Israël en guerre - Jour 470

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L’incursion israélienne en Syrie doit être « temporaire », selon Washington

Katz ordonne à Tsahal d'achever la prise de la zone tampon syrienne et de continuer à détruire les "armes stratégiques" d'Assad ; Les Etats-Unis frappent des armes chimiques qui appartenaient au régime d'Assad

  • Des troupes de l'unité d'élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)
    Des troupes de l'unité d'élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)
  • Des troupes de l'unité d'élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)
    Des troupes de l'unité d'élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)
  • Un soldat israélien prenant position sur le plateau du Golan, près de la frontière avec la Syrie, le 8 décembre 2024. (Crédit : Michael Giladi/Flash90)
    Un soldat israélien prenant position sur le plateau du Golan, près de la frontière avec la Syrie, le 8 décembre 2024. (Crédit : Michael Giladi/Flash90)
  • Illustration : Des volutes de fumée s’élevant à la suite d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue de Damas, le 8 décembre 2024, après que les rebelles islamistes ont déclaré avoir pris la capitale syrienne lors d'une offensive éclair, faisant fuir le dictateur syrien Bashar el-Assad et mettant fin à cinq décennies de règne du Baas en Syrie. (Crédit : Omar Haj Kadour/AFP)
    Illustration : Des volutes de fumée s’élevant à la suite d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue de Damas, le 8 décembre 2024, après que les rebelles islamistes ont déclaré avoir pris la capitale syrienne lors d'une offensive éclair, faisant fuir le dictateur syrien Bashar el-Assad et mettant fin à cinq décennies de règne du Baas en Syrie. (Crédit : Omar Haj Kadour/AFP)
  • Un tunnel du Hamas trouvé par les troupes, à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, sur une photo diffusée le 8 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Un tunnel du Hamas trouvé par les troupes, à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, sur une photo diffusée le 8 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Ryad condamne l’avancée des troupes israéliennes dans la zone tampon du Golan

L’Arabie saoudite a condamné lundi l’avancée des troupes israéliennes dans la zone tampon du Golan syrien, une opération qui « sabote » selon elle les chances de la Syrie de recouvrer son « intégrité territoriale ».

Cette incursion « confirme la violation continue par Israël des règles du droit international et sa détermination à saboter les chances de la Syrie de restaurer sa sécurité, sa stabilité et son intégrité territoriale », a estimé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

L’incursion israélienne en Syrie doit être « temporaire », selon Washington

Matthew Miller, porte-parole du Département d'État américain, lors d'une conférence de presse, le 23 juin 2023. (Crédit : Capture d'écran YouTube)
Matthew Miller, porte-parole du Département d'État américain, lors d'une conférence de presse, le 23 juin 2023. (Crédit : Capture d'écran YouTube)

Les Etats-Unis ont dit s’attendre lundi à ce que l’incursion israélienne dans la zone tampon du Golan en Syrie soit « temporaire ».

« Il s’agit d’une mesure temporaire qu’ils ont prise en réponse aux actions de l’armée syrienne visant à se retirer de cette zone. Maintenant, ce que nous voulons voir, en fin de compte, c’est que cet accord soit pleinement respecté. Et nous veillerons à ce qu’Israël le fasse », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

Les Etats-Unis « déterminés » à ne pas laisser l’EI se reconstituer en Syrie, dit Blinken

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken prononce un discours sur « La diplomatie américaine pour une nouvelle ère » au Foreign Service Institute (FSI) à Arlington, Virginie, le 30 octobre 2024. (Crédit : Tierney Cross/AFP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken prononce un discours sur « La diplomatie américaine pour une nouvelle ère » au Foreign Service Institute (FSI) à Arlington, Virginie, le 30 octobre 2024. (Crédit : Tierney Cross/AFP)

Les Etats-Unis sont « déterminés » à ne pas laisser le groupe Etat islamique (EI) se reconstituer ou créer des sanctuaires en Syrie, a déclaré lundi le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, appelant également à tout faire pour « éviter une fragmentation » du pays après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad.

