Guterres rencontre le Premier ministre qatari pour discuter financement de l’UNRWA, pause humanitaire et accord sur les otages

Le chef des Nations unies a évoqué les efforts livrés en faveur de la fin de la guerre dans la guerre qui oppose Israël au Hamas à Gaza, de la libération des otages et du soutien à apporter aux opérations humanitaires au sein de l’enclave côtière avec le Premier ministre du Qatar, a fait savoir le porte-parole des Nations unies.
La rencontre entre le secrétaire-général Antonio Guterres et le Premier ministre Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani a eu lieu alors que les États-Unis, le Qatar, l’Égypte et d’autres négocient actuellement une nouvelle pause humanitaire et la libération des otages – et alors que 16 pays ont suspendu leur financement à l’agence chargée des réfugiés palestiniens au sein des Nations unies, l’UNRWA, en raison des accusations lancées contre une dizaine de ses employés qui auraient ainsi pris part au massacre commis par le Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre.
Alors qu’il lui était demandé si le Premier ministre qatari avait offert de nouveaux financements à l’UNRWA, le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a répondu que « je pense que la question du financement humanitaire a été discutée dans une atmosphère très positive et je vais en rester là ».
Un dossier qui aurait été partagé par Israël avec plusieurs pays montre que 12 employés de l’agence ont pris part à l’assaut meurtrier qui avait fait près de 1 200 morts dans les communautés du sud d’Israël – les terroristes avaient aussi enlevé 253 personnes, prises en otage à Gaza. Selon les accusations contenues dans ce dossier, l’un des douze hommes employés était un professeur de l’UNRWA armé d’un missile anti-tank et un autre enseignant aurait filmé l’enlèvement d’un otage amené dans la bande.
Un autre employé, professeur dans une école élémentaire, aurait été un commandant du Hamas, participant au massacre commis dans le kibboutz Beeri tandis qu’un homme qui était travailleur social au sein de l’organisation de l’ONU aurait aidé à kidnapper le corps sans vie d’un soldat, le 7 octobre.
Sur les douze employés concernés, sept auraient été des enseignants, deux des conseillers d’éducation et les autres auraient été chargés de la gestion des entrepôts d’aide humanitaire.