Des manifestants appellent HaMahane HaMamlahti à quitter le gouvernement en l’absence d’un accord sur les otages
Des manifestants anti-gouvernementaux se rassemblent pour la deuxième semaine consécutive devant le domicile du chef du parti HaMahane HaMamlahti Benny Gantz, lui demandant de quitter le gouvernement en l’absence d’un accord sur la libération de plus des 133 otages détenus par des groupes terroristes à Gaza depuis le 7 octobre.
Un manifestant brandit un drapeau israélien rouge et blanc, tandis que d’autres brandissent des pancartes « Exit », pour demander à Gantz de quitter le gouvernement.
Une autre pancarte brandie lors de la manifestation montre le président américain Joe Biden, le premier ministre Benjamin Netanyahu et Gantz, avec les titres respectifs « Le bon, le mauvais et le nada ». Selon un communiqué du Mouvement pro-démocratique israélien, les manifestants accusent le gouvernement d’une « série d’échecs, à commencer par l’enlèvement de soldats et de civils de Tsahal par le Hamas, le 7 octobre ».
Ils accusent également le gouvernement de négliger le sort des Israéliens déplacés dans le nord et le sud du pays, et déplorent « l’absence de stratégie décisive contre le Hamas malgré le coût élevé en vies humaines et les dommages subis par le front intérieur israélien ».
Les manifestants réitèrent leur appel à Gantz et à son parti, HaMahane HaMamlahti, de se retirer du gouvernement de guerre « dirigé par Netanyahu et [le ministre d’extrême droite Itamar] Ben Gvir » en l’absence d’un accord sur la libération des otages.
On estime que 129 des 253 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, mais certains ne sont plus en vie. 105 civils ont été libérés au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre, et quatre otages ont été remis en liberté avant la trêve. Trois otages, dont une soldate, ont été secourus vivants par les forces israéliennes, et les corps de 12 otages ont également été récupérés, dont trois ont été tués par erreur par l’armée lors d’un incident tragique en décembre.