Sonia et Vladimir Popov, 68 et 74 ans avaient immigré en Israël pour leur fille unique
Assassinés par des terroristes du Hamas, à Sderot, le 7 octobre 2023
Sofia et Vladimir Popov, 68 et 74 ans, ont été assassinés par des terroristes palestiniens du Hamas en compagnie de onze autres personnes âgées qui se rendaient en bus à la mer Morte le 7 octobre.
Ils laissent dans la peine leur fille unique, Tanya Lviv, leur gendre et leurs deux petites-filles.
Tous les membres du groupe ont été tués lorsque leur bus s’est arrêté à Sderot en raison d’un pneu crevé. Le groupe est descendu de l’autocar pour tenter d’entrer dans un miklat – abri anti-atomique – qui était fermé à clé, et un camion de terroristes qui passait par là les a tous assassinés, seul le chauffeur ayant survécu.
Les photos des corps de personnes âgées éparpillés à côté d’un arrêt de bus ont été parmi les premières à émerger des atrocités du 7 octobre, circulant rapidement sur les réseaux sociaux et choquant la nation.
Les Popov avaient quitté l’Ukraine pour s’installer en Israël en 2010 afin de rejoindre leur fille, Tanya, et sa famille. Ils se sont installés dans le kibboutz Ofakim, où ils ont vécu pendant près de quinze ans aux côtés de leur fille, de leur gendre et de leurs petites-filles.
Sofia était ingénieure en construction et aimait beaucoup crocheter, selon un hommage rendu sur le site Internet de la municipalité d’Ofakim. Vladimir était mécanicien automobile et, en Israël, il a travaillé comme gestionnaire de flotte de véhicules pour le ministère de l’Éducation. Il aimait jardiner et faire de la menuiserie pendant son temps libre.
« Mes parents étaient de bonnes personnes, innocentes et dotées d’un grand cœur », a déclaré leur fille Tanya au magazine AT. « Ma mère était une femme gentille qui aidait beaucoup de gens et ils ont été d’un grand soutien pour moi. Maman est tombée malade ici [en Israël], a suivi un traitement contr le cancer et s’était rétablie. »
Le couple a été enterré à Ofakim ; cependant, selon AT, ils n’ont pas pu être enterrés l’un à côté de l’autre, car le judaïsme de Vladimir n’a jamais été confirmé.
« Mes parents aimaient vivre en Israël et voyager [à l’intérieur du pays]. Leur vie commençait à se stabiliser et c’est là que tout s’est terminé – et la façon dont ça s’est terminé, c’est tellement cruel. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.