Israël en guerre - Jour 471

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Netanyahu : Israël veut entretenir des relations avec le prochain régime syrien, mais attaquera s’il représente une menace

Les navires de guerre israéliens ont détruit la flotte militaire syrienne ; À la barre, Netanyahu affirme que la couverture du site d’information à son sujet était si mauvaise qu’on l’appelait "Walla akbar"

  • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assistant à une audience de son procès pour corruption au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/POOL/AFP)
    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assistant à une audience de son procès pour corruption au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/POOL/AFP)
  • Des manifestants brandissant des pancartes lors d'un rassemblement en soutien au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de son procès pour allégations de corruption au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Jack Guez/AFP)
    Des manifestants brandissant des pancartes lors d'un rassemblement en soutien au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de son procès pour allégations de corruption au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Jack Guez/AFP)
  • Des manifestants anti-gouvernement devant le tribunal de district de Tel Aviv, avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre de son procès pour corruption, le 10 décembre 2024. (Crédit : Jeremy Sharon / Times of Israel)
    Des manifestants anti-gouvernement devant le tribunal de district de Tel Aviv, avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre de son procès pour corruption, le 10 décembre 2024. (Crédit : Jeremy Sharon / Times of Israel)
  • Des soldats de l'unité d'élite Shaldag sur le versant syrien du mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Des soldats de l'unité d'élite Shaldag sur le versant syrien du mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
  • Des soldats de l'armée israélienne sur le versant syrien du mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : Autorisation)
    Des soldats de l'armée israélienne sur le versant syrien du mont Hermon, le 8 décembre 2024. (Crédit : Autorisation)
  • Des soldats israéliens conduisant au milieu des destructions causées par les bombardements israéliens dans le village d'Odaisseh, au sud du Liban, sur une photo prise depuis la frontière nord d'Israël avec le Liban, le 4 décembre 2024. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)
    Des soldats israéliens conduisant au milieu des destructions causées par les bombardements israéliens dans le village d'Odaisseh, au sud du Liban, sur une photo prise depuis la frontière nord d'Israël avec le Liban, le 4 décembre 2024. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)
  • Les troupes turques et les rebelles syriens soutenus par la Turquie rassemblés à l'extérieur de la ville frontalière de Ras al-Ain lors de leur assaut contre les villes frontalières tenues par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie, le 12 octobre 2019. (Crédit : Nazeer Al-Khatib/AFP)
    Les troupes turques et les rebelles syriens soutenus par la Turquie rassemblés à l'extérieur de la ville frontalière de Ras al-Ain lors de leur assaut contre les villes frontalières tenues par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie, le 12 octobre 2019. (Crédit : Nazeer Al-Khatib/AFP)
  • Des soldats de l'armée en train de mener des opérations dans la bande de Gaza, une image diffusée le 25 novembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Des soldats de l'armée en train de mener des opérations dans la bande de Gaza, une image diffusée le 25 novembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
  • Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la « place des otages » à Tel Aviv, le 7 décembre 2024. (Avshalom Sassoni/Flash90)
    Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la « place des otages » à Tel Aviv, le 7 décembre 2024. (Avshalom Sassoni/Flash90)

Les rebelles syriens se sont emparés de la ville de Deir Ezzor dans l’est

Les rebelles islamistes syriens qui ont pris le pouvoir à Damas après avoir chassé Bachar al-Assad ont annoncé mardi s’être emparés de la ville de Deir Ezzor dans l’est du pays, une ONG affirmant que les forces kurdes présentes dans la ville s’étaient retirées.

« Nos forces se sont emparés de la totalité de la ville de Deir Ezzor », ont indiqué les rebelles dans un communiqué.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a indiqué que les forces kurdes s’étaient retirées en direction des localités environnantes, avant la prise de contrôle par des combattants arabes locaux qui ont rejoint les rangs des rebelles après leur offensive éclair lancée le 27 novembre.

Le Hezbollah espère que les nouveaux dirigeants en Syrie rejettent « l’occupation israélienne »

Le groupe terroriste libanais du Hezbollah, qui a combattu pendant des années aux côtés des forces du dictateur syrien déchu Bachar al-Assad, a souhaité mardi que les nouveaux dirigeants en Syrie rejettent « l’occupation israélienne ».

« Nous espérons voir la Syrie se stabiliser (…) et se positionner fermement contre l’occupation israélienne, tout en empêchant les ingérences étrangères dans ses affaires », a déclaré dans un communiqué le mouvement pro-iranien.

Un haut responsable russe confirme qu’Assad est en Russie

Le président syrien Bachar al-Assad est en Russie, a confirmé le ministre adjoint des Affaires étrangères russe dans une interview à NBC diffusée mardi.

« Le président Assad est en Russie », a déclaré Sergueï Ryabkov à la chaîne américaine, précisant que le dirigeant renversé était « en sécurité ».

Le nouveau Premier ministre promet « stabilité » et « calme » aux Syriens

Le nouveau Premier ministre en charge de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, a promis mardi « stabilité » et « calme » au peuple syrien épuisé par plus de 13 ans de guerre, dans une interview à la chaîne qatarie al Jazeera.

« Il est temps pour ce peuple de jouir de la stabilité et du calme, d’être pris en charge et de savoir que son gouvernement est là pour lui fournir les services dont il a besoin », a déclaré M. Bachir, désigné à son poste par les rebelles islamistes qui ont renversé le pouvoir du dictateur Bachar al-Assad.

Gallant rencontre un haut fonctionnaire américain et parle d’une « réelle possibilité » de succés sur la question des otages

Le député du Likud Yoav Gallant, à gauche, avec Brett McGurk, le spécialiste du Moyen-Orient à la Maison-Blanche, à Washington le 10 décembre 2024. (Yoav Gallant/Facebook)
Le député du Likud Yoav Gallant, à gauche, avec Brett McGurk, le spécialiste du Moyen-Orient à la Maison-Blanche, à Washington le 10 décembre 2024. (Yoav Gallant/Facebook)

Après s’être entretenu à Washington avec le spécialiste du Moyen-Orient, Brett McGurk, l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré qu’il y avait « une réelle possibilité de succès » et d’accord avec le Hamas, dans un avenir proche, sur la question des otages.

Ce sont les succès israéliens sur le champ de bataille à Gaza, au Liban et en Iran, qui ont mené « à l’affaiblissement de l’axe chiite, jusqu’à la chute du régime meurtrier d’Assad », a expliqué Gallant sur Facebook.

Netanyahu : Israël veut entretenir des relations avec le prochain régime syrien, mais attaquera s’il représente une menace

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'exprime dans un message vidéo ,le 10 décembre 2024. (Capture d'écran)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'exprime dans un message vidéo ,le 10 décembre 2024. (Capture d'écran)

Dans un message adressé au nouveau régime qui se met actuellement en place en Syrie, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait savoir qu’Israël souhaitait établir des relations avec le pays – mais qu’il n’hésitera pas à attaquer s’il devait menacer l’État juif.

« Si ce régime permet à l’Iran de se réimplanter en Syrie, s’il autorise le transfert d’armes iraniennes ou de toute autre arme au Hezbollah ou s’il nous attaque, nous réagirons avec force et nous lui ferons payer un prix lourd », a-t-il averti.

« Ce qui est arrivé au régime précédent arrivera aussi à ce régime », a-t-il ajouté, notant qu’Israël n’avait aucunement l’intention d’interférer dans les affaires intérieures de la Syrie, mais que le pays fera tout ce qui sera nécessaire pour assurer sa sécurité.

Netanyahu a comparé la vaste campagne menée à l’encontre des capacités militaires stratégiques de la Syrie par l’armée de l’air, cette semaine, à l’attaque par la marine royale, en 1940, de la flotte française à Mers-el-Kébir, en Algérie, pour éviter qu’elle ne tombe entre les mains des nazis – Netanyahu attribuant à tort cette opération à la Royal Air Force.

