Herzog s’entretient avec Harris et salue le soutien des États-Unis au « droit et au devoir d’Israël de se défendre »
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le président Isaac Herzog s’est entretenu avec la vice-présidente américaine Kamala Harris dans la journée de dimanche, ont indiqué leurs bureaux respectifs.
« J’ai eu le plaisir de m’entretenir ce soir avec la vice-présidente américaine Kamala Harris, qui a souligné l’engagement inébranlable du président américain Joe Biden, ainsi que le sien et celui de l’administration, en faveur du bien-être et de la sécurité de l’État d’Israël », a indiqué Herzog sur Twitter.
« Je l’ai remerciée pour le soutien continu des Etats-Unis au droit et au devoir d’Israël de se défendre – sur toutes ses frontières. Je l’ai également remerciée pour les efforts continus des États-Unis afin que tous les otages rentrent chez eux, ce qui doit être une priorité urgente pour le monde entier », ajoute-t-il.
Le communiqué de la Maison Blanche reprend les mêmes éléments et précise que Kamala Harris « a réitéré notre soutien inébranlable à Israël et à son droit de se défendre face aux menaces du Hamas, et elle a de nouveau condamné le Hamas en tant qu’organisation terroriste barbare qui a perpétré un horrible massacre le 7 octobre et s’est livrée à des violences sexuelles brutales ».
Herzog et Harris ont « discuté des efforts visant à empêcher que le conflit à Gaza ne s’étende à l’ensemble de la région, y compris au Liban et à la mer Rouge ».
Ils ont également « parlé du passage à des opérations de moindre intensité à Gaza, de la libération de tous les otages, de l’importance de protéger la vie des civils et d’accroître l’aide humanitaire à Gaza », indique le communiqué de la Maison Blanche, ajoutant qu’ils ont également « discuté de la planification en cours pour l’après-conflit à Gaza et des progrès réalisés sur ce front ».
Harris « a réitéré les positions américaines, notamment sur le fait qu’Israël doit être en sécurité, qu’il ne doit pas y avoir de déplacement forcé des Palestiniens de Gaza et que les Palestiniens doivent avoir un horizon politique prometteur », indique la Maison-Blanche, ajoutant que le vice-président « a également réitéré que les États-Unis souhaitent voir un Moyen-Orient plus intégré, plus connecté et plus prospère ».