Sergent-chef Ilay Gamzo, 20 ans : Fan de foot, toujours souriant
Tué lors d'une bataille contre des terroristes du Hamas près du kibboutz Yad Mordechai le 7 octobre
Le sergent-chef Ilay Gamzo, 20 ans, commandant d’escouade à la base d’entraînement de la brigade des parachutistes, a été tué en combattant les terroristes du Hamas près du kibboutz Yad Mordechai le 7 octobre.
Ilay a été tué deux semaines avant son 21e anniversaire. Il était en permission à Ashdod lorsque le Hamas a lancé son invasion et a été appelé à la frontière avec Gaza pour combattre les terroristes qui y sévissaient. Avec quelques autres soldats, il s’est heurté à une cellule terroriste près de Yad Mordechai, au nord de Gaza. Il a été tué, ainsi qu’un autre soldat, lors de l’échange de tirs qui s’est ensuivi.
Il a été enterré le 9 octobre à Ashdod. Il laisse derrière lui ses parents, Eliza et Shmuel, ainsi que sa sœur et son frère, Liel et Liam.
Son frère Liam, âgé de 16 ans, a confié à un site d’information local d’Ashdod « Ilay était une personne pleine de joie de vivre et souriante. Après sa mort, nous avons entendu des histoires émouvantes sur la façon dont il aimait rendre service aux autres et sur l’importance qu’il accordait aux autres. On nous a raconté que l’argent qu’il recevait à la base, il le donnait aux soldats isolés pour qu’ils ne manquent de rien et qu’ils aient de quoi se nourrir ».
Lors de la cérémonie marquant les 30 jours de sa mort, sa famille et ses amis portaient des t-shirts sur lesquels ils avaient imprimé sa devise : « Souriez, parce qu’un sourire, c’est de la joie, et la joie, c’est la force d’avancer ».
Adolescent, il a rejoint l’équipe de football de l’Ironi Ashdod jusqu’à ce qu’il commence son service militaire.
Son cousin, Almog Shalev, a écrit sur Facebook que « nous sommes cousins mais quasiment frères, nous étions très proches ». Il a ajouté qu’Ilay était passionné de football et qu’à présent, de là où il se trouve, « tu verras tous les matchs depuis les meilleures places ». Almog écrit qu’Ilay allait avoir 21 ans et qu’il était censé terminer son service militaire obligatoire dans huit mois : « Tu m’as dit : ‘Almog, ne t’inquiète pas, dès que je serai démobilisé, je voyagerai comme toi’. »
Le jour de son anniversaire, deux semaines après son assassinat, son père Shmuel a écrit sur Facebook : « Je ne sais pas quoi t’écrire aujourd’hui, c’est ton anniversaire et je te cherche dans ta chambre pour te souhaiter mazal tov, mais tu n’es pas là. Je t’appelle et tu ne réponds pas au téléphone. »
« Je veux croire qu’ils fêtent ton anniversaire là-haut », a-t-il écrit. « Alors, toutes mes félicitations, notre prince. Veille sur nous depuis le ciel. Notre amour pour toi est inconditionnel. »
Pour marquer les cent jours depuis son assassinat, sa mère, Eliza, a écrit sur les réseaux sociaux : « 100 jours sans toi, 100 jours sans coup de fil, sans ‘Quoi de neuf ?’, 14 Shabbat sans toi, 100 jours à vivre dans un monde qui a cessé d’être drôle, 14 vendredis sans tes ‘Maman, fais-moi un petit pain avec de la matbouha, du schnitzel, de l’aubergine et une canette de Coca Zero’ », a-t-elle écrit.
« 100 jours sans pouvoir accepter que tu ne sois plus là, 100 jours que tout est statique dans ta chambre, qu’on y ajoute juste de plus en plus de souvenirs que les gens nous envoient », a poursuivi Eliza. « 100 jours à attendre la rédemption et à attendre et attendre, 100 jours depuis ce jour horrible où tu as quitté la maison et n’es jamais rentré, 100 jours où chaque minute, chaque seconde, tu es dans nos pensées, 100 jours où les larmes n’arrêtent pas de couler, 100 jours sans sentir ton étreinte et tes bisous, 100 jours où nous visitons ce nouvel endroit et où l’on pleure à côté de ta tombe. »