Afrique du sud : La police enquête sur une alerte à la bombe près d’un centre juif de Cape Town

La police sud-africaine a ouvert une enquête après des informations qui ont fait savoir qu’un explosif avait été retrouvé aux abords d’un centre communautaire juif de Cape Town, dans la matinée de vendredi.

Vendredi, le Jewish Board of Deputies d’Afrique du sud avait fait savoir à la police qu’un explosif improvisé avait été retrouvé à l’extérieur des locaux du centre, aux environs de 10 heures 30 du matin.

Suite à une certaine confusion, les médias locaux avaient ultérieurement signalé que l’information était mensongère. Ce qui est une erreur et la division chargée des crimes graves au sein de la police sud-africaine, l’unité Hawks, a lancé des investigations.

La Syrie ne doit pas répéter les « scénarios terrifiants » de l’Irak, de la Libye et de l’Afghanistan – UE

La Première ministre estonienne Kaja Kallas s'exprime lors d'une conférence de presse avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken à l'occasion de leur rencontre, à Tallinn, Estonie, le 8 mars 2022. (Crédit : Olivier Douliery/Pool Photo via AP)
La Première ministre estonienne Kaja Kallas s'exprime lors d'une conférence de presse avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken à l'occasion de leur rencontre, à Tallinn, Estonie, le 8 mars 2022. (Crédit : Olivier Douliery/Pool Photo via AP)

La transition en cours en Syrie après la chute de Bachar al-Assad s’annonce difficile et le pays ne devra pas répéter les « scénarios terrifiants » de l’Irak, de la Libye et de l’Afghanistan, a mis en garde mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

« Cette transition présente d’énormes défis pour la Syrie et la région », a déclaré Mme Kallas lors d’une audition devant la Parlement à Bruxelles.

« Il y a des inquiétudes légitimes concernant les violences entre groupes religieux, la résurgence extrémiste et le vide politique », a-t-elle ajouté.

Jake Sullivan doit rencontrer des familles d’otages avant son voyage en Israël

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, s’exprime lors du point quotidien à la Maison-Blanche à Washington, le 13 novembre 2024. (AP Photo/Susan Walsh)
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, s’exprime lors du point quotidien à la Maison-Blanche à Washington, le 13 novembre 2024. (AP Photo/Susan Walsh)

Le Conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, rencontrera les familles des derniers otages américains détenus dans la bande de Gaza à la Maison Blanche avant de s’envoler pour Israël cette semaine. Lors de son déplacement à Jérusalem, il tâchera de faire avancer la question de la libération des otages et celle de la finalisation de l’accord de cessez-le-feu au sein de l’enclave côtière.

La situation en Syrie sera également au programme pendant les entretiens entre Sullivan et les responsables israéliens. Toutefois, l’accord ouvrant la porte à la remise en liberté des otages sera la priorité absolue, a indiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

« On peut espérer que les récents développements de la situation en Syrie renforceront l’idée, pour le Hamas, qu’il est de plus en plus seul et qu’il doit accepter un accord… Il ne peut pas compter sur le Hezbollah et il ne peut très certainement pas compter sur l’Iran », a dit Kirby, qui a encore une fois répété que le Hamas continuait d’être le principal obstacle à la conclusion d’un accord.

En privé, les médiateurs arabes – le Qatar et l’Égypte – ont pour leur part blâmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour l’impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers, mettant en cause son refus de mettre un terme à la guerre en échange d’un accord sur les otages – un scénario qui, pour Doha et le Caire, est pourtant raisonnable.

Kirby a reconnu que les deux parties n’étaient pas encore prêtes à parvenir à un accord mais il a affirmé que les États-Unis considéraient toujours un tel accord comme possible, ajoutant que les Américains œuvrent sans relâche à atteindre cet objectif.

Interrogé à plusieurs reprises sur la prise de contrôle par Israël de la partie syrienne du plateau du Golan, Kirby s’est abstenu toute critique de cette opération, se contentant de dire que Washington était conscient du fait qu’Israël « vit dans un voisinage difficile » et que les Américains soutiennent le droit à l’autodéfense de l’État juif.

Hier, le département d’État a fait savoir que les agissements d’Israël étaient « compréhensibles » et qu’ils visaient à s’assurer que les vides entraînés par la fuite des troupes syriennes soutenues par Assad du plateau du Golan ne seraient pas comblés par des groupes terroristes. Toutefois, il a pris note des affirmations faites par Israël, qui a précisé que ces raids militaires sur le territoire syrien étaient temporaires, faisant remarquer que Washington souhaitait que ce soit réellement le cas.

Tsahal revendique 480 cibles syriennes ciblées depuis la chute d’Assad, soit plus de 70 % des capacités de l’armée éliminées

Une photo aérienne montre des volutes de fumée suite à des frappes aériennes à Damas, tôt dans la journée du 10 décembre 2024. (Crédit : Omar Haj Kadour/AFP)
Une photo aérienne montre des volutes de fumée suite à des frappes aériennes à Damas, tôt dans la journée du 10 décembre 2024. (Crédit : Omar Haj Kadour/AFP)

L’armée israélienne a déclaré avoir mené des frappes contre 480 « cibles stratégiques » en Syrie depuis la chute du régime d’Assad, ce week-end, et détruit des armes perfectionnées dont Israël craignait qu’elles ne tombent entre les mains d’éléments hostiles, à commencer par celles du Hezbollah.

Le nom donné par Tsahal à la destruction des armes de l’armée du désormais ex-régime Assad est « Flèche de Basan », référence au nom donné dans la Bible de la région composée du plateau du Golan et du sud de la Syrie.

L’armée estime avoir éliminé plus de 80 % des capacités militaires stratégiques de l’ancien régime Assad.

Les frappes, qui ont commencé samedi soir, ont dans un premier temps détruit les défenses aériennes syriennes afin de donner plus de liberté à l’armée de l’air israélienne.

Selon Tsahal, les 350 cibles ont été frappées dans tout le territoire syrien, de Damas à Tartous.

Les frappes israéliennes ont donc détruit des systèmes de défense aérienne syriens, des dépôts de missiles, des usines de fabrication d’armes, des drones, des hélicoptères, des avions de chasse, des chars, des radars, des navires de la Marine et bien plus encore, explique l’armée israélienne.

Les frappes de la marine israélienne dans la baie de Minet el-Beida et dans le port de Lattaquié, sur la côte syrienne, ont détruit 15 navires syriens, ont fait remarquer les militaires.

Tsahal a fait savoir que les dépôts de missiles détruits lors de ses frappes renfermaient notamment des projectiles à longue portée, des missiles Scud, des missiles de croisière, des missiles côte-mer.

L’armée israélienne a par ailleurs ciblé plusieurs entrepôts d’armes chimiques en Syrie lors de ses frappes, ont ajouté des membres des autorités israéliennes.

Depuis la chute du régime Assad, l’armée israélienne recherche les armes perfectionnées qui se trouvent en Syrie afin d’empêcher qu’elles ne tombent entre les mains du Hezbollah ou de toute autre force hostile susceptible de menacer Israël.

Par ailleurs, l’armée israélienne a confirmé se maintenir dans la zone tampon entre Israël et la Syrie, sur le plateau du Golan, du côté syrien de la frontière, dans le cadre de l’opération « Flèche de Basan ».

Tsahal a expliqué que son déploiement dans la zone tampon était une mesure défensive et temporaire face au chaos qui prévaut en Syrie depuis la chute du régime Assad, mais qu’elle pourrait y rester plus longtemps suivant les circonstances.

L’armée israélienne a indiqué qu’elle ne s’impliquerait pas dans les incidents survenant en Syrie et qu’elle se limiterait à des opérations défensives.

Blinken exhorte tous les pays à soutenir un processus politique « inclusif » en Syrie

Les Etats-Unis exhortent tous les pays à soutenir un processus politique « inclusif » en Syrie, a déclaré mardi le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.

