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Syrie: le nouveau pouvoir dit vouloir contribuer à la « paix régionale » – Communiqué

Barbara Leaf, à la tête d'une délégation américaine en visite en Syrie, a indiqué qu'elle s'attendait à ce que l'Iran, l'un des principaux alliés de Bachar al-Assad, ne joue plus "aucun rôle" dans le pays

Abu Mohammed al-Jolani, chef du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex branche d’Al-Qaïda en Syrie, qui a dirigé une offensive éclair faisant tomber le gouvernement de Bashar el-Assad, s'adressant à la foule dans la mosquée des Omeyyades de la capitale, le 8 décembre 2024. (Crédit : Aref Tammawi/AFP)
Abu Mohammed al-Jolani, chef du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex branche d’Al-Qaïda en Syrie, qui a dirigé une offensive éclair faisant tomber le gouvernement de Bashar el-Assad, s'adressant à la foule dans la mosquée des Omeyyades de la capitale, le 8 décembre 2024. (Crédit : Aref Tammawi/AFP)

Les nouvelles autorités à Damas qui ont renversé Bachar al-Assad après plus de 13 ans de conflit ont dit vendredi vouloir contribuer à la « paix régionale » et construire des partenariats stratégiques avec les pays de la région.

Dans un communiqué publié à l’issue de la première rencontre officielle entre Ahmed al-Chareh, nouveau dirigeant de la Syrie, et une délégation diplomatique américaine, les nouvelles autorités ont tenu à « affirmer le rôle de la Syrie dans la promotion de la paix régionale et la construction de partenariats stratégiques privilégiés avec les pays de la région ».

Un responsable syrien avait auparavant qualifié à l’AFP de « positive » la rencontre de M. Chareh – connu jusqu’à présent par son nom de guerre Abou Mohammad al-Jolani – avec la délégation américaine conduite par Barbara Leaf, responsable du Moyen-Orient au sein du département d’Etat.

« La partie syrienne (..) a indiqué que le peuple syrien se tenait à distance égale de l’ensemble des pays et des parties dans la région et que la Syrie refuse toute polarisation », a ajouté le nouveau pouvoir syrien dans le communiqué.

M. Chareh, chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui a pris le pouvoir à Damas, était lui même visé par des sanctions américaines avant cette réunion.

Mais vendredi soir, après ce premier contact formel à Damas, Washington a annoncé avoir abandonné l’offre de récompense pour l’arrestation du nouveau dirigeant syrien.

« Sur la base de notre discussion, je lui ai dit que nous abandonnions l’offre de récompense » pour son arrestation « en vigueur depuis quelques années », a dit Barbara Leaf aux journalistes à l’issue de cette rencontre.

Elle a précisé avoir fait part au nouveau dirigeant syrien de la « nécessité cruciale de veiller à ce que les groupes terroristes ne puissent pas constituer une menace à l’intérieur de la Syrie ou à l’extérieur, y compris pour les États-Unis et nos partenaires dans la région ».

Il « s’est engagé à le faire », a-t-elle assuré, indiquant qu’il lui était « apparu comme pragmatique ».

Des membres de la communauté syrienne brandissant des drapeaux syriens et célébrant la fin du régime du dictateur syrien Bashar el-Assad après que les combattants rebelles ont pris le contrôle de la capitale syrienne, Damas, à Berlin, en Allemagne, le 8 décembre 2024. (Crédit : Frank Zeller/AFP)

HTS, à la tête de la coalition de groupes armés victorieuse à Damas, affirme avoir rompu avec le jihadisme et cherche à rassurer sur sa capacité à relancer le pays, après une guerre civile de près de 14 ans déclenchée en 2011 par la répression sanglante de manifestations prodémocratie.

Mme Leaf a en outre souligné qu’elle s’attendait à ce que l’Iran, qui était l’un des principaux alliés de Bachar al-Assad, ne joue plus « aucun rôle » dans le pays.

Selon l’ambassade américaine en Syrie sur X, les entretiens ont porté sur « le soutien à un processus politique inclusif dirigé par les Syriens, qui aboutit à un gouvernement représentatif respectant les droits de tous les Syriens ».

Les « événements régionaux, l’intention de la Syrie d’adopter une politique de bon voisinage et l’importance des efforts communs dans la lutte contre le terrorisme », ont aussi été abordés, indiquait l’ambassade.

La France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’ONU ont envoyé ces derniers jours des émissaires à Damas pour nouer des contacts avec les autorités.

Bien que méfiants à leur égard, les Occidentaux sont conscients du risque de fragmentation du pays et de résurgence du groupe jihadiste Etat islamique, qui n’y a jamais été totalement éradiqué.

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