Halevi appelle à laisser les clivages politiques en dehors des cimetières militaires
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, a pris la parole lors de la cérémonie d’ouverture de Yom HaZikaron au mur Occidental, dans la Vieille Ville de Jérusalem, en disant qu’il espère que la controverse sur la réforme du système judiciaire restera en dehors des cimetières militaires.
« Demain, nous nous tiendrons dans les cimetières aux côtés des familles [endeuillées]. Je souhaite qu’en ce jour, qui est le plus important, nous soyons fidèles à notre héritage et que nous nous consacrions exclusivement à la solitude avec le souvenir de ceux qui sont tombés au champ d’honneur et avec la douleur de leur disparition. Par-dessus tout, et au-delà de toute controverse », a dit Halevi.
« La controverse est peut-être le plus beau cadeau que le peuple juif ait fait à l’humanité. Le peuple d’Israël porte Hillel et Shammaï depuis environ 2 000 ans », a expliqué Halevi, faisant référence à deux écoles de pensée juive.
« Dans la Guemara, il est dit que bien que Beit Shammaï et Beit Hillel aient été divisés, ils ne se sont pas abstenus de se marier l’un avec l’autre. Pour vous enseigner que l’affection et l’amitié profonde sont nécessaires pour accomplir le dicton : ‘Ils aimaient la vérité et la paix’. »
L’expression biblique hébraïque est généralement utilisée en guise de conclusion pour appeler au compromis, à la communication positive ou à la compréhension mutuelle, même si le différend persiste.