« Le peuple syrien décidera de l’avenir de la Syrie. Toutes les nations doivent s’engager à soutenir un processus inclusif et transparent et à s’abstenir de toute ingérence extérieure », a affirmé M. Blinken dans un communiqué, ajoutant que les Etats-Unis « reconnaîtront et soutiendront pleinement le futur gouvernement syrien issu de ce processus ».

Syrie : 54 soldats en fuite exécutés par le groupe Etat islamique

Cinquante-quatre soldats syriens qui avaient pris la fuite pendant l’offensive des rebelles ont été exécutés par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le désert du centre du pays, a indiqué mardi une ONG.

Les 54 soldats ont été arrêtés dans le désert de la province de Homs (centre) par les jihadistes de l’EI pendant qu’ils « fuyaient (…) lors de la chute du régime de Bachar al-Assad », a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme, précisant que l’EI les avaient ensuite exécutés.

Les chefs de Tsahal et du Shin Bet s’entretiennent avec des responsables égyptiens, au Caire, au sujet des otages

Le chef d’État-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi (à gauche) et le directeur du Shin Bet, Ronen Bar, supervisent une mission de libération des otages dans la bande de Gaza, le 8 juin 2024. (Services du Shin Bet)
Le chef d’État-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi (à gauche) et le directeur du Shin Bet, Ronen Bar, supervisent une mission de libération des otages dans la bande de Gaza, le 8 juin 2024. (Services du Shin Bet)

Le directeur du Shin Bet, Ronen Bar, et le chef d’État-major de l’armée israélienne, le Lt. Gén. Herzi Halevi, se sont rendus au Caire aujourd’hui pour rencontrer des hauts responsables égyptiens, a déclaré au Times of Israel un membre des autorités israéliennes, confirmant une information donnée par le journal Walla.

Les deux sont venus parler, entre autres, des tentatives d’accord sur la libération des otages.

« Le Hamas n’a toujours pas répondu à la question de savoir s’il était prêt ou non à négocier », a indiqué le responsable.

À la barre, Netanyahu affirme que la couverture du site d’information à son sujet était si mauvaise qu’on l’appelait « Walla akbar »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à côté de son avocat, Me Amit Hadad (à gauche), au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à côté de son avocat, Me Amit Hadad (à gauche), au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Vers la fin du témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu aujourd’hui dans son procès pour corruption, celui-ci a décrit ce qu’il considérait comme une couverture hostile dont il avait fait l’objet il y a une dizaine d’années de la part du site d’information Walla.

Dans le cadre du procès le plus important intenté contre lui, le Premier ministre est accusé de corruption, de fraude et d’abus de confiance pour avoir demandé à des collaborateurs d’intervenir dans la couverture du site Walla afin de la rendre plus favorable à Netanyahu en échange d’avantages pour Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de la société de télécommunications Bezeq, propriétaire de Walla.

Les procureurs allèguent notamment que ce stratagème a été convenu lors d’un dîner en 2012, au cours duquel Netanyahu et son épouse Sara ont accueilli Elovitch.

« Il n’y a pas eu d’accord, pas de corruption, rien. Même après le dîner. »

Il soutient que Walla était à l’époque extraordinairement hostile à son égard et que la situation ne s’est pas améliorée au cours de la période suivante.

« Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelait ‘Walla Akbar’ – un jeu de mots sur l’expression arabe ‘Allah akbar’ [Dieu est grand] – ou ‘Walla Hamas’, et maintenant j’ajoute, ‘Walla Iran’ », dit Netanyahu, insinuant que l’orientation du site d’information était si marquée qu’il soutenait les ennemis d’Israël.

« Ce qui importe ici, c’est que toute cette affaire repose sur ce commentaire ridicule selon lequel un accord aurait été conclu par télépathie, alors qu’il n’a jamais eu lieu », ajoute-t-il.

« Vous avez également vu la terrible couverture médiatique dont j’ai fait l’objet. On prétend que j’ai bénéficié d’un traitement spécial. Vous m’avez demandé s’il y avait eu un changement dans le traitement de Walla à mon égard après le dîner – il n’y a eu aucun changement avant et après. »

Une réunion virtuelle des dirigeants du G7 est prévue vendredi pour parler de la Syrie

Les dirigeants des pays du G7 se réuniront virtuellement vendredi pour évoquer la situation en Syrie après la chute de Bashar al-Assad, a indiqué mardi un responsable américain.

« La Syrie fera partie des sujets abordés lors de la réunion », a indiqué ce responsable sous couvert de l’anonymat.

Outre les États-Unis, le G7 regroupe la France, le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon et l’Italie, qui en assure la présidence tournante jusqu’à la fin de l’année.

Les navires de guerre israéliens ont détruit la flotte militaire syrienne – Katz

Les navires lance-missiles israéliens ont détruit la flotte militaire syrienne lors d’une opération menée la nuit dernière dans le cadre d’une vaste campagne visant à éliminer les menaces stratégiques qui pèsent sur le pays, a déclaré le ministre de la Défense, Israel Katz, lors de sa visite d’une base de la marine à Haïfa.

Dans une déclaration, il indique que les forces israéliennes s’établissent dans la zone tampon entre la Syrie et le plateau du Golan et qu’il a ordonné la création d’une « zone défensive stérile » dans le sud de la Syrie, sans présence israélienne permanente, afin de prévenir toute menace terroriste à l’encontre d’Israël.

Le premier jour du témoignage de Netanyahu dans son procès s’achève après 5 heures

Le premier jour du témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans son procès pour corruption s’est achevé après près de cinq heures.

Il reprendra demain à 14h30 et devrait durer jusqu’au soir.

Katz aux rebelles islamistes syriens : Quiconque suit les traces d’Assad finira comme lui

Le ministre de la Défense Israel Katz en visite sur une base navale à Haïfa avec des officiers supérieurs de l'armée israélienne, le 10 décembre 2024. (Crédit : Shlomi Amsalem/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense Israel Katz en visite sur une base navale à Haïfa avec des officiers supérieurs de l'armée israélienne, le 10 décembre 2024. (Crédit : Shlomi Amsalem/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense, Israel Katz, lance un avertissement aux rebelles islamistes syriens, affirmant que toute entité représentant une menace pour Israël sera prise pour cible sans relâche.

Le lendemain de la destruction de la flotte syrienne par des missiles tirés depuis des navires de guerre, Katz s’est rendu sur une base navale à Haïfa, où des officiers supérieurs lui ont expliqué comment l’opération avait été menée.

« Tsahal a agi ces derniers jours pour attaquer et détruire les capacités stratégiques qui menacent l’État d’Israël », a déclaré Katz, en avertissant les rebelles islamistes que « quiconque suit les traces du [dictateur déchu Bashar] el-Assad finira comme Assad. Nous ne permettrons à aucune entité terroriste islamique extrémiste d’agir contre Israël depuis l’extérieur de ses frontières… Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour éliminer la menace ».

Katz a répété que l’armée israélienne est en train de créer une zone démilitarisée – sans présence israélienne permanente – au-delà de la zone-tampon qu’elle a reprise dans la région frontalière.

Les rebelles islamistes syriens nomment un chef de gouvernement transitoire

Les rebelles qui ont pris le pouvoir à Damas ont nommé un chef de gouvernement transitoire, Mohammad al-Bachir, qui assurera ses fonctions jusqu’au 1er mars 2025, a annoncé un communiqué officiel diffusé par la télévision.

Mohammad al-Bachir dirigeait jusqu’à présent le « Gouvernement de salut » du bastion rebelle d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

201 camions d’aide humanitaire sont entrés à Gaza lundi – COGAT

Un camion livrant de la farine à Beit Hanoun dans le nord de Gaza le 6 décembre 2024. (COGAT)
Un camion livrant de la farine à Beit Hanoun dans le nord de Gaza le 6 décembre 2024. (COGAT)

Le COGAT, l’organe du ministère de la Défense qui coordonne les activités israéliennes à Gaza et en Cisjordanie, indique que 201 camions transportant de l’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza hier.

