Le G7, sans mentionner directement le mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahu, déclare qu’il n’y a pas d’équivalence entre Israël et le Hamas
FIUGGI, Italie – Une déclaration commune des ministres des Affaires étrangères du Groupe des Sept (G7) devait éviter de mentionner le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) émis contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu, après les efforts des hôtes italiens pour trouver une position commune à ce sujet.
L’Italie, qui préside actuellement le G7, avait déclaré lundi qu’elle souhaitait essayer de forger une position commune sur le mandat d’arrêt de la CPI lors d’une réunion de deux jours qu’elle a organisée dans la ville thermale de Fiuggi et qui s’est achevée aujourd’hui.
Un projet de déclaration finale devant résulter des discussions, examiné par Reuters, ne nomme pas directement la CPI ni ses décisions.
« Dans l’exercice de son droit à la défense, Israël doit se conformer pleinement aux obligations qui lui incombent en vertu du droit international en toutes circonstances, y compris le droit international humanitaire. »
« Nous réitérons notre engagement envers le droit international humanitaire et nous nous conformerons à nos obligations respectives », ajoute la déclaration, soulignant « qu’il ne peut y avoir d’équivalence entre le groupe terroriste [palestinien du] Hamas et l’État d’Israël ».