Israël en guerre - Jour 495

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À VOIR : Les ex-otages retrouvent leurs familles, et saluent des foules en liesse

Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag ont été acclamées à leur arrivée à l'hôpital de Petah Tikva

Les quatre soldates retenues en otage à Gaza pendant 477 jours, Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag, ont retrouvé leurs proches samedi. Entre sourires et larmes, ils se sont embrassés après leur libération.

Des photos et une vidéo diffusées par l’armée israélienne ont montré les rencontres émouvantes entre les quatre otages libérées et leurs familles.

Un peu plus tôt, sur une base militaire proche de la frontière, on avait vu les parents applaudir et pousser des cris de joie en regardant un écran montrant leurs filles libérées remises par le Hamas à la Croix-Rouge à Gaza. À Tel Aviv, des centaines d’Israéliens se sont rassemblés à un point de ralliement désormais largement connu sous le nom de Place des Otages, pleurant, s’étreignant et applaudissant alors que la libération était retransmise sur un écran géant.

Les quatre otages ont d’abord été conduites dans des véhicules de la Croix-Rouge jusqu’à une position de Tsahal à l’intérieur de Gaza, puis conduites de l’autre côté de la frontière par une unité d’élite. De retour en Israël, elles ont retrouvé leurs parents dans une base militaire près de Reïm, dans le sud du pays.

Les quatre jeunes femmes ont subi un bref examen médical avant d’être transportées par un hélicoptère de Tsahal au centre hospitalier Rabin de Petah Tikva, où elles devraient rester plusieurs jours.

Le ministère de la Santé a déclaré que les jeunes femmes recevront « des soins médicaux complets, y compris un soutien psychologique et la prise en charge de tout besoin supplémentaire ».

Dans une vidéo on voit Karina se précipiter dans les bras de ses parents, tandis que sa mère lui dit : « Tu es revenue, notre chérie, tu es revenue ».

Une autre vidéo la montre lors d’un appel vidéo avec d’autres membres de sa famille.

Daniella, qui semble s’être douchée et avoir enlevé les faux uniformes de l’armée israélienne dans lesquels le Hamas avait habillé les otages en vue de leur libération, a poussé un cri de joie en se précipitant elle aussi dans les bras de sa mère et de son père. « Maman, tu es une lionne », a-t-elle dit à sa mère en pleurant.

Des otages libérés précédemment ont déclaré avoir vu des images de leurs familles manifestant pour leur libération pendant leur captivité à Gaza.

L’otage libérée Karina Ariev, avec ses parents après avoir été libérée de la captivité du Hamas le 25 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

La mère de Naama, la docteure Ayelet Levy Shachar, qui avait également lutté en faveur de la libération de sa fille au cours des quinze derniers mois, jette son sac sur le côté alors que sa fille court dans le couloir de l’établissement vers ses parents.

Le père de la jeune soldate a dit doucement à l’oreille de cette dernière : « Je prendrai soin de toi, tout ira bien », la serrant dans ses bras.

On a vu Liri faire un cœur avec ses mains pour la caméra alors qu’elle était conduite par des officiers de Tsahal à travers l’installation militaire pour retrouver ses parents.

Son père a crié joyeusement « Liri, bébé ! », alors que la jeune fille de 19 ans sautait dans les bras de ses deux parents.

L’otage libérée Liri Albag, avec ses parents après avoir été libérée de la captivité du Hamas, le 25 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

« C’est bon, tu es à la maison, tu es à la maison », a dit la mère de Liri pour réconforter sa fille qui sanglotait.

Liri s’est ensuite adressée à la caméra : « Je vous aime, tous les citoyens d’Israël qui ont soutenu nos familles et Tsahal qui a tout fait pour nous. »

À bord de l’hélicoptère, Liri a pris une photo avec ses parents et un message similaire. « Je vous aime, citoyens d’Israël, soldats de Tsahal. Et ma famille ! », a-t-elle écrit sur un tableau blanc.

« Je suis de retour », a-t-elle conclu en anglais.

L’otage libérée des geôles du Hamas Liri Albag et ses parents Eli et Shira, à bord d’un hélicoptère militaire, le 25 janvier 2025. (Crédit : Autorisation)

À l’hôpital de Petah Tikva, l’hélicoptère a été accueilli par des spectateurs en liesse.

Bien que les équipes du site d’atterrissage aient créé un couloir privé à l’arrière de l’hélicoptère pour permettre aux quatre personnes de débarquer, une Daniella rayonnante s’est rendue à la porte avant pour saluer les supporters rassemblés et leur faire des signes de la main.

Liri a également été filmée en train de faire un cœur avec ses mains depuis la fenêtre de l’hélicoptère.

Le bureau du Premier ministre a ensuite publié d’autres photos et vidéos des femmes retrouvant leurs frères et sœurs et leur famille élargie à l’hôpital.

À l’intérieur de l’hôpital, Daniella, émue, a fondu en larmes en rencontrant ses proches, tandis que Liri a hurlé de joie en serrant des membres de sa famille dans ses bras.

La vidéo montre également Naama s’émerveillant de voir à quel point son petit frère a grandi au cours des quinze derniers mois, et Karina partageant une longue étreinte avec un être cher.