« L’EI tentera de profiter de cette période pour rétablir ses capacités et créer des sanctuaires. Comme le montrent les frappes de précision que nous avons effectuées ce week-end, nous sommes déterminés à empêcher cela », a affirmé M. Blinken lors d’une cérémonie au département d’État.

De nouvelles explosions entendues au nord de Damas, liées à la production d’armes chimiques sous Assad

Au moins deux explosions ont été entendues dans la région de Barzeh, au nord de Damas, où le Centre syrien d’études et de recherche scientifiques possède un bureau, ont déclaré à Reuters trois témoins du quartier.

Le SSRC a été sanctionné et déjà ciblé pour ses liens au sujet de la production d’armes chimiques sous le dictateur syrien renversé Bachar al-Assad.

Syrie : le parti Baas du président déchu dit soutenir la phase de transition

Le parti Baas de l’ex-président syrien Bachar al-Assad a affirmé lundi qu’il soutiendrait la phase de transition dans le pays, après le renversement d’Assad par une coalition rebelle islamiste radicale.

« Nous resterons favorables à une phase de transition en Syrie visant à défendre l’unité du pays », a déclaré le secrétaire général du parti, Ibrahim al-Hadid, dans un communiqué.

La chute d’Assad « n’apporte aucune garantie de paix », prévient Londres

Le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy faisant une déclaration sur les ventes d'armes à Israël, le 2 septembre 2024. (Crédit : Capture d’écran PRU/AFP)
Le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy faisant une déclaration sur les ventes d'armes à Israël, le 2 septembre 2024. (Crédit : Capture d’écran PRU/AFP)

Le chef de la diplomatie britannique David Lammy a traité lundi de « boucher », de « dealer de drogue » et de « rat de Damas » le dictateur syrien Bachar al-Assad chassé du pouvoir par une coalition de rebelles islamistes, tout en prévenant que sa chute « n’apporte aucune garantie de paix ».

« Nous ne devons pas être aveuglés sur les risques de ce moment, la chute d’Assad n’apporte aucune garantie de paix », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères devant les députés.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a lui déclaré lundi attendre un « rejet du terrorisme et de la violence » de la part du groupe islamiste radical HTS, à la tête de la coalition des rebelles islamistes qui a provoqué la chute d’Assad.

Interrogé à propos d’un éventuel retrait de ce groupe de la liste britannique des organisations terroristes, il a assuré qu’ « aucune décision n’était en cours à ce sujet ». « C’est beaucoup trop tôt », a-t-il dit à des journalistes, corrigeant les propos tenus par un haut responsable gouvernemental dans la matinée. « Pour l’instant l’important est de s’assurer qu’il s’agit d’un tournant dans le bon sens », a ajouté M. Starmer depuis Ryad, où il est en visite.

A LIRE – Captagon : comment la Syrie est devenue un narco-Etat (avec l’aide du Hezbollah)

Le parlement syrien affirme « respecter la volonté du peuple » après la chute d’Assad

Le parlement syrien a déclaré lundi qu’il respectait la volonté du peuple de construire « une nouvelle Syrie », saluant « une journée historique » au lendemain de la prise de la capitale par les rebelles et de la fuite de l’ex-président Bachar al-Assad.

« Le 8 décembre a été une journée historique dans la vie de tous les Syriens. Nous soutenons la volonté du peuple de bâtir une nouvelle Syrie tournée vers un avenir meilleur, gouvernée par la loi et la justice », a indiqué le parlement dans un communiqué relayé par l’agence de presse officielle Sana, dont le logo sur Telegram arbore désormais les trois étoiles du drapeau rebelle.

Un haut conseiller de Biden ira en Israël cette semaine

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, s'exprime lors d'un point de presse à la Maison-Blanche, le 12 mars 2024, à Washington. (Crédit : AP Photo/Evan Vucci)
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, s'exprime lors d'un point de presse à la Maison-Blanche, le 12 mars 2024, à Washington. (Crédit : AP Photo/Evan Vucci)

Le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, se rendra cette semaine en Israël pour évoquer notamment la situation en Syrie, au lendemain de la chute de Bachar al-Assad et la question d’un cessez-le-feu à Gaza, a indiqué lundi la Maison Blanche.

