Dan Damri, 21 ans : un festivalier qui « remontait le moral des troupes »
Assassiné par le Hamas alors qu'il fuyait le festival de musique Supernova le 7 octobre
Dan Damri, 21 ans, originaire de l’implantation de Tzohar, près de la frontière de Gaza, a été assassiné par des terroristes du Hamas quelques minutes seulement avant d’arriver chez lui, après avoir fui le festival de musique Supernova le 7 octobre.
Il avait participé à la rave avec un groupe d’amis, dont sa petite amie Shir Yaron, Chen Ben Avi, Dudi Turgeman et Dor Nahum. Ensemble, ils ont pris la fuite en voiture lorsque les tirs de roquettes ont commencé. Ils ont réussi à atteindre le carrefour de Mivtahim, près de leur domicile, où des terroristes du Hamas les attendaient en embuscade et les ont tous abattus. Leurs corps ont été retrouvés un jour plus tard, criblés de balles, gisant sur la route.
Dan a été enterré au cimetière de Tzohar. Il laisse derrière lui sa mère, Shoshana, et ses cinq frères et sœurs aînés : Shimrit, Nir, Shlomi, Tal et Chen. Son père, Eliyahu, est décédé lorsque Dan avait 13 ans.
Il venait de terminer son service militaire obligatoire un mois avant d’être assassiné.
Son frère, Nir, a décrit Dan comme « la personne la plus drôle et la plus heureuse » au monde.
Sa sœur a écrit sur une page Instagram en sa mémoire que sa « passion, c’était les autres », ajoutant que « tout le monde voulait être son meilleur ami car chaque pièce dans laquelle il entrait s’illuminait ».
« Avant tout, c’était quelqu’un de bon, et malgré ses difficultés à l’armée et à l’école, il ne baissait jamais les bras et se relevait à chaque chute », a-t-elle ajouté.
Elle a également raconté qu’il ramenait souvent des animaux à leur mère, dont une chèvre nommée Nancy qui s’était échappée un jour alors qu’il était à l’armée, obligeant leur mère à la pourchasser.
Eden, la nièce de Dan, une adolescente, a écrit que bien qu’il fût son oncle, elle le considérait comme un frère, son « cœur » et « toute sa vie ».
« Tu étais censé m’emmener à ma première soirée, celui avec qui j’allais boire pour la première fois, celui qui devait me taquiner et se moquer de moi », a-t-elle écrit, ajoutant qu’elle avait du mal à accepter qu’il ne soit plus là.
Les amis de Dan de l’armée ont créé une page de financement participatif afin de collecter des fonds pour sa famille. Ils l’ont décrit comme « le moteur du peloton, que tout le monde aimait et dont tout le monde voulait être proche ».
« Quand les choses étaient difficiles, il remontait le moral des troupes avec ses blagues et sa vision positive des choses », ont-ils écrit. « Tous ceux qui ont connu Dan savaient qu’il ne laisserait jamais tomber ceux qui avaient besoin de lui. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.