À la barre des témoins, Netanyahu déclare qu’il a bénéficié d’une « terrible couverture médiatique » alors qu’il jonglait avec les pressions
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
Lors de son témoignage à la barre du tribunal de Tel Aviv dans le cadre de son procès pour corruption, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré avoir longtemps fait l’expérience d’une couverture médiatique négative concernant des affaires nationales cruciales.
Sous l’administration de Barack Obama, dit-il, le président américain de l’époque « s’est tourné vers le monde musulman dans son discours d’apaisement au Caire. Et il a considéré l’Iran non pas comme une grande menace, mais comme une opportunité ». Netanyahu ajoute qu’il y a également eu « une demande de gel total de la construction des implantations. Une pression massive ».
« La presse en a fait une couverture épouvantable », ajoute-t-il.
« Il y a eu l’Intifada des couteaux [en 2015-2016], il y a eu les protestations sociales, à commencer par la protestation contre le [fromage] cottage [en 2011], nous devions y faire face et nous y avons fait face… nous devions faire face à Obama, à l’Iran, aux défis politiques, aux protestations sociales – ce n’est qu’un avant-goût de ce à quoi j’ai eu à faire face. »
Son épouse, « Sara, a subi un terrible assassinat moral. Elle rend visite à des patients atteints de cancer et à des soldats isolés », déclare le Premier ministre.
Netanyahu sort de la salle d’audience pour s’occuper d’une question de sécurité nationale après avoir reçu une note alors qu’il était à la barre.