Des journalistes disent avoir été visés par des frappes israéliennes au sud du Liban, un caméraman d’Al Jazeera blessé
Des journalistes se trouvant dans le sud du Liban affirment avoir été visés par des frappes israéliennes qui, selon la chaîne qatarie Al Jazeera, auraient légèrement blessé leur photographe. Un maire local et les médias d’État libanais corroborent le récit des journalistes sur cet incident transfrontalier.
Contactée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas voulu commenter dans l’immédiat ces frappes. L’armée israélienne a déclaré avoir répondu par des tirs d’artillerie contre des sources d’attaques de missiles et de roquettes sur le nord d’Israël.
Une dizaine de journalistes de plusieurs médias ont déclaré qu’ils se trouvaient sur place pour inspecter les dégâts causés par les bombardements israéliens, et qu’ils assuraient leur couverture médiatique depuis la ville frontalière de Yarun lorsque les frappes ont eu lieu.
Al Jazeera a affirmé que son photographe Issam Mawasi avait été « légèrement blessé par les bombardements israéliens ».
« Le véhicule de diffusion d’Al Jazeera a également été endommagé lors de l’attaque. La frappe a eu lieu alors qu’un groupe de journalistes parcourait la région », indique un reportage sur le site Internet de la chaîne qatarie anti-israélienne.
Le chef du bureau d’Al Jazeera au Liban, Mazen Ibrahim, a accusé Israël d’avoir « ciblé directement » le groupe, ajoutant que les journalistes se trouvaient dans une zone dégagée.
« Les forces d’occupation israéliennes n’hésitent pas à s’en prendre directement aux journalistes », a-t-il accusé.