Un tribunal statue en faveur du groupe juif de droite dans la dispute sur les propriétés de l’Eglise dans la Vieille Ville
Ateret Cohanim était derrière les sociétés écrans qui ont obtenu les baux
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Le Tribunal de District de Jérusalem a pris une décision importante qui confirme une série d’accords immobiliers passé entre des officiels de l’Eglise Orthodoxe Grècque et un groupe israélien de droite pour deux hôtels situés près de la Porte de Jaffa dans la Vieille Ville de Jérusalem.
La Juge Gila Kanfi-Steinitz, vice-présidente du tribunal de district, a statué que le Patriarcat orthodoxe grec n’était pas capable d’établir que les accords, passés en 2004 entre le Patriarcat et trois sociétés écrans situées à l’étranger pour le compte de l’organisation Ateret Cohanim, étaient frauduleuses et impliquaient de la corruption.
Un article de 2005 publié dans le journal Maariv sur les accords pour louer les hôtels Petra et Impérial sur une durée de 99 ans, avec des options pour prolonger 99 ans supplémentaires, avait entraîné un tollé parmi les Palestiniens à la fois au sein et en dehors de l’Eglise, et mené au renvoi du Patriarche de l’époque, Irenaios.
Irenaios avait affirmé que les accords avaient été signés par son directeur des finances Nikolas Papademos, outrepassant un pouvoir d’avocat qu’il lui avait accordé pour traiter d’autres affaires.
Ateret Cohanim, qui travaille pour faire l’acquisition de propriétés afin d’établir une majorité juive dans la Vieille Ville et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est, était derrière les sociétés écrans qui ont obtenu les baux.