Ce haut conseiller du président américain rencontrera des responsables israéliens pour parler « des efforts pour obtenir un accord de la libération des otages et un cessez-le-feu à Gaza, des derniers développements en Syrie ainsi que des discussions à propos du Liban et de l’Iran », a déclaré Sean Savett, porte-parole du conseil de sécurité nationale.

Deux Palestiniens armés éliminés par une frappe de drone lors d’un raid en Cisjordanie -Tsahal

L’armée israélienne a affirmé avoir éliminé deux hommes armés palestiniens lors d’une attaque au drone qui a eu lieu dans la ville de Tubas, en Cisjordanie, il y a peu, au cours d’une opération commando.

Les soldats de l’unité de commando Duvdevan menaient des opérations à Tubas pour procéder à l’arrestation d’un Palestinien recherché. Tsahal a indiqué que les soldats avaient remarqué des hommes armés au cours du raid.

Un drone a effectué une frappe aérienne contre les deux hommes, les tuant. Les troupes de la Brigade Kfir se sont ensuite rendues sur le site de la frappe et elles ont saisi un fusil d’assaut, deux armes de poing et une grenade qui se trouvaient sur les corps sans vie des deux Palestiniens, ont annoncé les militaires.

L’OIAC avertit la Syrie qu’elle doit sécuriser ses armes chimiques

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé lundi avoir demandé aux autorités syriennes de s’assurer que les stocks d’armes chimiques étaient en sécurité, après le renversement du dirigeant syrien Bachar al-Assad.

L’OIAC a déclaré avoir contacté la Syrie « afin de souligner l’importance primordiale de garantir la sûreté et la sécurité de tous les matériaux et installations liés aux armes chimiques » dans le pays.

Syrie : la Banque centrale affirme que l’argent des déposants est « en sécurité »

La Banque centrale de Syrie a affirmé lundi que l’argent des déposants était « en sécurité » après que les rebelles islamistes ont renversé le dictateur Bachar al-Assad à la faveur d’une offensive éclair la veille.

« La Banque centrale de Syrie poursuit son travail (..) et nous assurons à nos concitoyens traitant avec toutes les banques en activité que leurs dépôts et fonds placés auprès de celles-ci sont en sécurité », a indiqué l’institution dans un communiqué, après des scènes de chaos devant certaines institutions publiques, dont la Banque centrale.

Les Houthis du Yémen revendiquent un tir de drone sur Israël

Les houthis du Yémen ont revendiqué un tir de drone sur Israël où une explosion s’est produite lundi matin sans faire de victimes dans un immeuble de la ville de Yavne, au sud de Tel-Aviv.

« Les unités de drones ont pris pour cible un objectif sensible de l’ennemi israélien à Yavne », a déclaré le porte-parole militaire des Houthis dans un communiqué.

L’Iran et la Russie « partagent la responsabilité » des crimes du régime Assad – chef de l’Otan

Mark Rutte (Crédit : Bart Maat / ANP / AFP)
Mark Rutte (Crédit : Bart Maat / ANP / AFP)

L’Iran et la Russie partagent la responsabilité des crimes commis contre le peuple syrien, a affirmé lundi le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, au lendemain du renversement de Bachar al-Assad.

« La Russie et l’Iran étaient les principaux soutiens du régime Assad et ils partagent la responsabilité des crimes commis à l’encontre du peuple syrien », a indiqué M. Rutte dans un communiqué.

Chute de Bachar al-Assad : le Hamas « félicite » les Syriens

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a « félicité » lundi les Syriens après la chute la veille de Bachar al-Assad et appelé à l’unité.

« Le Hamas félicite le peuple syrien frère pour son succès dans la réalisation de ses aspirations à la liberté et à la justice, et appelle toutes les composantes du peuple syrien à unir leurs rangs », indique-t-il dans un communiqué.

Syrie : l’UE appelle à une transition « pacifique et ordonnée »

L’Union européenne a appelé lundi une transition « pacifique et ordonnée » en Syrie, au lendemain du renversement de Bachar al-Assad.

