La trêve entre en vigueur ; le pays anxieux attend la libération des otages à 16h
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
La trêve de quatre jours négociée par le Qatar entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur à 7 heures ce matin.
Les heures précédant le cessez-le-feu temporaire ont été marquées par le déclenchement des sirènes de roquettes dans les villes israéliennes frontalières de Gaza et par des signalements de bombardements intenses menés par Tsahal dans toute la bande de Gaza, l’armée cherchant à faire avancer autant que possible sa mission contre le Hamas durant les dernières heures précédant la trêve.
À 16 heures, 13 otages détenus à Gaza devraient être libérés ; Israël relâchera ensuite un nombre non précisé de prisonniers palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes, indiquent les médiateurs qataris.
Dans les quatre prochains jours, au moins 50 femmes et enfants devraient être libérés, laissant environ 190 otages aux mains des terroristes palestiniens.
Au cours de la même période, 150 prisonniers palestiniens – pour la plupart des femmes et des mineurs, certains condamnés pour tentative de meurtre – devraient être libérés.
L’accord prévoit des mesures visant à encourager la libération d’autres otages, Israël ayant accepté de prolonger la trêve d’un jour pour chaque dizaine d’otages supplémentaires libérés par le Hamas.
L’accord permettra également de faire parvenir du carburant et de l’aide humanitaire à Gaza pendant la trêve, qui sera la première cessation des combats depuis que le Hamas a déclenché la guerre, il y a près de sept semaines, lorsque ses terroristes ont déferlé sur le sud d’Israël le 7 octobre, massacrant quelque 1 200 personnes, dont la plupart étaient des civils, et prenant 240 otages.