Les familles des otages distribuent aux élus des colis de Pourim avec une pita et une citation d’Eli Sharabi
Les colis envoyés destinés à dénoncer les terribles conditions dans lesquelles les otages sont détenus sont une initiative des proches des captifs

Afin d’attirer l’attention sur le sort des otages encore détenus à Gaza, les législateurs de la Knesset ont reçu un colis à l’occasion de la fête de Pourim à venir, contenant une pita et une citation d’Eli Sharabi, un ex-otage.
À Pourim, les Juifs ont pour tradition d’échanger avec leurs amis et leur famille des michloakh manot, des paniers de friandises.
Les colis envoyés aux législateurs et destinés à dénoncer les conditions terribles dans lesquelles les otages sont détenus sont une initiative des proches des captifs.
Les colis, attachés avec un ruban jaune, contiennent le pain et une image de Sharabi et son commentaire dans une récente interview, lorsqu’il souligne que « les gens devraient penser à la chance qu’ils ont de pouvoir ouvrir leur réfrigérateur, chez eux. C’est une chance de pouvoir ouvrir un frigo ».
Sharabi, dont la femme Lianne et les deux filles adolescentes Noiya et Yahel ont été assassinées au kibboutz Beeri le 7 octobre 2003, a été libéré le mois dernier dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu.
Il a été relâché émacié, et a perdu environ 30 kilos pendant sa captivité.
Sharabi a rapidement rejoint les efforts déployés pour obtenir la libération des autres otages, notamment par le biais de sa douloureuse interview à l’émission d’investigation « Uvda » de la chaîne N12 sur son séjour dans les tunnels du Hamas à Gaza.