Dans un communiqué, le COGAT précise que 55 de ces camions sont entrés directement dans la bande de Gaza par la porte 96, au nord de la bande, près du kibboutz Be’eri.

Il indique également que six camions-citernes de gaz de cuisine ont également été transférés dans la bande de Gaza hier.

Le pape François rencontrera le président de l’AP Mahmoud Abbas cette semaine au Vatican

Le pape François (à gauche) s'entretient avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à l'issue d'une audience privée au Vatican, le 3 décembre 2018. (Andrew Medichini / POOL / AFP)
Le pape François (à gauche) s'entretient avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à l'issue d'une audience privée au Vatican, le 3 décembre 2018. (Andrew Medichini / POOL / AFP)

Le pape François rencontrera le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, jeudi, indique le Vatican dans une note de planification.

Mahmoud Abbas se rend en Italie cette semaine, où il devrait également rencontrer le président italien Sergio Mattarella et la Première ministre Giorgia Meloni.

François et Abbas se sont rencontrés à plusieurs reprises par le passé.

Le pape s’est récemment montré très critique à l’égard de la campagne militaire menée par Israël dans le cadre du conflit en cours avec le Hamas, déclarant dans des commentaires récemment rapportés que certains experts considéraient la guerre à Gaza comme un « génocide », et assistant à l’inauguration, le week-end dernier, d’une crèche du Vatican dans laquelle l’enfant Jésus était allongé sur un keffieh, l’écharpe utilisée comme symbole national par les Palestiniens.

Netanyahu s’est dit « sidéré » d’être inculpé pour avoir tenté de contrôler les médias

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou arrivant pour témoigner dans le cadre de son long procès pour corruption, au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou arrivant pour témoigner dans le cadre de son long procès pour corruption, au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est dit avoir été « sidéré » lorsqu’il a appris qu’il faisait l’objet d’une enquête sur des allégations selon lesquelles il aurait tenté d’utiliser sa position à des fins inappropriées pour obtenir une couverture médiatique positive.

« J’ai été stupéfait lorsqu’ils m’ont demandé de participer à l’enquête, et j’ai répondu : ‘Vous êtes sérieux ? C’est dans l’acte d’accusation ? La chose démocratique la plus élémentaire ? L’obligation de diversifier les marchés ? C’est considéré comme un acte criminel ?’ », a déclaré Netanyahu lors de son témoignage dans le cadre de son procès pour corruption. « J’ai répondu : Vous êtes déconnecté. »

Netanyahu affirme avoir rencontré pour la première fois Shaul Elovitch, l’ancien dirigeant du géant des télécommunications Bezeq, qui possède le média israélien Walla, « en 1996 ou 1997… J’ai rencontré des dirigeants économiques, et il en faisait partie. Je ne le connaissais pas personnellement, mais j’ai essayé de donner à chacun la possibilité de s’exprimer ».

« Il ne s’agissait pas d’une familiarité personnelle, mais d’une familiarité distante », explique-t-il.

« Il n’y a pas eu de relations étroites. Des relations cordiales se sont nouées, mais pas au-delà. »

Dans l’une des trois affaires portées contre Netanyahu, celui-ci est accusé d’avoir autorisé des décisions réglementaires qui ont bénéficié financièrement à Elovitch en échange d’une couverture médiatique favorable de la part de Walla.

Netanyahu dit à la barre qu’il ne veut pas un « contrôle » des médias, mais une plus grande diversité d’opinions

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrivant au tribunal de Tel Aviv pour témoigner dans son long procès pour corruption présumée, à Tel-Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/Pool Photo via AP)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrivant au tribunal de Tel Aviv pour témoigner dans son long procès pour corruption présumée, à Tel-Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/Pool Photo via AP)

S’exprimant à la barre lors de son procès pour corruption, le Premier ministre Benjamin Netanyahu réfute toute tentative de contrôle des médias, mais affirme qu’il est nécessaire d’instaurer un meilleur équilibre dans ce secteur.

« Israël était plus libre en termes d’opinions au cours des premières années de l’État », déclare Netanyahu.

« Progressivement, la diversité des opinions s’est réduite, jusqu’à ce que la plupart des rédacteurs en chef et des journalistes soient issus du camp de gauche et partagent ses opinions. »

Deux des affaires de corruption visant Netanyahu l’accusent d’avoir abusé de sa position pour obtenir une couverture médiatique positive : la première, l’Affaire 2 000, l’accuse d’avoir tenté de conclure un accord avec l’éditeur du journal Yedioth Aharonot afin d’obtenir une couverture médiatique plus positive en échange d’une réglementation affaiblissant son principal rival, Israel Hayom ; la seconde, l’Affaire 4 000, le met en cause pour avoir autorisé des décisions réglementaires qui auraient bénéficié financièrement à Shaul Elovitch, actionnaire du géant des télécommunications Bezeq, en échange d’une couverture médiatique favorable de la part du site d’information Walla, dont Elovitch est également le propriétaire.

« Jusqu’à récemment, Israël disposait de médias très monocordes », affirme-t-il.

« Nous ne voulons pas prendre le contrôle des médias, nous voulons les diversifier. La chose la plus importante est d’ajouter plus de chaînes de télévision qui ne sont pas contrôlées par un seul camp, c’est ce qui est essentiel. »

Le Premier ministre affirme avoir eu des conversations au fil des ans avec de nombreuses personnalités des médias israéliens, « y compris Shaul Elovitch », au sujet des médias israéliens et de la diversité des opinions.

Syrie : le Qatar est en contact avec le groupe islamiste HTS, selon un proche des discussions

Le chef du « gouvernement du salut » du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) dans leur bastion du nord-ouest de la Syrie, Mohammed Bashir, tient une conférence de presse dans la ville rebelle d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, le 28 novembre 2024. (Crédit : Omar HAJ KADOUR / AFP)
Le chef du « gouvernement du salut » du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) dans leur bastion du nord-ouest de la Syrie, Mohammed Bashir, tient une conférence de presse dans la ville rebelle d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, le 28 novembre 2024. (Crédit : Omar HAJ KADOUR / AFP)

Le Qatar est en contact avec le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), fer de lance de l’offensive rebelle islamiste qui a fait tomber Bashar al-Assad en Syrie, a affirmé mardi à l’AFP un responsable proche des discussions.

« Les Qataris ont établi le premier canal de communication avec HTS. Les contacts entre le HTS et les diplomates qataris devraient se poursuivre dans les prochaines 24 heures avec Al-Bachir », a affirmé ce responsable sous couvert d’anonymat, en parlant de Mohammad al-Bachir, pressenti pour diriger le gouvernement de transition.

HaMahane HaMamlahti reproche aux élus d’assister au procès de Netanyahu au lieu de servir le peuple

Le député du Likud Avihaï Boaron (de gauche à droite), l'ancien député du Likud Osnat Mark, la ministre des Transports Miri Regev et le président de la Knesset Amir Ohana au tribunal de Tel Aviv avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le député du Likud Avihaï Boaron (de gauche à droite), l'ancien député du Likud Osnat Mark, la ministre des Transports Miri Regev et le président de la Knesset Amir Ohana au tribunal de Tel Aviv avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

HaMahane HaMamlahti, le parti de Benny Gantz reproche aux membres du cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu de s’être rendus à son procès pour corruption au lieu de s’occuper des habitants évacués du nord du pays qui sont en train de rentrer chez eux.

« Au lieu de se présenter ce matin pour s’occuper des habitants du nord, les ministres du gouvernement se sont présentés aujourd’hui pour s’occuper de leur place dans les primaires. Pour l’amour de Dieu, allez faire votre travail », a écrit le parti sur le réseau social X.

