Enquête ouverte après l’envoi d’une gerbe funéraire à la famille de l’otage Liri Albag, considérée comme vivante
La police a ouvert une enquête après le dépôt d’une gerbe funéraire à l’entrée de l’habitation de la famille de l’otage Liri Albag.
Une note était attachée aux fleurs, disant : « Que sa mémoire soit une bénédiction ; nous savons tous que le pays est plus important ».
Albag, 19 ans, avait été prise en otage le 7 octobre et elle est encore à Gaza, aux côtés de près de 130 autres captifs. Elle est considérée comme vivante et d’anciens otages qui avaient été libérés pendant la trêve de novembre ont indiqué qu’ils l’avaient vue et qu’elle avait été forcée d’aller dans différentes habitations de familles gazaouies pour faire la cuisine et le ménage.
S’exprimant auprès du site d’information Walla, la sœur de Liri, Roni Albag, a indiqué que la famille ignorait qui avait envoyé la gerbe et que lorsqu’elle avait été trouvée, elle avait été emmenée au commissariat de police par un agent de la sécurité locale pour que la famille ne puisse pas la voir.
« Mais qui oserait envoyer une gerbe funéraire à notre famille alors que nous savons qu’elle est en vie ? », a interrogé Roni. « Je ne trouve pas les mots, c’est horrible et ça me rend malade ».
משפחתה של לירי אלבג שחטופה בעזה, קיבלה לביתה גלגל פרחים של הלוויות עם המילים- יהי זכרה ברוך, כולנו יודעים שהמדינה היא החשובה ביותר.
אלי אמר הבוקר- אני בקריסה, אין לי מילים.
אין מילים.
המשטרה פתחה בחקירה. pic.twitter.com/xuT7Tu0gQe— Michal Peylan • מיכל פעילן (@michalpeylan) April 7, 2024