Le 21e festival Jazz’n’Klezmer, du 9 au 19 novembre dans toute la France
17 évènements auront lieu dans sept villes : Paris, Lyon, Montpellier, Grenoble, Toulouse, Nice et Nogent-sur-Marne
Du 9 au 19 novembre prochain, aura lieu la 21e édition du festival Jazz’n’Klezmer, avec 17 évènements dans sept villes de France : Paris, Lyon, Montpellier, Grenoble, Toulouse, Nice et Nogent-sur-Marne.
Pour cette édition, « l’inspiration puisera aux sources du jazz et du klezmer une programmation toujours ouverte et actuelle, et puisque nous avons pris un certain goût pour les voyages, nous avons invité du klezmer moldave, israélien, belge, français et américain. Et du jazz, français, israélien afghan et gainsbourien », écrivent les organisateurs.
Au programme cette année : le contrebassiste et auteur-compositeur Avishai Cohen, en clôture du festival ; le compositeur israélien Itamar Borochov ; le saxophoniste français Daniel Zimermann ; le pianiste Yessaï Karapetian ; ou encore Madeleine et Salomon ; Laurent Assoulen ; David Elmalek ; Denis Cuniot ; Adrian Recceanu Quartet ; le Israeli Klezmer Orchestra ; les Bubbey Mayse ; et DJ Sharouh.
À Paris, les concerts auront notamment lieu à l’espace Rachi, à la synagogue Copernic, au New Morning, à la Bellevilloise, à la Cigale ou encore au Musée d’art et d’histoire du judaïsme
La programmation complète, la billetterie et les détails sont disponibles sur le site du festival.
Le festival Jazz’n’Klezmer, soutenu par la région Île-de-France, la Ville de Paris, la Fondation du judaïsme français, la Fondation pour la mémoire de la Shoah, le FSJU, l’ambassade d’Israël en France, Judaïsme en mouvement ou encore le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, a fêté son 20e anniversaire l’an dernier.
Il fut l’un des premiers en France à raviver la mémoire du klezmer, une musique instrumentale et festive née dans les communautés juives d’Europe de l’Est au 18e siècle. Après avoir failli disparaître sous le coup des pogroms, des vagues d’émigration successives et de la Shoah, cette musique aux motifs répétitifs amenant jusqu’à la transe renaît dans les années 1970 avec comme point de départ Buenos Aires.
Ce renouveau gagne l’Europe et la France dans les années 1990. Portés par cette renaissance, Albert Kadouche, alors directeur du Centre d’action culturelle de l’Espace Rachi, haut lieu de la culture juive à Paris, et son adjointe Deborah Benassouline, également chanteuse de jazz, lancent le festival Jazz’n’Klezmer, qui met aussi en avant la scène israélienne du jazz.
En raison de la guerre actuelle en Israël, certains évènements, notamment avec des artistes en provenance d’Israël, pourrait devoir être modifiés.
L’AFP a participé à cet article.