Les familles des otages de Gaza accusent le gouvernement de les avoir abandonnés
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Le porte-parole des familles d’Israéliens disparus et retenus captifs à Gaza a fustigé le gouvernement, l’accusant d’avoir abandonné les otages après avoir déclaré qu’il ne s’engagerait pas dans des négociations.
Ronen Tzur, chef du « Quartier général des familles », a déclaré lors d’une conférence de presse à Tel Aviv que, si Israël ne négociait pas avec des ennemis qui veulent détruire Israël – selon la déclaration faite plus tôt par le conseiller à la sécurité nationale Tzachi Hanegbi –, alors le gouvernement abandonnerait, dans les faits, les captifs.
Tzur a indiqué que les familles attendaient des éclaircissements sur la déclaration de Hanegbi.
Les intervenants à la conférence de presse, dont le Dr. Hagai Levine et le diplomate Eviatar Manor, exigent une réponse du gouvernement et de la Croix-Rouge dans les prochaines heures. Levine et Manor ont souligné tous deux la nécessité d’offrir des soins médicaux immédiats aux captifs.
« Il est essentiel que cela soit fait maintenant, ce soir, immédiatement », a déclaré Manor.
Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que l’armée avait jusqu’à présent informé les familles de 126 otages que leurs proches étaient détenus dans la bande de Gaza.
Le Hamas et le Jihad islamique affirment détenir 130 otages dans la bande de Gaza, mais certaines sources estiment leur nombre à au moins 200.
Le Hamas a également déclaré que toute négociation sur un échange de prisonniers n’aurait lieu qu’après la fin des combats.