Washington sanctionne des entités en Iran, en Chine et aux Émirats pour avoir aidé Téhéran à se fournir en armes
Elles sont accusées d'avoir acheté des composants de drones pour le compte d'un fabricant de premier plan, dans le cadre du programme de drones iranien

Les États-Unis ont imposé mardi de nouvelles sanctions à l’encontre d’entités et d’individus originaires d’Iran, des Émirats arabes unis et de la Chine qu’ils accusent de faire partie d’un réseau d’achat d’armes iraniennes, au moment où le président américain Donald Trump cherche à accentuer ses pressions sur Téhéran.
Le département du Trésor a annoncé des sanctions à l’encontre de six entités et de deux personnes dans le cadre d’une action menée en coordination avec le ministère de la Justice, les accusant d’avoir acheté des composants de drones pour le compte d’un fabricant de premier plan, dans le cadre du programme de drones iranien.
« La prolifération, par l’Iran, de drones et de missiles — à la fois pour ses proxies, dans la région, et pour la Russie en vue de son utilisation contre l’Ukraine — continue de menacer les civils, le personnel américain, ainsi que nos alliés et partenaires », a déclaré le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans un communiqué.
« Le Trésor continuera à perturber la structure militaro-industrielle iranienne et sa prolifération de drones, de missiles et d’armes conventionnelles qui finissent souvent entre les mains d’acteurs déstabilisateurs, y compris entre les mains des proxies. »
La mission de l’Iran auprès des Nations unies à New York, sollicitée, n’a pas répondu à une demande de commentaire.
Ces sanctions visent une entité et deux personnes basées en Iran, une entité dont le siège est en Chine et quatre entités basées aux Émirats arabes unis, selon le communiqué qui a été transmis par le Trésor.
Le Trésor a indiqué qu’il s’agissait de la deuxième série de sanctions ciblant les « proliférateurs iraniens d’armes » depuis que Trump a rétabli sa campagne de « pression maximale » sur l’Iran, avec notamment des efforts qui visent à réduire à zéro ses exportations de pétrole dans le but d’empêcher Téhéran de développer une arme nucléaire.