Parmi les ministres présents au procès figurent le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, le ministre des Communications, Shlomo Karhi, la ministre des Transports, Miri Regev, ainsi que le président de la Knesset, Amir Ohana, et d’autres parlementaires.

Syrie : l’Iran a rapatrié 4 000 ressortissants depuis la chute d’Assad, dit Téhéran

L’Iran, soutien indéfectible du dictateur syrien déchu, a rapatrié 4 000 ressortissants de Syrie depuis la prise de Damas par les rebelles islamistes et la chute de Bachar al-Assad dimanche, selon le gouvernement iranien.

« Ces trois derniers jours, 4 000 citoyens iraniens ont été rapatriés en Iran depuis la Syrie par dix vols de la compagnie Mahan Air », a indiqué mardi la porte-parole du gouvernement iranien, Fatemeh Mohajerani, interrogée sur la situation régionale.

La Turquie dénonce Israël après son incursion dans la zone tampon du Golan

Le ministre des Affaires étrangères turc Hakan Fidan arrivant pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, au siège de l'OTAN, à Bruxelles, le 3 avril 2024. (Crédit : Kenzo Tribouillard/AFP)
Le ministre des Affaires étrangères turc Hakan Fidan arrivant pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, au siège de l'OTAN, à Bruxelles, le 3 avril 2024. (Crédit : Kenzo Tribouillard/AFP)

La Turquie a dénoncé mardi la « mentalité d’occupation » d’Israël après l’incursion israélienne dans la zone tampon du Golan.

« Nous condamnons fermement l’entrée d’Israël dans la zone tampon entre Israël et la Syrie. […] En cette période sensible où apparaît la possibilité de parvenir à la paix et à la stabilité auxquelles le peuple syrien aspire depuis de nombreuses années, Israël affiche une fois de plus sa mentalité d’occupation », a affirmé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

À la barre des témoins, Netanyahu déclare qu’il a bénéficié d’une « terrible couverture médiatique » alors qu’il jonglait avec les pressions

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le début de son témoignage, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/ Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le début de son témoignage, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/ Flash90)

Lors de son témoignage à la barre du tribunal de Tel Aviv dans le cadre de son procès pour corruption, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré avoir longtemps fait l’expérience d’une couverture médiatique négative concernant des affaires nationales cruciales.

Sous l’administration de Barack Obama, dit-il, le président américain de l’époque « s’est tourné vers le monde musulman dans son discours d’apaisement au Caire. Et il a considéré l’Iran non pas comme une grande menace, mais comme une opportunité ». Netanyahu ajoute qu’il y a également eu « une demande de gel total de la construction des implantations. Une pression massive ».

« La presse en a fait une couverture épouvantable », ajoute-t-il.

« Il y a eu l’Intifada des couteaux [en 2015-2016], il y a eu les protestations sociales, à commencer par la protestation contre le [fromage] cottage [en 2011], nous devions y faire face et nous y avons fait face… nous devions faire face à Obama, à l’Iran, aux défis politiques, aux protestations sociales – ce n’est qu’un avant-goût de ce à quoi j’ai eu à faire face. »

Son épouse, « Sara, a subi un terrible assassinat moral. Elle rend visite à des patients atteints de cancer et à des soldats isolés », déclare le Premier ministre.

Netanyahu sort de la salle d’audience pour s’occuper d’une question de sécurité nationale après avoir reçu une note alors qu’il était à la barre.

Netanyahu, à la barre : « Les allégations selon lesquelles j’aurais utilisé mon poste pour mon propre plaisir sont tout simplement ridicules »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu entrant dans le tribunal de Tel Aviv au début de son audience sur les accusations de corruption, le 10 décembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/POOL/AFP)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu entrant dans le tribunal de Tel Aviv au début de son audience sur les accusations de corruption, le 10 décembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/POOL/AFP)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui comparaît dans son procès pour corruption, répond aux allégations selon lesquelles il aurait exigé du champagne et des cigares et profité de sa position pour recevoir des milliers de shekels d’avantages.

« Ce sont des mensonges. Je travaille 17 ou 18 heures par jour. Tous ceux qui me connaissent le savent », déclare-t-il.

« C’est ainsi que je travaille. Je prends mes repas à mon bureau, ce n’est pas un festin servi par des serveurs aux gants blancs. »

Netanyahu dit qu’il travaille « 24 heures sur 24 ».

« Je me couche à une ou deux heures du matin, je n’ai presque pas le temps de voir ma famille, de voir mes enfants, ce qui est un prix élevé. »

Le Premier ministre déclare qu’il lui arrive de s’asseoir avec un cigare, mais qu’il ne peut pas le fumer d’une seule traite parce qu’il le fume entre les réunions. Il ajoute : « Je déteste le champagne, je ne peux pas en boire. »

Au sujet de la période qui s’est écoulée entre ses mandats de Premier ministre, Netanyahu déclare : « J’étais libre, je suis allé avec ma famille à Disneyland, en Australie, nous avons fait des excursions, c’était génial. »

Il ajoute cependant que « le service public m’a interpellé… et je me suis demandé ce que je fais. À 50 ans, je me suis demandé ‘est-ce là le but de ma vie ? Est-ce là ce que tu as hérité de ton père ? »

Il qualifie les accusations selon lesquelles il chercherait à « s’amuser et à se distraire » de « tout simplement ridicules ».

Netanyahu : Les bouleversements en Syrie et les « 7 fronts » de la guerre « requièrent mon attention » pendant la durée du procès

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assistant à une audience de son procès pour corruption au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/POOL/AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assistant à une audience de son procès pour corruption au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/POOL/AFP)

À la barre du tribunal de Tel Aviv dans le cadre de son procès pour corruption, Benjamin Netanyahu a déclaré que les récents bouleversements en Syrie rendent encore plus difficile son témoignage en tant que Premier ministre en exercice.

« Je veux en parler, je veux témoigner », a-t-il déclaré.

Il a toutefois ajouté : « Je dirige Israël et l’État d’Israël sur sept fronts de guerre, et je pensais, et je pense toujours, que je peux faire toutes ces choses à la fois. »

« Mais il y a quelques jours, un tremblement de terre s’est produit dans notre région. »

« Nous avons déjà changé la face du Moyen-Orient, et cela a des répercussions mondiales. Cela requiert toute mon attention. Il est possible de trouver un équilibre entre les besoins du pays et les exigences du procès. »

« Si j’avais voulu une bonne presse, j’aurais pu suivre l’agenda de la gauche et je ne serais pas ici aujourd’hui ».

Il a qualifié « d’absurde le fait que toute ma vie, tout mon service public ait été à l’opposé de la recherche de l’attention et des gros titres ».

Netanyahu au tribunal : « J’attends ce moment depuis 8 ans pour dire la vérité »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à côté de son avocat, Me Amit Hadad (à gauche), au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à côté de son avocat, Me Amit Hadad (à gauche), au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Se présentant enfin à la barre dans le procès pour corruption dont il fait l’objet, le Premier ministre Benjamin Netanyahu déclare : « J’ai attendu ce moment pendant huit ans, pour dire la vérité telle que je m’en souviens, ce qui est important pour la justice. Il n’y a pas de justice sans vérité. »

S’exprimant devant le tribunal de Tel Aviv – où le procès a été déplacé du tribunal de Jérusalem pour des raisons de sécurité – Netanyahu déclare : « C’est l’occasion de dissiper les allégations portées contre moi. Ces accusations sont très absurdes et très injustes. »

Netanyahu se présente à la barre pour commencer à témoigner à son procès pour corruption

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le début de son témoignage, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/ Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le début de son témoignage, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/ Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu comparaît officiellement à la barre du tribunal de Tel Aviv pour un témoignage historique dans le cadre du procès pour corruption dont il fait l’objet.

Les avocats de la défense de Netanyahu interrogeront d’abord le Premier ministre, qui pourra alors s’étendre longuement sur la défense de ses actions, dans un processus qui durera probablement deux ou trois jours.