« Il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue inclusif, dirigé et contrôlé par les Syriens, sur toutes les questions clés afin de garantir une transition ordonnée, pacifique » et capable d’inclure toutes les communautés du pays, a indiqué dans un communiqué au nom des 27 la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

Bases russes en Syrie: Moscou juge « nécessaire » de discuter avec les futures autorités

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assistant à une réunion en présence du président russe Vladimir Poutine avec les nouveaux membres du cabinet au Kremlin, à Moscou, en Russie, le 14 mai 2024. (Crédit : Vyacheslav Prokofyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assistant à une réunion en présence du président russe Vladimir Poutine avec les nouveaux membres du cabinet au Kremlin, à Moscou, en Russie, le 14 mai 2024. (Crédit : Vyacheslav Prokofyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)

Le Kremlin a jugé lundi « nécessaire » de discuter avec les futures autorités syriennes sur un éventuel maintien des bases militaires russes en Syrie, au lendemain de la chute du président Bachar al-Assad, allié de Moscou.

« C’est l’objet de discussions avec ceux qui seront au pouvoir en Syrie », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en assurant que la Russie faisait « tout ce qui est possible et tout ce qui est nécessaire pour entrer en contact avec ceux qui peuvent se charger d’assurer la sécurité » des bases militaires russes dans le pays.

Chute d’Assad en Syrie : l’ONU appelle à juger les crimes du passé

Le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, prononce un discours lors de l'ouverture de la 54e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève, le 11 septembre 2023. (Crédit : Fabrice COFFRINI/AFP)
Le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, prononce un discours lors de l'ouverture de la 54e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève, le 11 septembre 2023. (Crédit : Fabrice COFFRINI/AFP)

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a affirmé lundi que les auteurs d’exactions commises pendant le « régime » de Bachar al-Assad en Syrie devaient rendre des comptes dans le cadre du processus de transition politique à venir.

« Toute transition politique doit veiller à ce que les auteurs de violations graves répondent de leurs actes et à ce que les responsables soient tenus de rendre compte de leurs actes. Il est impératif que toutes les preuves soient méticuleusement conservées en vue d’une utilisation à l’avenir », a déclaré M. Türk, lors d’une conférence de presse.

« Toutes les mesures doivent être prises pour assurer la protection de toutes les minorités et éviter les représailles et les actes de vengeance », a ajouté Türk.

Selon Tsahal, le drone qui a frappé Yavne a été tiré depuis le Yémen

Un bâtiment à Yavne touché par un drone le 9 décembre 2024 (Services de secours et d’incendie)
Un bâtiment à Yavne touché par un drone le 9 décembre 2024 (Services de secours et d’incendie)

L’armée israélienne a fait savoir que le drone qui a frappé un immeuble résidentiel à Yavne, dans le sud d’Israël, ce matin, avait été lancé depuis le Yémen.

Les militaires ont indiqué qu’une enquête était en cours pour établir les raisons pour lesquelles les sirènes d’alerte n’avaient pas retenti.

L’attaque n’a pas fait de blessés mais plusieurs appartements ont été endommagés.

Un responsable iranien affirme que Téhéran est en contact direct avec des groupes du nouveau pouvoir syrien

Un drapeau iranien est posé sur le sol à l'entrée de l'ambassade iranienne qui a été endommagée par les combattants de l'opposition à Damas, en Syrie, le 8 décembre 2024. (AP/Hussein Malla)
Un drapeau iranien est posé sur le sol à l'entrée de l'ambassade iranienne qui a été endommagée par les combattants de l'opposition à Damas, en Syrie, le 8 décembre 2024. (AP/Hussein Malla)

L’Iran a ouvert une ligne de communication directe avec les rebelles islamistes nouvellement à la tête de la Syrie depuis l’éviction de son allié Bashar al-Assad, a déclaré un haut responsable iranien à Reuters, dans le but de « prévenir une trajectoire hostile » entre les deux pays.

L’avancée fulgurante d’une alliance de milices dirigée par Hayat Tahrir al-Sham, une ancienne branche d’Al-Qaïda, a marqué l’un des plus grands tournants pour le Moyen-Orient depuis des générations. La chute du président Assad a fait disparaître un bastion à partir duquel l’Iran et la Russie exerçaient leur influence sur l’ensemble du monde arabe.

