Blinken souligne la nécessité d’un État palestinien auprès de ses homologues saoudien, émirati et qatari
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken souligne la nécessité de créer un État palestinien lors d’un appel téléphonique avec ses homologues d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Qatar pour discuter de la guerre entre Israël et le Hamas.
Les États-Unis ont intensifié leur discours en faveur d’une solution à deux États depuis le début de la guerre, espérant que le retrait potentiel du Hamas de Gaza ouvrirait la voie à un éventuel retour de l’Autorité palestinienne, ce qui permettrait de mieux unir l’enclave à la Cisjordanie et de jeter les bases d’une solution à deux États avec Israël.
Israël a toutefois rejeté cette idée, Netanyahu soulignant qu’il ne permettra pas à l’Autorité palestinienne, sous sa forme actuelle, de revenir à Gaza.
Lors de son entretien avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud, Blinken s’est également félicité de l’accord sur les otages qui devrait être mis en œuvre dans le courant de la semaine et qui permettra d’instaurer une trêve d’au moins quatre jours au cours de laquelle les deux parties ont convenu d’acheminer de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Lors de son appel avec le premier ministre et ministre des affaires étrangères du Qatar, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, Blinken l’a remercié pour les efforts qu’il a déployés afin de négocier l’accord sur les otages, et les deux hommes ont discuté des efforts visant à accroître le flux d’aide vers Gaza, selon le communiqué de presse américain. Ils ont également souligné la nécessité de faire sortir les ressortissants étrangers de Gaza.
Depuis mardi, 800 citoyens américains, résidents permanents et leurs familles ont réussi à quitter Gaza, mais il reste encore 1 200 personnes dans ces catégories.
Lors de son appel avec le ministre émirati des affaires étrangères, le cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, les deux hommes ont discuté des efforts à déployer pour accroître l’aide à Gaza tout en évitant que le conflit ne s’étende. Les deux hommes ont également « affirmé leur engagement commun à construire une région plus sûre et plus prospère », selon le communiqué des États-Unis.