La majeure partie du temps passé par le Premier ministre à la barre des témoins sera ensuite consacrée au contre-interrogatoire de l’accusation.

L’ONU demande l’arrêt « des mouvements » et « des frappes » israéliennes en Syrie

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé, le 10 décembre 2024, à la fin des frappes israéliennes en Syrie, où Israël a confirmé la veille avoir détruit des dépôts militaires ces derniers jours. (Crédit : Fabrice COFFRINI / AFP)
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé, le 10 décembre 2024, à la fin des frappes israéliennes en Syrie, où Israël a confirmé la veille avoir détruit des dépôts militaires ces derniers jours. (Crédit : Fabrice COFFRINI / AFP)

L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a demandé mardi l’arrêt des frappes israéliennes en Syrie, où Israël a confirmé lundi avoir détruit au cours des derniers jours des dépôts militaires.

« Il est très inquiétant de constater des frappes et des mouvements israéliens sur le territoire syrien. Cela doit cesser. C’est extrêmement important », a déclaré M. Pedersen, lors d’une conférence de presse à Genève.

L’émissaire de l’ONU pour la Syrie a considéré mardi que le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), à l’origine de l’offensive ayant conduit à la chute de Bachar al-Assad, avait jusqu’à présent « envoyé un message positif » à la population.

« La réalité jusqu’à présent est que HTS et les autres groupes armés ont envoyé un message positif au peuple syrien », a affirmé Pedersen, en conférence de presse, soulignant qu’il fallait maintenant transformer ces paroles en actes sur le terrain.

Shlomo Karhi : le dossier contre Netanyahu s’effondrera comme un « château de cartes »

Le ministre des Communications, Shlomo Karhi, arrivant à la réunion hebdomadaire du cabinet du Premier ministre, le 10 septembre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le ministre des Communications, Shlomo Karhi, arrivant à la réunion hebdomadaire du cabinet du Premier ministre, le 10 septembre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Selon le ministre des Communications Shlomo Karhi, le dossier contre Netanyahu s’effondrera comme un « château de cartes ».

« Le Premier ministre Netanyahu ne se présente pas à l’audience en tant qu’accusé, mais en tant qu’accusateur. Nous assistons à l’effondrement des dossiers les uns après les autres, avant même qu’un seul témoin de la défense n’ait été appelé à la barre », déclare-t-il.

« La décision de forcer le Premier ministre d’Israël à témoigner pas moins de trois jours par semaine en pleine guerre est insupportable. Lorsqu’ils veulent se rendre à une fête du barreau à Eilat, ils peuvent annuler les audiences, mais pas lorsque le peuple d’Israël a besoin de son Premier ministre pour remporter une victoire totale et ramener les otages chez eux », ajoute Karhi.

« Depuis le début des enquêtes, le peuple a prouvé à maintes reprises dans les urnes qu’il croit en son Premier ministre et qu’il le soutient, et même la persécution et la fabrication d’affaires n’y changeront rien », ajoute-t-il.

Regev dénonce le procès « politique » du Premier ministre qui « nuira à la sécurité de l’État »

La ministre des Transports Miri Regev, avant le début du témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, devant le tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
La ministre des Transports Miri Regev, avant le début du témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, devant le tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

« Le tribunal devait humilier le Premier ministre, humilier l’État d’Israël et nuire à la sécurité de l’État », déclare Miri Regev, ministre des Transports, à la presse à l’extérieur du tribunal où Benjamin Netanyahu doit témoigner dans le cadre de son procès pour corruption.

« Que se passerait-il si son témoignage était repoussé de quelques mois ? », s’interroge-t-elle, arguant que tout officier ou sous-officier en réserve peut demander à reporter son procès.

Tsahal dément des informations sur une avancée de chars israéliens vers Damas

Des soldats israéliens sont assis sur un char le long de la ligne Alpha qui sépare le plateau du Golan de la Syrie, dans la ville de Majdal Shams, le 9 décembre 2024. (AP/ Matias Delacroix)
Des soldats israéliens sont assis sur un char le long de la ligne Alpha qui sépare le plateau du Golan de la Syrie, dans la ville de Majdal Shams, le 9 décembre 2024. (AP/ Matias Delacroix)

L’armée israélienne a démenti mardi des informations faisant état d’une avancée de chars israéliens vers la capitale syrienne Damas, ajoutant que les forces israéliennes étaient stationnées dans une zone tampon.

« Les informations diffusées par certains médias selon lesquelles les forces armées israéliennes avancent vers Damas ou s’en approchent sont totalement fausses », a déclaré le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adraee, sur le réseau social X.

« Les forces armées israéliennes sont stationnées dans la zone tampon et aux points de défense près de la frontière, afin de protéger les frontières d’Israël », a-t-il ajouté.

Reuters, citant deux sources de sécurité régionales et une source de sécurité syrienne, a affirmé que des troupes israéliennes avaient atteint Qatana. Il n’est cependant pas clair si l’agence de presse faisait référence au district de Qatana, dont certaines parties chevauchent la zone tampon, ou à la ville, qui se trouve à environ 25 km de Damas et à l’est de la zone tampon.

Le dossier contre Netanyahu comporte de « nombreuses failles », selon son avocat

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à côté de son avocat, Me Amit Hadad (à gauche), au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à côté de son avocat, Me Amit Hadad (à gauche), au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

L’avocat principal du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Amit Hadad, a prononcé un discours d’ouverture devant les juges de la Cour de district de Jérusalem avant le témoignage du Premier ministre. Il a déclaré que l’équipe de défense et le Premier ministre sont heureux d’avoir l’occasion de présenter la version des événements de Netanyahu, « tels qu’ils se sont produits en temps réel, et sans filtre ».

Hadad affirme qu’il y a « de nombreuses lacunes et des aspects inhabituels » dans l’acte d’accusation dans les trois cas contre le Premier ministre.

Hadad se concentre sur les allégations relatives à l’affaire 4000, dans laquelle Netanyahu est accusé d’avoir fourni à Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de Beeq, des avantages réglementaires en échange d’une couverture médiatique positive sur le site d’information Walla, dont Elovitch est également propriétaire.

Netanyahu est accusé à la fois de corruption et de fraude, ainsi que d’abus de confiance dans cette affaire.

Hadad insiste sur le fait qu’il n’y a jamais eu d’accord formel ou de dialogue entre Netanyahu et Elovitch au cours duquel ils seraient parvenus à un tel accord, et affirme que l’acte d’accusation n’allègue même pas qu’un tel accord a été convenu, mais qu’il s’agissait d’une entente informelle.

« Nous ne comprenons pas comment Netanyahu a pu bénéficier de ce traitement spécial [de la part de Walla] sans un accord », déclare Hadad.

Il affirme que d’autres hommes politiques qui ont bénéficié d’une couverture positive dans d’autres journaux après avoir contacté la rédaction de ces derniers n’ont pas fait l’objet d’accusations criminelles similaires.

Hadad insiste également sur le fait que les allégations de corruption, de fraude et d’abus de confiance par le biais d’une couverture médiatique positive sont « une nouvelle construction » et affirme que « la corruption par le biais d’une couverture médiatique n’existe pas ».

A LIRE – Etat d’Israël vs. Netanyahu : détails de l’acte d’accusation du Premier ministre

Des protestations rivales ont lieu devant le tribunal pendant le témoignage de Netanyahu

Des manifestants, avant le début du témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, devant le tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Des manifestants, avant le début du témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, devant le tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Deux groupes de manifestants, chacun fort d’une centaine de personnes, se rassemblent de part et d’autre de l’entrée du tribunal de Tel Aviv, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu commence à témoigner dans le cadre de son procès pour corruption.

La police sépare les partisans et les détracteurs du Premier ministre, qui se couvrent mutuellement dans un vacarme de slogans contradictoires.

Les parlementaires et les ministres de la coalition, arrivés pour soutenir Netanyahu, se serrent la main et prennent des selfies avec les proches du Premier ministre.

