Au moment où Téhéran envoie des renforts en Syrie, Tsahal lui dit de ne pas livrer d’armes au Hezbollah
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Sur l’antenne de à Sky News Arabia, le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que l’armée savait que l’Iran envoyait des renforts en Syrie en réaction à l’attaque des insurgés.
« Nous suivons de près ce qui se passe en Syrie. Nous avons vu que le régime iranien envoyait des renforts en Syrie », a déclaré Hagari, selon l’armée.
Il a dit que « la Syrie appartient aux Syriens » et que « ce qui se passe en Syrie concerne la Syrie et non Israël » – mais l’armée israélienne « s’assurera que l’Iran ne fasse pas passer d’armes en contrebande au Liban et au Hezbollah ».
« Nous devons nous assurer que nous ne sommes pas menacés. Nous sommes un pays souverain et nous veillerons à ce que les armes iraniennes ne passent pas en contrebande pour finir entre les mains du Hezbollah », a-t-il ajouté.
« Le Hezbollah a été vaincu lors des combats et nous devons nous assurer qu’il ne reçoive pas d’armes de l’Iran via la Syrie », a poursuivi Hagari.
« S’ils tentent de le faire, alors nous agirons en conséquence », a-t-il ajouté.
S’agissant du cessez-le-feu avec le Hezbollah, Hagari a déclaré : « Le peuple libanais et le gouvernement libanais doivent s’assurer que ces endroits, à Beyrouth comme dans le sud-Liban, soient exempts d’armes – ni dans les maisons, ni dans les jardins, ni dans les chambres d’enfant ».
« Nous sommes attachés à l’accord de cessez-le-feu. Soixante jours, c’est une étape destinée à s’assurer que le Hezbollah ne présente plus de menace et ne viole pas l’accord, comme cela s’est produit en 2006. Le gouvernement libanais et les forces de la FINUL doivent aussi faire leur part du travail : c’est dans leur intérêt. Nous avons besoin de cette période pour nous assurer qu’il n’y a plus de bases terroristes là-bas », a-t-il conclu.