Dans un message, le président Isaac Herzog a écrit : « Une nation entière pleure et se réjouit avec vous en ce moment. »

La Dr. Hagar Mizrahi, représentante du ministère de la Santé, a déclaré que les quatre otages récemment libérées se trouvaient dans une situation complexe émotionnellement.

L’hélicoptère militaire israélien transportant quatre otages libérées arrivant au centre hospitalier Rabin à Petah Tikva, le 25 janvier 2025. (Crédit : Maya Alleruzzo/AP)

« Aujourd’hui, nous avons rencontré Karina, Daniella, Naama et Liri après 477 jours de captivité dans les geôles du Hamas », a-t-elle déclaré.

« Il s’agit d’un événement complexe sur les plans émotionnel et médical pour les otages, leurs familles, les familles de tous les otages et l’ensemble du peuple israélien », a-t-elle ajouté.

Ori Megidish, une soldate qui a été enlevée avec les autres femmes de l’unité de surveillance de Tsahal à la base militaire de Nahal Oz lors du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, et qui a été secourue par les troupes de Tsahal en octobre 2023, a déclaré que le retour de quatre de ses camarades de la bande était « un moment de lumière dans une période complexe ».

« Liri, Naama, Daniella et Karina. Bienvenue à la maison ! », a déclaré Ori dans un communiqué publié par l’armée.

La soldate Ori Megidish, prise en otage par le Hamas le 7 octobre et libérée lors d’une opération militaire israélienne à Gaza fin octobre 2023, à la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 11 janvier 2024. (Crédit : Haïm Zach/GPO)

« Nous continuons à attendre et à prier pour le retour d’Agam Berger et de tous les autres otages », a déclaré Ori, en faisant référence à la dernière soldate de surveillance encore détenue à Gaza.

« Sans eux, nos cœurs ne seront pas complets. »

Des larmes de joie

Sur la Place des Otages de Tel Aviv, la foule rassemblée s’est mise à applaudir à tout rompre lorsque la libération tant attendue des quatre otages a été diffusée en direct sur des écrans géants.

Des centaines de personnes étaient arrivées sur la place dans la matinée, dans l’expectative. Beaucoup portaient des tee-shirts jaunes sur lesquels étaient imprimés en hébreu les mots « You are not alone » (« Vous n’êtes pas seuls »).

« Je suis très excité, j’ai des vagues d’excitation et de bonheur », a déclaré Shlomi Ben Yakar, 54 ans. « Nous n’y croyions pas dans le passé. C’était comme un rêve, et maintenant c’est un bon rêve qui se réalise. »

Pendant des heures, tous les yeux ont été fixés avec anxiété sur les écrans, attendant l’arrivée d’un convoi de la Croix-Rouge sur une place au centre de la ville de Gaza.

Dès que les quatre femmes sont apparues à l’écran, des cris de joie ont fusé, et beaucoup se sont embrassés en pleurant de joie.

Des Israéliens regardant la libération de quatre otages sur un écran de la Place des Otages à Tel Aviv, le 25 janvier 2025. (Crédit : John Wessels/AFP)

« L’émotion est grande, l’excitation, les larmes et la joie, tout à la fois », a déclaré Sima Ben Naïm, une septuagénaire de Tel Aviv.

« Ce n’est pas seulement de la joie, il y a aussi des larmes, et j’espère que tous [les otages] reviendront. »

Hana Mamalia, 71 ans, de Ramat Hasharon, a déclaré à l’AFP : « J’ai failli m’évanouir. Mon mari a dû me tenir. Je n’ai pas de voix, c’est bien, j’espère que tous rentreront chez eux en paix. Amen ! »

« Ramenez-les à la maison maintenant ! », a crié un groupe de femmes dans la foule, reprenant le slogan du Forum des familles des otages et des disparus.

Des Israéliens regardant la libération de quatre otages sur un écran de la Place des Otages à Tel Aviv, le 25 janvier 2025. (Crédit : John Wessels/AFP)

Ce n’est pas fini

Les quatre otages libérées faisaient partie des sept soldates enlevées dans l’unité de surveillance de la base militaire de Nahal Oz lors du massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023. Une cinquième, Ori, a été sauvée par l’armée plus tard dans le mois, tandis que le corps de Noa Marciano a été retrouvé après qu’elle a été assassinée en captivité. La septième, Agam Berger, devrait être libérée samedi prochain.

Cette libération constitue le deuxième échange d’otages et de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël dans le cadre de l’accord actuel de cessez-le-feu et de libération d’otages. Israël a ensuite libéré 200 prisonniers de sécurité palestiniens, dont des dizaines de personnes condamnées à perpétuité pour meurtre et terrorisme.

On estime que 87 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Une passante regardant des photos des otages, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 23 janvier 2025. (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)

Le Hamas a jusqu’à présent libéré sept otages au cours du cessez-le-feu actuel. Fin novembre 2023,, le groupe terroriste avait relâché 105 civils lors d’une trêve d’une semaine. Quatre otages avaient été remises en liberté précédemment.

Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 40 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par Tsahal.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que le corps d’un soldat de Tsahal tué en 2014. Le corps d’un autre soldat de Tsahal, également tué en 2014, a récemment été récupéré à Gaza lors d’une opération militaire israélienne secrète.

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