Selon le haut fonctionnaire, les dirigeants religieux iraniens, confrontés à la perte d’un allié important à Damas et au retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, étaient prêts à s’engager avec les nouveaux dirigeants syriens.

« Cet engagement est essentiel pour stabiliser les liens et éviter de nouvelles tensions régionales.

Un drone non détecté, vraisemblablement venu d’Irak ou du Yémen, percute un bâtiment à Yavné

Les images des caméras de surveillance montrent l’impact d’un drone dans la ville de Yavne, dans le sud du pays, il y a peu de temps.

L’armée soupçonne que le drone ait été lancé depuis l’est, soit l’Irak, soit le Yémen.

Le drone n’a apparemment pas été détecté et aucune sirène n’a donc retenti.

L’impact a endommagé un immeuble d’habitation, mais les secouristes affirment qu’il n’y a pas de blessés.

Un drone aurait explosé dans un immeuble de la ville de Yavne, dans le sud du pays ; aucun blessé n’est à déplorer

De la fumée s'élève d'un bâtiment à Yavne après une attaque apparente de drone le 9 décembre 2024 (Capture d'écran X / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur).
De la fumée s'élève d'un bâtiment à Yavne après une attaque apparente de drone le 9 décembre 2024 (Capture d'écran X / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur).

Un drone aurait frappé un immeuble résidentiel dans la ville de Yavne, dans le sud du pays, il y a peu quelques minutes.

Une explosion a été signalée dans la zone, et l’on peut voir de la fumée s’élever d’un immeuble d’habitation.

Des images semblent également montrer un drone survolant la zone peu avant l’explosion.

Aucune sirène n’a retenti. Les autorités enquêtent sur l’incident.

L’explosion n’a pas fait de blessés selon les médecins.

Katz ordonne à Tsahal d’achever la prise de contrôle de la zone tampon syrienne et de détruire les « armes stratégiques » d’Assad

Des troupes de l'unité d'élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)
Des troupes de l'unité d'élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a ordonné à l’armée israélienne d’achever la prise de contrôle de la zone tampon entre Israël et la Syrie, après que l’armée israélienne a commencé à s’y déployer dimanche.

Dans un communiqué, Katz indique qu’il a également ordonné à l’armée de créer une « zone de sécurité exempte d’armes stratégiques lourdes et d’infrastructures terroristes » dans le sud de la Syrie, y compris au-delà de la zone tampon, qui pourraient constituer une menace pour Israël.

Parallèlement, Katz a demandé à l’armée d’établir des contacts avec la communauté druze et d’autres populations du sud de la Syrie.

En outre, Katz indique qu’il a demandé à l’armée israélienne « d’empêcher et de contrecarrer immédiatement la reprise de la contrebande d’armes entre l’Iran et le Liban à travers la Syrie, sur le territoire syrien et aux points de passage de la frontière ».

Enfin, Katz demande à l’armée de continuer à détruire les « armes stratégiques » en Syrie dont Israël craint qu’elles ne tombent entre les mains de forces hostiles, notamment « les missiles sol-air, les systèmes de défense aérienne, les missiles surface-surface, les missiles de croisière, les roquettes à longue portée et les missiles côte-mer. »

Le Hamas a soumis une liste de noms pour un éventuel échange d’otages et de prisonniers dont des citoyens américains détenus à Gaza – média

Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la « place des otages » à Tel Aviv, le 7 décembre 2024. (Avshalom Sassoni/Flash90)
Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la « place des otages » à Tel Aviv, le 7 décembre 2024. (Avshalom Sassoni/Flash90)

Le groupe terroriste Hamas a soumis une liste d’otages qu’il propose de libérer dans le cadre de la première étape d’un accord sur le cessez-le-feu avec Israël, en plus d’une liste de prisonniers palestiniens détenus par Israël qu’il souhaite voir libérés, rapporte le site d’information panarabe Al-Araby Al-Jadeed, basé à Londres.

Le rapport, citant une source proche des négociations, indique qu’Israël évalue la liste et pourrait envoyer une délégation au Caire dans la journée.