Des parents d’otages se tiennent devant le palais de justice. Maayan Sherman, la mère du soldat Ron Sherman, captif depuis le 7 octobre 2023, tient une photo de son fils sur laquelle elle a écrit : « Kidnappé à cause de Netanyahu. Assassiné par Netanyahu ».

De l’autre côté de la rue, des policiers de la garde montée sont postés, prêts à intervenir en cas de débordement.

Amit Halevi : le procès de Netanyahu est un « crime de haine » et une « guerre sainte » contre le Premier ministre

Le député Amit Halevi assiste à une réunion de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, le 18 juillet 2024. (Chaim Goldberg/ Flash90)
Le député Amit Halevi assiste à une réunion de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, le 18 juillet 2024. (Chaim Goldberg/ Flash90)

Les poursuites engagées contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu « ne sont pas un procès, c’est un crime de haine », affirme le député du Likud Amit Halevi, alors que le Premier ministre s’apprête à témoigner devant un tribunal de Tel Aviv.

Le procès contre Netanyahu est motivé par le type de « haine qui anime le djihad, la guerre sainte contre Netanyahu, les valeurs et le public qu’il représente », affirme-t-il.

« Ne vous laissez pas impressionner par les titres des journaux du matin, même les poissons morts auraient honte s’ils étaient enveloppés dans ces titres ».

Yaïr Golan : Netanyahu a « lancé une guerre contre Israël » depuis qu’il a été inculpé

Yair Golan participe à une conférence à l'Université Reichman à Herzliya, le 6 février 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Yair Golan participe à une conférence à l'Université Reichman à Herzliya, le 6 février 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Depuis son inculpation pénale en 2020, Benjamin Netanyahu « a lancé une guerre contre l’État d’Israël », a affirmé Yaïr Golan, président du parti Les Démocrates, avant le début de la déposition du Premier ministre dans le cadre de son procès pour corruption.

« À partir de ce moment, nous avons été entraînés dans cinq campagnes électorales, un coup d’État fou qui a déchiré la nation, et un massacre comme on n’en avait jamais vu depuis l’avènement du sionisme », a déclaré Golan.

Entre 2019 et 2022, Israël a organisé cinq élections législatives.

« Tous les coups bas que Netanyahu a tentés pour faire empêcher la tenue de son procès ont échoué, et il échouera également lors de l’épreuve du procès lui-même. Israël gagnera », a-t-il prédit.

La marine israélienne mène une opération de grande envergure pour détruire la flotte du régime Assad

La nuit dernière, la marine israélienne a mené une opération de grande envergure pour détruire la flotte de l’ancien régime du dictateur syrien Bashar el-Assad.

Selon des sources militaires, de nombreux navires de la marine syrienne armés de missiles mer-mer ont été détruits lors de frappes menées par des bateaux lance-missiles dans la baie de Minet el-Beida et dans le port de Lattaquié sur la côte syrienne.

Ces frappes ont été menées pour éviter que les capacités et l’armement de la marine syrienne ne tombent entre de mauvaises mains, à la suite de l’effondrement du régime Assad.

Depuis l’effondrement du régime, l’armée de l’air israélienne a mené quelque 300 frappes aériennes en Syrie, détruisant des armes de pointe et d’autres capacités qu’Israël cherche à empêcher de tomber entre de mauvaises mains.

Miki Zohar semble insinuer que le procès de Netanyahu met en danger les otages détenus à Gaza

Le député Miki Zohar (Likud) participant à une conférence à l'université Reichman, à Herzliya, le 12 juin 2022. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Le député Miki Zohar (Likud) participant à une conférence à l'université Reichman, à Herzliya, le 12 juin 2022. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Le ministre de la Culture, Miki Zohar, a semblé insinuer que le procès en cours de Netanyahu met en danger les otages détenus à Gaza, dans une déclaration publiée avant le début du témoignage du Premier ministre dans le cadre de l’affaire de corruption qui l’oppose au gouvernement.

« Le Moyen-Orient connaît des changements historiques qui ont des implications dramatiques pour la sécurité d’Israël. Nous sommes sur le point de conclure un accord crucial pour libérer nos frères et sœurs qui languissent dans les geôles du [groupe terroriste palestinien du] Hamas et Israël est au milieu d’une guerre sur sept fronts simultanés », a déclaré Zohar dans un communiqué.

« Pourquoi le système judiciaire insiste-t-il pour entraîner le Premier ministre, qui mène la campagne, dans de longues heures de témoignage, précisément maintenant ? », a-t-il demandé, qualifiant cette décision « d’absurde et d’illogique à tout point de vue ».

« Netanyahu devrait être autorisé à mener la guerre sans distraction et il y aura du temps pour tout le reste plus tard », a-t-il affirmé.

À l’extérieur du tribunal, Ben Gvir dénonce une « campagne de persécution » contre Netanyahu

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

S’exprimant devant les journalistes à l’extérieur du tribunal de Tel Aviv où Benjamin Netanyahu doit bientôt commencer à témoigner dans le cadre de son procès pénal en cours, Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a déclaré qu’il était là pour soutenir le Premier ministre, qui souffre selon lui d’une « campagne de persécution ».

Affirmant que les accusations portées contre Netanyahu sont fabriquées de toutes pièces, Ben Gvir a ajouté qu’il ne suffisait pas de s’exprimer, et il a encore appelé ses collègues ministres à proposer le renvoi de la procureure générale Gali-Baharav Miara lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres.

« Je dis quelque chose de très simple : il est clair pour tout le monde qu’elle fabrique des affaires », a-t-il déclaré.

« Cela fait plus d’un an que je demande son renvoi et je le répète, monsieur le ministre de la Justice Yariv Levin, à tous mes amis du Likud et du gouvernement de droite : je vous aime et vous apprécie, mais il est temps que le gouvernement prenne une décision à ce sujet ! »

Netanyahu arrive au tribunal pour témoigner dans son procès pour corruption

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le début de son témoignage, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le début de son témoignage, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Près de cinq ans après l’ouverture de son procès pour corruption, le Premier ministre Benjamin Netanyahu arrive au tribunal pour se présenter à la barre des témoins en tant qu’accusé afin de répondre aux questions concernant les allégations criminelles formulées contre lui dans trois affaires différentes.

Les audiences se déroulent dans une salle souterraine du tribunal de district de Tel Aviv pour des raisons de sécurité, le tribunal de district de Jérusalem n’ayant pas de dispositif de sécurité adéquat.

Au cours des derniers mois, Netanyahu a cherché à plusieurs reprises à retarder son témoignage, mais ayant épuisé tous les recours possibles, son témoignage est cette fois sur le point de commencer. Son but va être de réfuter les accusations de fraude et d’abus de confiance portées contre lui dans les trois affaires, et de corruption, l’allégation la plus grave, dans l’une d’entre elles.

Les avocats de la défense de Netanyahu interrogeront d’abord le Premier ministre, qui pourra alors longuement s’expliquer pour défendre ses actions, dans le cadre d’un processus qui durera probablement deux ou trois jours. La majeure partie du temps passé par le Premier ministre à la barre des témoins sera ensuite consacrée au contre-interrogatoire de l’accusation.

Une fois que l’accusation aura terminé son contre-interrogatoire, les avocats de la défense de Netanyahu pourront le rappeler à la barre s’ils estiment qu’il a besoin de clarifier quoi que ce soit dans son témoignage.

Les ministres et fidèles de Netanyahu Miri Regev, Shlomo Karhi et Itamar Ben Gvir sont arrivés au tribunal pour apporter leur soutien au Premier ministre. Le président de la Knesset et député du Likud, Amir Ohana, ainsi que les députés du Likud Avichay Boaron, Osnat Mark et Tali Gotliv sont également présents pour apporter leur soutien public à Netanyahu.

