Après les feux, une conférence américano-israélienne à Stanford pour comparer les points de vue sur le climat
Des experts des États-Unis et d'Israël, en particulier de Los Angeles et de Tel Aviv, compareront leurs notes, leurs conclusions et leurs suggestions en matière de résilience climatique
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

À la suite des incendies dévastateurs survenus en Israël et en Californie, des experts des États-Unis et d’Israël, en particulier de Los Angeles et de Tel-Aviv, compareront leurs notes, leurs conclusions et leurs suggestions en matière de résilience climatique à l’université de Stanford à la fin du mois.
L’événement, qui se déroulera les 29 et 30 mai, réunira une cinquantaine d’intervenants.
Steven Chu, physicien lauréat du prix Nobel et secrétaire d’État américain à l’Énergie sous l’ère Obama, sera l’invité d’honneur du dîner d’ouverture.
La conférence sera présidée par le professeur Alon Tal, de l’université de Tel Aviv, qui a été professeur invité à l’université de Stanford l’année dernière. Tal espère que cet événement, axé sur la résilience climatique et la politique des collectivités locales, contribuera à normaliser à nouveau la présence d’Israël sur les campus américains et permettra à des experts israéliens de se pencher sur un sujet auquel Israël peut apporter une contribution précieuse.
En raison du dérèglement climatique, les incendies de forêt devraient être plus fréquents, plus intenses et durer plus longtemps.
« Le sujet lui-même ne pourrait pas être plus urgent », explique Tal. « Après les incendies de Los Angeles et celui de Yom HaAtsmaout qui a paralysé le centre d’Israël, il est essentiel d’accorder une plus grande attention à la préparation des villes aux défis que la crise climatique imposera de plus en plus. »
« Tel Aviv a été active et créative à cet égard. Elle est membre du célèbre réseau mondial C-40 de villes soucieuses du climat. Il en va de même pour Los Angeles. Réunir à Stanford les meilleurs experts de Los Angeles et de Tel-Aviv semblait donc une bonne idée, et au fur et à mesure que nous avancions, la conférence prenait une dimension nationale », explique-t-il.
La participation est gratuite pour le public et les repas sont compris dans l’inscription.
Aucune décision n’a été prise pour le moment concernant une éventuelle retransmission en ligne de l’évènement.