Mandats d’arrêt contre des Israéliens : une telle initiative de la CPI serait « sans foi ni loi », dit le président de la Chambre américaine

Les membres du Congrès américain, des deux côtés de la sphère politique, ont averti la Cour pénale internationale que Washington pourrait répondre si la Cour devait émettre des mandats d’arrestation à l’encontre de hauts-responsables israéliens, a signalé Axios.
Le site a noté qu’une législation sur le sujet était déjà en cours d’élaboration, citant le président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre, Michael McCaul, un républicain du Texas, qui serait dans l’attente d’un projet de loi prévoyant de sanctionner les officiels de la CPI et qui aurait dit : « Nous espérons que nous n’en arriverons pas là ».
De son côté, le président de la chambre américaine, Mike Johnson, a dénoncé l’intention présumée de la Cour d’émettre des mandats d’arrêt dans le cadre de la guerre à Gaza.
« Il est désolant que la Cour pénale internationale soit, semble-t-il, en train de planifier l’émission de mandats d’arrêt sans fondement et illégitimes contre le Premier ministre Netanyahu et contre d’autres hauts-responsables israéliens », a indiqué Johnson dans un communiqué.
« Une telle initiative sans foi ni loi viendrait saper directement les intérêts des États-Unis en matière de sécurité nationale. Si elle devait ne pas être défiée par l’administration Biden, la CPI se doterait d’un pouvoir sans précédent concernant l’émission de mandats d’arrestation contre les leaders politiques américains, contre les diplomates américains, contre les personnels militaires américains, mettant donc ainsi en péril l’autorité souveraine de notre pays », a ajouté Johnson.