« Un printemps de cinéma israélien », un festival en ligne du 28 avril au 14 mai
Trois films israéliens en version originale sous-titrée en français seront programmés à partir de ce mardi et accessibles gratuitement sur le site de la Cinémathèque de Tel Aviv
La quatrième édition du festival « Un printemps de cinéma israélien » se déroulera en ligne, en accès libre, du 28 avril au 14 mai.
Trois films israéliens en version originale sous-titrée en français seront ainsi programmés à partir de ce mardi et accessibles gratuitement sur le site de la Cinémathèque de Tel Aviv.
Le premier film, « Ben Gourion, épilogue » (2016), de Yariv Mozer et Yael Perlov, sera en ligne du 28 avril à 21h au 30 avril à 9h, à cette adresse.
« Cinq ans avant sa mort, David Ben Gourion accordait une entrevue à une équipe israélo-britannique qui voulait faire un film sur sa vie », indique la note d’intention du film. « Le Premier ministre d’Israël, fondateur de Tsahal, y parle avec une franchise surprenante à la fois de sujets personnels, de son attirance pour le bouddhisme et de son rôle dans l’histoire du peuple juif. »
Le second film, l’iconique « Le blues du dernier été » (1986, restauré en 2016) de Renen Schorr, sera proposé du 6 mai à 19h au 8 mai à 7h. Le film suit un groupe de diplômés du secondaire pendant l’été, juste après la guerre des Six Jours, avant leur enrôlement dans l’armée.
« Ce classique israélien dépeint le paradoxe de l’adolescence israélienne en termes bruts et profondément humains : l’incertitude, la confusion et l’urgence prise comme un jeu du présent sont constamment teintées par l’ombre du service militaire et par l’anxiété à peine tempérée par des journées à la plage et la musique rock », écrit le festival.
L’évènement se clôturera par la projection du premier long-métrage du réalisateur Asaph Polonsky, « Une semaine et un jour » (2016), lauréat du Prix Fondation Gan à la Diffusion à la 55e Semaine de la Critique en 2016. Il sera disponible du 13 mai à 19h au 14 mai à 19h.
« À la fin de la Shiv’ah – les 7 jours de deuil dans la tradition juive – l’existence doit reprendre son cours. Tandis que Vicky, sa femme, se réfugie dans les obligations du quotidien, Eyal, lui, décide de lâcher prise… Avec un ami de son fils défunt, il partage un moment de liberté salvateur et poétique, pour mieux renouer avec les vivants… », indique le site du festival.
Chaque film rend ainsi compte de la société israélienne et de ses spécificités. Le festival vise à rendre « hommage au cinéma israélien et à la langue française » et s’adresse autant au public francophone qu’hébréophone. Il est organisé par l’Institut français d’Israël, en coopération avec la Cinémathèque de Tel Aviv, la Rabinovich Foundation et l’Israel Film Fund, et en partenariat avec la municipalité de Tel Aviv-Yafo.