Le dossier contre Netanyahu comporte de « nombreuses failles », selon son avocat
![Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à côté de son avocat, Me Amit Hadad (à gauche), au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90) Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à côté de son avocat, Me Amit Hadad (à gauche), au tribunal de Tel Aviv, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)](https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2024/12/F241210CG59-640x400-1.jpg)
L’avocat principal du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Amit Hadad, a prononcé un discours d’ouverture devant les juges de la Cour de district de Jérusalem avant le témoignage du Premier ministre. Il a déclaré que l’équipe de défense et le Premier ministre sont heureux d’avoir l’occasion de présenter la version des événements de Netanyahu, « tels qu’ils se sont produits en temps réel, et sans filtre ».
Hadad affirme qu’il y a « de nombreuses lacunes et des aspects inhabituels » dans l’acte d’accusation dans les trois cas contre le Premier ministre.
Hadad se concentre sur les allégations relatives à l’affaire 4000, dans laquelle Netanyahu est accusé d’avoir fourni à Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de Beeq, des avantages réglementaires en échange d’une couverture médiatique positive sur le site d’information Walla, dont Elovitch est également propriétaire.
Netanyahu est accusé à la fois de corruption et de fraude, ainsi que d’abus de confiance dans cette affaire.
Hadad insiste sur le fait qu’il n’y a jamais eu d’accord formel ou de dialogue entre Netanyahu et Elovitch au cours duquel ils seraient parvenus à un tel accord, et affirme que l’acte d’accusation n’allègue même pas qu’un tel accord a été convenu, mais qu’il s’agissait d’une entente informelle.
« Nous ne comprenons pas comment Netanyahu a pu bénéficier de ce traitement spécial [de la part de Walla] sans un accord », déclare Hadad.
Il affirme que d’autres hommes politiques qui ont bénéficié d’une couverture positive dans d’autres journaux après avoir contacté la rédaction de ces derniers n’ont pas fait l’objet d’accusations criminelles similaires.
Hadad insiste également sur le fait que les allégations de corruption, de fraude et d’abus de confiance par le biais d’une couverture médiatique positive sont « une nouvelle construction » et affirme que « la corruption par le biais d’une couverture médiatique n’existe pas ».
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