Israël en guerre - Jour 476

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L’ambassadeur d’Iran au Liban réapparaît après avoir été blessé dans « l’attaque aux bipeurs »

Mojtaba Amani retourne à Beyrouth après avoir été soigné en Iran aux mains et au visage ; il se rend sur le site où Hassan Nasrallah a été éliminé le 27 septembre

L'ayatollah Ali Khamenei (à droite) s'entretenant avec l'ambassadeur d'Iran au Liban, Mojtaba Amani, qui a été blessé à Beyrouth lors des attaques israéliennes aux bipeurs en septembre, à Téhéran, sur une photo fournie par le bureau du guide suprême iranien le 17 novembre 2024. (Crédit : KHAMENEI.IR/AFP)
L'ayatollah Ali Khamenei (à droite) s'entretenant avec l'ambassadeur d'Iran au Liban, Mojtaba Amani, qui a été blessé à Beyrouth lors des attaques israéliennes aux bipeurs en septembre, à Téhéran, sur une photo fournie par le bureau du guide suprême iranien le 17 novembre 2024. (Crédit : KHAMENEI.IR/AFP)

Mojtaba Amani, l’ambassadeur d’Iran au Liban, a fait mardi sa première apparition publique à Beyrouth depuis qu’il a été grièvement blessé au visage et aux mains lors de la première des deux vagues d’attaques aux bipeurs utilisés par de nombreux éléments du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, à la mi-septembre.

Amani est rentré au Liban au cours du week-end, après avoir suivi un traitement médical en Iran. Mardi, il s’est rendu dans le sud de Beyrouth, où le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été éliminé le 27 septembre lors d’une puissante – et très précise – frappe aérienne israélienne contre son bunker situé sous terre.

Les explosions coordonnées et à grande échelle de talkies-walkies et de bipeurs détenus par des terroristes du Hezbollah les 17 et 18 septembre ont porté un coup terrible au groupe terroriste soutenu par l’Iran et ont marqué le début d’une opération israélienne qui s’est poursuivie par l’élimination de la quasi-totalité de ses dirigeants, dont l’ancien chef Nasrallah, et une opération terrestre subséquente lancée par l’armée israélienne dans le sud du Liban.

Ces explosions sont survenues quelques heures après que l’État hébreu a fait de l’arrêt des attaques transfrontalières du groupe terroriste chiite libanais l’un de ses principaux objectifs de guerre. Au moins 39 morts ont été signalées dans ces explosions, et le Liban a dénombré près de 3 000 blessés dans ces attaques, dont Israël a officiellement assumé la responsabilité le mois dernier. Une semaine après ces attaques, un responsable du Hezbollah a déclaré à Reuters que quelque 1 500 de ses terroristes – dont Amani – avaient été mis hors d’état de nuire en raison de leurs blessures. Nombre d’entre eux ont été aveuglés ou ont perdu les mains.

S’exprimant mardi sur la frappe qui a permis d’éliminer Nasrallah et d’autres hauts commandants du groupe terroriste, ainsi qu’un haut responsable du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé de l’Iran, Amani a déclaré qu’Israël devrait recevoir « la plus haute médaille pour le sabotage, le terrorisme, le sang et l’assassinat de civils ».

Sa visite à Beyrouth a eu lieu près d’une semaine après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu précaire entre Israël et le Hezbollah, qui a mis fin à quatorze mois de combats.

Le groupe terroriste chiite libanais est entré en guerre le 8 octobre 2023, en lançant presque quotidiennement des roquettes et des attaques de drones sur le nord d’Israël, sans avoir été provoqué, et en forçant quelque 60 000 habitants à évacuer leurs logements. Le Hezbollah a déclaré qu’il agissait ainsi par solidarité avec le groupe terroriste palestinien du Hamas, au lendemain du pogrom perpétré par ce dernier dans le sud d’Israël. Les deux groupes terroristes sont soutenus par l’Iran et cherchent à détruire Israël depuis longtemps.

Depuis octobre 2023, les attaques menées contre Israël depuis le Liban ont causé la mort de 45 civils. En outre, 76 soldats et réservistes de l’armée israélienne ont perdu la vie lors d’affrontements transfrontaliers et de l’opération terrestre lancée dans le sud du Liban à la fin du mois de septembre.

Un avion de chasse F-15I du 69e escadron de l’armée de l’air décollant de la base aérienne de Hatzerim, dans le sud d’Israël pour effectuer une frappe à Beyrouth contre le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, le 27 septembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Deux soldats ont été tués lors d’une attaque de drone depuis l’Irak. Plusieurs autres attaques ont également eu lieu depuis la Syrie, sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer.

Tsahal estime par ailleurs que près de 3 500 terroristes du Hezbollah ont été éliminés durant le conflit. Une centaine d’éléments d’autres groupes terroristes auraient également été tués au Liban.

Face à l’escalade, le Hezbollah semble avoir cessé de nommer ses éléments éliminés.

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