Des informations ont indiqué que les parties travaillaient sur un accord partiel selon lequel les otages de la catégorie « humanitaire » seraient libérés en échange d’un cessez-le-feu prolongé et de la libération des prisonniers palestiniens.

La catégorie humanitaire comprend les otages âgés, les enfants, les femmes, les malades et les blessés graves. Le nombre d’otages vivants parmi ces groupes est aujourd’hui considéré comme inférieur aux 33 otages dont il était question lors des pourparlers des derniers mois.

Le rapport indique également que le Hamas propose de libérer quatre otages américains, dont certains ne relèvent pas de la catégorie humanitaire, un geste apparemment dédié au futur président américain Donald Trump, qui a menacé de punir les responsables si les otages n’étaient pas libérés avant son investiture.

Depuis plus d’un an, les vagues de négociations successives sont au point mort et ne permettent pas de parvenir à un nouvel accord sur le retour des otages encore détenus à Gaza, après la libération de 105 d’entre eux lors d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre 2023. Israël estime que 96 des 251 otages enlevés le 7 octobre sont toujours à Gaza, y compris les corps d’au moins 34 morts confirmés par Tsahal. Au cours des 14 derniers mois, les troupes de Tsahal ont sauvé huit otages et récupéré les corps de 38 d’entre eux.

La fédération syrienne de football change les couleurs de son maillot

Les insurgés islamistes qui ont renversé le régime du président syrien Bachar al-Assad ont invité la fédération syrienne de football à changer la couleur du maillot et du logo de l’équipe nationale et passer du rouge au vert.

Ce dimanche, les insurgés islamistes syriens ont, au terme d’une avancée fulgurante, pris Damas, la capitale, sans faire face à une réelle opposition : Assad a fui en Russie après 13 années de guerre civile et soixante d’un régime autocratique imposé par sa famille.

La fédération syrienne de football a donc fait part de sa décision de changer la couleur de son logo et de l’équipement de l’équipe nationale masculine.

« Voici la nouvelle tenue de l’équipe nationale », a écrit la fédération syrienne de football sur Facebook à l’appui de la photo de plusieurs joueurs vêtus de vert.

« C’est le premier changement historique de l’histoire du sport syrien, sans népotisme, sans favoritisme et sans corruption », a-t-elle ajouté.

Nouvelles frappes israéliennes à Daara dans le sud de la Syrie

Les médias syriens font état de nouvelles frappes israéliennes à Daara, dans le sud de la Syrie, après l’avancée des rebelles islamistes qui se sont emparés hier de la capitale Damas et ont mis fin à cinq décennies de règne de la famille Assad.

Des images non vérifiées des frappes diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer des explosions secondaires, indiquant que des armes étaient stockées dans les bâtiments visés.

L’aviation militaire israélienne a frappé des dizaines de cibles en Syrie hier afin de détruire des armes et éviter qu’elles ne tombent entre les mains de forces hostiles, à la suite de la chute du régime de Bachar el-Assad.

Les cibles visées comprenaient des sites de stockage de missiles avancés, des systèmes de défense aérienne, des installations de production d’armes, ainsi qu’un site d’armes chimiques.

L’armée israélienne a également pris de nouvelles positions dans une zone tampon entre Israël et la Syrie sur les hauteurs du Golan, afin de se préparer à un potentiel chaos.

Tsahal publie des images du versant syrien du mont Hermon, après sa capture par les troupes

Des troupes de l'unité d'élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)
Des troupes de l'unité d'élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)

L’armée israélienne diffuse des images du versant syrien du mont Hermon, après sa capture par les troupes dimanche.

L’unité d’élite Shaldag de l’armée de l’air israélienne a effectué un raid sur la montagne, située à plus de 10 kilomètres de la frontière israélienne, sans rencontrer de résistance.

L’armée israélienne a déployé des forces dans une zone tampon entre Israël et la Syrie, qui comprend également la région du mont Hermon, à titre de mesure défensive après l’effondrement du régime d’Assad.

Des troupes de l’unité d’élite Shaldag sont vues sur le versant syrien du Mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)
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