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Egypte : un suspect d’agressions sexuelles dénoncé sur les réseaux sociaux jugé

Ahmed Zaki est accusé de "sévices sexuels sur trois jeunes filles mineures", "d'envoi de messages à contenu obscène", de "harcèlement" et d'avoir fait chanter plusieurs femmes

Un signalement contre Ahmed Bassem Zaki sur les réseaux sociaux. (Crédit : Twitter)
Un signalement contre Ahmed Bassem Zaki sur les réseaux sociaux. (Crédit : Twitter)

Le parquet égyptien a annoncé mardi le renvoi devant la justice d’un homme accusé sur les réseaux sociaux d’agressions sexuelles et de chantage, une affaire qui a provoqué une réaction d’une rare célérité de la justice égyptienne.

« Le Procureur général a ordonné le 1er septembre 2020 le renvoi du suspect Ahmed Bassem Zaki devant la cour pénale compétente pour son procès », a écrit le parquet dans un communiqué.

M. Zaki est accusé notamment de « sévices sexuels sur trois jeunes filles mineures », « d’envoi de messages à contenu obscène », de « harcèlement » et d’avoir fait chanter plusieurs femmes.

Arrêté le 4 juillet, il avait avoué quelques jours plus tard avoir agressé et fait chanter six plaignantes, parmi lesquelles une mineure, selon le parquet.

L’ancien étudiant de 22 ans de l’Université américaine du Caire, l’une des plus prestigieuses du pays, a fait l’objet de dizaines de témoignages publiés sur les réseaux sociaux.

Révélée au grand jour par le compte Instagram « Assault Police » (« Police du harcèlement ») début juillet, l’affaire a déclenché une nouvelle vague du mouvement #Metoo dénonçant les violences sexuelles et sexistes dans le pays conservateur. 

L’hôtel Fairmont Nile City du Caire. (Crédit : fairmont.com)

Depuis plusieurs semaines, une autre affaire d’agression sexuelle mise en lumière par « Assault Police » défraye la chronique en Egypte. Celle du viol présumé en réunion d’une jeune femme préalablement droguée dans un hôtel de luxe du Caire en 2014.

Les accusés, neuf hommes dont sept ont quitté l’Egypte après la divulgation du scandale, sont issus de milieux aisés et influents.

Les autorités égyptiennes qui ont ouvert une enquête début août sur cette affaire, ont arrêté plusieurs suspects depuis la semaine dernière.

Selon le code pénal égyptien, viol et agression sexuelle sont passibles de la prison à perpétuité.

Le gouvernement a approuvé le 8 juillet un projet de loi préservant l’anonymat des personnes portant plainte pour agression sexuelle.

Selon une étude de l’ONU publiée en 2013, plus de 99 % des femmes ont été victimes de harcèlement en Egypte, où elles sont quotidiennement confrontées aux remarques obscènes, voire aux attouchements.

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