projet d’attaque imputé à un groupe d’adolescents, qui font l’objet d’investigations menées par les autorités judiciaires antiterroristes belges et françaises.

Ils sont soupçonnés d’avoir voulu s’en prendre à une ambassade avec « un camion projeté, rempli d’explosifs » et « une équipe d’assaut armée », selon une source policière.

La jeune femme, âgée de 20 ans, interpellée lundi en Indre-et-Loire (centre de la France) et inculpée vendredi pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes, est la sœur « d’une des personnes précédemment mises en examen » en France, a précisé la source judiciaire.

« Sa mise en examen repose sur le soutien qu’elle aurait apporté à son frère dans son projet d’action violente, en étant acquise à l’idéologie jihadiste », a ajouté cette source.

Elle est notamment soupçonnée d’avoir fourni la recette pour fabriquer des explosifs et d’avoir contribué à la radicalisation de son frère, selon une source policière. « Ce n’est pas l’un des cerveaux du projet d’action violente », nuance toutefois une source proche du dossier.

Contrairement à son frère, elle a été placée sous contrôle judiciaire.

Contacté, son avocat, Me Souleymen Rakrouki, n’a pas souhaité commenter.

D’après des premiers éléments des investigations dont l’AFP a eu connaissance, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a identifié plusieurs groupes de messageries chiffrés : un où les adolescents échangeaient sur la fabrication des engins explosifs, un sur l’achat d’armes, un autre sur la cyberattaque envisagée du site de l’ambassade.

Les enquêteurs relèvent également des « actes préparatoires » à partir d’avril 2023, dont ceux de deux adolescents, décrits comme « fascinés » par l’idéologie du groupe État islamique, qui fabriquent des engins explosifs et se filment en train de les tester.

Ces derniers étaient par ailleurs « en contact avec d’autres individus impliqués dans des projets d’action violente sur le territoire national », relève la source policière.

Les investigations se poursuivent.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.