Le ministre de la Justice Yariv Levin qualifie « d’injustice » le procès pour corruption dans lequel Netanyahu doit témoigner aujourd’hui

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, parle avec le ministre de la Justice Yariv Levin pendant la réunion hebdomadaire de cabinet de Jérusalem, le 28 mai 2023. (Crédit :  Yonatan Sindel/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, parle avec le ministre de la Justice Yariv Levin pendant la réunion hebdomadaire de cabinet de Jérusalem, le 28 mai 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Anticipant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans son procès en cours pour corruption, le ministre de la Justice Yariv Levin a publié une déclaration qualifiant « d’injustice » les poursuites judiciaires en cours contre le Premier ministre, en particulier dans cette période, « alors que tant de choses reposent sur ses épaules ».

« Aux côtés de beaucoup, beaucoup de citoyens d’Israël, je souhaite vous donner de la force, Monsieur le Premier ministre. Je sais qu’aujourd’hui aussi, vous tiendrez debout et présenterez la simple vérité telle qu’elle est », a déclaré Levin.

Commandant des Gardiens de la Révolution : l’Iran n’est pas fragilisé par la chute d’Assad

Le chef du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, Hossein Salami, s'exprime lors d'un rassemblement devant l'ancienne ambassade des États-Unis à Téhéran, le 3 novembre 2024. (ATTA KENARE / AFP)
Le chef du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, Hossein Salami, s'exprime lors d'un rassemblement devant l'ancienne ambassade des États-Unis à Téhéran, le 3 novembre 2024. (ATTA KENARE / AFP)

Le commandant des Gardiens de la Révolution iraniens a assuré que la République islamique n’avait pas été affaiblie par la chute de son allié Bashar el-Assad en Syrie, selon les médias iraniens.

« Nous n’avons pas été affaiblis et la puissance de l’Iran n’a pas diminué », aurait déclaré Hossein Salami aux membres du Parlement lors d’une session à huis clos.

« Le renversement du régime sioniste [Israël] est toujours à l’ordre du jour », a déclaré Salami lors de la session, qui se réunit pour discuter des derniers développements en Syrie.

Salami affirme qu’il ne reste plus de forces iraniennes en Syrie.

Des manifestants anti-gouvernement rassemblés à l’entrée du tribunal où Netanyahu va témoigner dans le cadre de son procès

Des manifestants anti-gouvernement devant le tribunal de district de Tel Aviv, avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre de son procès pour corruption, le 10 décembre 2024. (Crédit : Jeremy Sharon / Times of Israel)
Des manifestants anti-gouvernement devant le tribunal de district de Tel Aviv, avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre de son procès pour corruption, le 10 décembre 2024. (Crédit : Jeremy Sharon / Times of Israel)

Une manifestation est organisée par des militants réclamant un accord sur la libération des otages et des activistes pacifiques devant le tribunal de district de Tel Aviv-Jaffa, en amont du témoignage prévu du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre de son procès pénal.

Les manifestants accusent Netanyahu de refuser de conclure un accord sur la libération des otages à des fins politiques et de poursuivre la guerre pour satisfaire ses alliés politiques ultra-nationalistes qui souhaitent établir des implantations juives dans la bande de Gaza.

À l’intérieur du palais de justice, une pléthore de médias, y compris la presse étrangère, ont installé des stations de diffusion alors que c’est la première qu’un Premier ministre en exercice témoigne à la barre dans son propre procès pénal.

Tsahal a éliminé 10 membres du Hamas impliqués dans la mort de 3 soldats lundi

De gauche à droite : Le sergent-chef Ido Zano, le sergent Omri Cohen et le sergent-chef Barak Daniel Halpern, tombés au champ d’honneur en combattant le Hamas à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, le 9 décembre 2024.. (Crédit : Armée israélienne)
De gauche à droite : Le sergent-chef Ido Zano, le sergent Omri Cohen et le sergent-chef Barak Daniel Halpern, tombés au champ d’honneur en combattant le Hamas à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, le 9 décembre 2024.. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne indique avoir éliminé 10 membres du Hamas lors d’une frappe aérienne. Ceux-ci étaient impliqués dans l’assassinat de trois soldats israéliens hier dans le nord de Gaza.

Le sergent-chef Ido Zano, le sergent-chef Barak Daniel Halpern et le sergent Omri Cohen ont été tués et 12 autres blessés à Jabaliya lorsque des agents du Hamas ont lancé des missiles antichars et ouvert le feu sur les troupes alors qu’elles s’apprêtaient à quitter la bande pour une permission.

Syrie : l’Iran condamne une « violation » du droit après l’incursion israélienne dans la zone tampon du Golan

L’Iran a condamné comme une « violation » du droit l’incursion de l’armée israélienne dans la zone tampon du Golan syrien, un territoire sous contrôle de l’ONU séparant la Syrie d’Israël et censé être démilitarisé en vertu d’un accord de 1974.

« Cette agression est une violation flagrante de la Charte des Nations unies », a fustigé le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, dans un communiqué publié lundi soir.

Des responsables syriens auraient fui au Liban avec l’aide du Hezbollah après la chute du régime d’Assad, selon une information

Une photo obtenue par le journal syrien Al-Watan montre le chef de la sécurité du régime syrien, le général Ali Mamlouk, à Damas fin juillet 2015. L'officier de renseignement de carrière et confident du président Bachar al-Assad a été nommé en juillet 2012 à la tête du bureau de la sécurité nationale syrienne. Mamlouk, né en 1946, est un musulman sunnite de Damas, qui a été une figure centrale de la sécurité syrienne pendant des décennies. (Crédit : HO / AL-WATAN NEWSPAPER / AFP)
Une photo obtenue par le journal syrien Al-Watan montre le chef de la sécurité du régime syrien, le général Ali Mamlouk, à Damas fin juillet 2015. L'officier de renseignement de carrière et confident du président Bachar al-Assad a été nommé en juillet 2012 à la tête du bureau de la sécurité nationale syrienne. Mamlouk, né en 1946, est un musulman sunnite de Damas, qui a été une figure centrale de la sécurité syrienne pendant des décennies. (Crédit : HO / AL-WATAN NEWSPAPER / AFP)

Citant des médias libanais, la chaîne publique Kann rapporte que de hauts responsables du régime syrien renversé ont traversé la frontière pour se réfugier au Liban avec l’aide du groupe terroriste Hezbollah.

Parmi les personnes qui auraient fui au Liban dans les jours qui ont précédé la chute spectaculaire du régime de Bashar el-Assad se trouveraient des membres de sa famille, des responsables des services de renseignement et des hommes d’affaire proches du dictateur, rapporte Kann.

L’ancien directeur du bureau de la sécurité nationale syrienne, Ali Mamlouk, en ferait également partie.

Mamlouk est recherché par le gouvernement libanais depuis 2012 car il est soupçonné d’avoir planifié l’assassinat de dirigeants politiques et religieux libanais, ainsi que par le gouvernement français depuis 2018 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Selon l’information, les hauts responsables syriens auraient reçu des plaques d’immatriculation libanaises et sont entrés clandestinement à Beyrouth avec l’aide d’agents du Hezbollah. Kann ajoute qu’ils se trouveraient à Dahiyeh, le bastion du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth.

Le Hezbollah condamne les frappes israéliennes en Syrie qu’il assure « soutenir »

Le Hezbollah libanais a condamné lundi l’intensification des raids aériens israéliens en Syrie et assuré qu’il « soutenait » le peuple syrien, dans son premier commentaire depuis que les rebelles islamistes ont renversé le dictateur Bashar al-Assad, allié du Hezbollah.

Dans un communiqué, le mouvement terroriste pro-iranien reproche à Israël « d’occuper davantage de territoires sur le plateau du Golan » et de « frapper et détruire les capacités défensives de l’État syrien ».

« Nous soutenons la Syrie et son peuple, et soulignons la nécessité de préserver l’unité de ce pays », ajoute-t-il.

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