Washington: la décision de retarder l’accord sur les otages a été prise conjointement par Israël, le Qatar et l’Égypte
Un haut fonctionnaire américain a déclaré à CNN que la décision de retarder la mise en œuvre de l’accord sur les otages d’un jour, jusqu’à vendredi, avait été prise par Israël, le Qatar et l’Égypte, et que les États-Unis avaient été mis au courant.
Le fonctionnaire a déclaré qu’il fallait plus de temps pour finaliser les détails et « minimiser les problèmes », rapporte CNN.
Selon l’accord, le Hamas libérera 50 otages israéliens – des enfants, leurs mères et d’autres femmes – en échange d’une accalmie de quatre jours dans les combats et de la libération de 150 prisonniers palestiniens, femmes et mineurs.
Selon le responsable américain, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour l’instant, car Israël n’a pas encore reçu les noms du premier groupe d’otages à libérer, ce qui était attendu mercredi soir. Il a ajouté qu’il y aurait lieu de s’inquiéter si aucune liste n’était encore disponible jeudi soir.
Un peu plus tôt, la porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, Adrienne Watson, avait insisté sur le fait que l’accord allait se poursuivre et qu’il serait, « si tout va bien », mis en œuvre vendredi matin.
« L’accord a été conclu et reste conclu », a assuré Mme Watson dans un communiqué. « Les parties sont en train de régler les derniers détails logistiques, en particulier pour le premier jour de mise en œuvre. »
« Nous pensons que rien ne doit être laissé au hasard au moment où les otages commencent à rentrer chez eux », a ajouté Watson. « Notre objectif premier est de veiller à ce qu’ils soient ramenés chez eux en toute sécurité.
« C’est en bonne voie et nous espérons que la mise en œuvre commencera vendredi matin.
Un responsable israélien avait précédemment attribué le retard aux parties qui n’avaient pas encore signé un document consacrant l’accord, tandis qu’une deuxième source a déclaré au Times of Israel que le mécanisme de libération des otages n’avait pas encore été finalisé et que le Hamas n’avait pas encore fourni une liste du premier groupe d’otages qu’il prévoyait de libérer, comme prévu.