Israël en guerre - Jour 537

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Rassemblements et émotions en France après les funérailles en Israël de la famille Bibas

De nombreux bâtiments officiels à Paris et en région ont été illuminés en orange, en hommage à Shiri, Ariel et Kfir Bibas, assassinés par le Hamas en captivité et enterrés mercredi en Israël

La colonnade du Palais-Bourbon de l'Assemblée nationale française, éclairée en orange en hommage aux otages assassinés Shiri, Ariel et Kfir Bibas, à Paris, le 26 février 2025. (Crédit : X / @AssembleeNat / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
La colonnade du Palais-Bourbon de l'Assemblée nationale française, éclairée en orange en hommage aux otages assassinés Shiri, Ariel et Kfir Bibas, à Paris, le 26 février 2025. (Crédit : X / @AssembleeNat / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

De nombreux bâtiments officiels à Paris et en région ont été illuminés en orange et des mobilisations ont eu lieu dans toute la France, quelques heures après les funérailles de Shiri Bibas et ses deux jeunes fils, enlevés lors du pogrom du 7 octobre perpétré par le Hamas et tués en captivité à Gaza. La famille était devenue le symbole de la tragédie des otages israéliens.

Portant des ballons orange, 1 600 personnes, selon la police, se sont réunies dans le silence mercredi soir à Marseille.

Au pied du stade Vélodrome, Victoria Attia, commerciale de 35 ans, raconte avoir pleuré toute la journée en voyant les images des obsèques : « C’était terrible, insoutenable, on est un petit peuple mais une grande famille », raconte-t-elle à l’AFP.

Portant un drapeau israélien, elle avait mis une longue robe orange. D’autres portaient un foulard ou un chapeau de cette même couleur, en écho aux cheveux roux de Kfir et Ariel Bibas, 8 mois et demi et 4 ans au moment de leur enlèvement, dont les corps ainsi que celui de leur mère Shiri ont été restitués à Israël par le mouvement terroriste palestinien du Hamas.

Delphine Luzon, assistante maternelle de 54 ans, confie elle son sentiment de solitude en tant que juive en France : « C’est quand même grave, le monde tourne à l’envers. Je me suis rendue malade en voyant le sort de la famille Bibas et autour de moi, pas un mot, ne serait-ce que des voisins de palier ».

« Cette cérémonie visait à partager la douleur de la famille Bibas et du peuple d’Israël. On peine à trouver les mots face à l’indicible, donc ce fut un rassemblement silencieux », juste ponctué de la lecture des mots de Yarden Bibas, le père enlevé en même temps que sa famille et revenu seul vivant, a expliqué à l’AFP Fabienne Bendayan, présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Marseille-Provence.

« On a eu le bonheur que ceux qui se sont présentés ce soir n’étaient pas que de la communauté. Ça a réchauffé le cœur », a-t-elle ajouté.

Dans la foule étaient notamment présents le maire divers gauche de Marseille Benoît Payan et la présidente de la métropole divers droite Martine Vassal.

D’autres rassemblements se sont organisés mercredi soir ailleurs en France, et des bâtiments officiels se sont illuminés d’orange, comme l’Hôtel de ville de Strasbourg et de Nice ou l’Assemblée nationale à Paris ou, à Lyon, le palais de justice.

Un rassemblement a également eu lieu sur la place du Trocadéro, en face de la tour Eiffel, où des ballons oranges ont été lâchés par les participants.

En région, de nombreux bâtiments officiels se sont également illuminés en orange mercredi soir pour soutenir la famille Bibas, et plus généralement la cause défendue par les familles d’otages et de disparus israéliennes qui appellent à un accord qui permettrait de libérer tous les otages restants d’un coup.

C’est le cas notamment de l’Hôtel de ville de Limoges, du siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ou encore de l’Hôtel de la région Hauts-de-France.

Dans le monde entier aussi, des monuments se sont parés d’orange en hommage à la famille Bibas.

Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent encore 59 otages, dont 58 des 251 enlevés par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2004. Parmi eux se trouvent les corps d’au moins 35 personnes dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne.

Le Hamas a jusqu’à présent libéré 30 otages – 20 civils israéliens, cinq soldats et cinq ressortissants thaïlandais – et les corps de huit captifs israéliens tués lors d’un cessez-le-feu qui a débuté en janvier. Le groupe terroriste a libéré 105 civils lors d’une trêve d’une semaine fin novembre 2023, et quatre otages ont été libérées avant cela au cours des premières semaines de la guerre.

Huit otages ont été sauvés de leur captivité par des soldats en vie, et les corps de 41 autres ont également été retrouvés, dont trois tués par erreur par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs ravisseurs, ainsi que le corps d’un soldat tué en 2014.

Le corps d’un autre soldat tué en 2014, le lieutenant Hadar Goldin, est toujours détenu par le Hamas et est compté parmi les 59 otages.

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