Une plainte contre le Collectif Palestine Vaincra complique les dons depuis les US
Alliance for Global Justice n'est plus en mesure de collecter des dons par cartes de crédit pour les 140 groupes qu'il parraine fiscalement

L’Administration fiscale des États-Unis d’Amérique (Internal Revenue Service ou IRS) a reçu récemment une plainte à l’encontre de l’organisation caritative américaine Alliance for Global Justice (AfGJ), mise en cause pour avoir collecté des fonds au profit du Collectif Palestine Vaincra (CPV), un groupuscule basé à Toulouse qui revendique ouvertement son partenariat avec l’organisation terroriste du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Cette information de financement a été révélée dans une enquête par le journal politique américain Washington Examiner. Celle-ci rapporte qu’au moins deux membres du Congrès ont déjà dénoncé ce scandale qui pourrait conduire l’IRS à ouvrir une enquête fédérale. Suite à l’enquête, un plainte a été déposé par Zachor Legal Institute contre AfGJ pour avoir collecté des fonds au profit d’une organisation liée à une organisation terroriste.
Depuis les révélations, AfGJ n’est plus en mesure de collecter des dons par cartes de crédit pour les 140 groupes qu’il parraine fiscalement.
La dissolution du CPV a été suspendue en référé par le Conseil d’État français le 29 avril 2022, jusqu’à ce que la plus haute juridiction administrative se prononce « sur le fond ».
Les liens publics, vérifiables et revendiqués entre le groupe toulousain et le FPLP, n’avaient pas été inclus dans le décret de dissolution.
Depuis son établissement en 2019, le CPV a été évincé au moins à quatre reprises de différentes plateformes financières, y compris Paypal, Stripe et Shopify. En cause à chaque fois : ses liens avec l’organisation terroriste, ainsi que la collecte de fonds et le financement en 2021 d’un camp de vacances du FPLP à Gaza ayant fait l’apologie du terrorisme, notamment par la mise en scène d’une opération de guérilla exécutée par des mineurs déguisés en terroristes équipés de fusils d’assaut et de roquettes.
NGO Monitor a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, pour l’informer de la situation.
En conclusion, le groupe écrit espérer « que ces éléments contribueront à mettre un terme définitif aux agissements du CPV, qualifié de ‘vecteur’ de radicalisation dans une note émise par la France (23 février 2022) qui assurait alors la présidence du Conseil de l’Union européenne ».