Heurts entre la police et des haredim tentant de pénétrer dans une zone militaire fermée sur le mont Meron
Les forces de police israéliennes se sont violemment opposées à des foules de Juifs ultra-orthodoxes – ou haredim – sur le mont Meron plus tôt aujourd’hui, après que des centaines de pèlerins ont tenté d’atteindre la tombe de Rabbi Shimon Bar Yochaï pour marquer la fête juive de Lag BaOmer, bien que la région ait été déclarée zone militaire fermée, en raison des tirs de roquettes du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
Après avoir été informés qu’ils ne pouvaient pas entrer dans l’enceinte, les médias israéliens rapportent qu’ils ont tenté de forcer les barrages de police et que certains ont vandalisé les alentours.
Dans une vidéo qui circule sur Internet, on peut voir un membre de la police des frontières répondre à la foule par la force. On y voit notamment un policier gifler un homme avant de sortir son arme et de tirer des coups de semonce.
Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, qui supervise les forces de police israéliennes, a écrit dans un post sur X qu’il a exigé un compte-rendu détaillé de tous les cas de violences policières survenues sur le site religieux.
האלימות הקשה מירון: שוטר מכה באלימות אזרח ולאחר מכן לכאורה יורה באוויר. איזו הזיה. pic.twitter.com/l6hKAxMPLJ
— אבי מוסקוב Avi moskoff (@AviMoskov) May 26, 2024
« Je condamne fermement les cas de violence policière contre les citoyens », a-t-il écrit, ajoutant que ceux qui ont agi violemment seront tenus de rendre compte de leurs actes.
En réponse aux accusations de violence, la police israélienne déclare dans un communiqué que dix-neuf officiers ont dû être soignés à la suite des affrontements.
« Depuis ce matin, des milliers de personnes se sont rendues dans l’enceinte du tombeau en violant les ordres du Commandement du Front intérieur et la loi », peut-on lire dans le communiqué de la police.
« Dix-neuf officiers de police ont été pris en charge médicalement après que des barres de fer, du verre et divers objets leur ont été lancés », poursuit le communiqué, qui ajoute que « jusqu’à présent, plus de 1 000 personnes non autorisées ont été expulsées du site et des milliers d’autres ont été bloquées sur les routes qui y mènent ».
La police ajoute qu’un agent de la police des frontières qui a été vu en train d’attaquer un homme âgé dans une vidéo a été relevé de ses fonctions jusqu’à la fin de l’enquête.