Les destructions israéliennes visant à faire d’une partie de Gaza une « zone tampon » constituent un « crime de guerre »

Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Turk, s'exprime lors d'une conférence de presse au Caire, le 8 novembre 2023. (Crédit : Khaled DESOUKI / AFP)
Le chef des droits humains de l’ONU a estimé jeudi que les destructions par l’armée israélienne de bâtiments dans la zone frontalière avec Israël à Gaza, dans le but de constituer une « zone tampon », constituaient un « crime de guerre ».
« Les destructions visant à créer une +zone tampon+ pour des raisons de sécurité ne répondent pas aux critères (…) du droit humanitaire international », a déclaré Volker Türk dans un communiqué, soulignant que la « destruction massive de bâtiments, qui n’est pas justifiée par des impératifs militaires et qui est exécutée de manière arbitraire (…) constitue un crime de guerre ».