Israël en guerre - Jour 365

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Au moins 8 blessés par des missiles antichars et des drones du Hezbollah tirés sur le nord

Selon le groupe terroriste libanais, 25 éléments ont été tués dans les récentes explosions d'appareils de communication ; de faux messages d'alerte ont été envoyés à des Israéliens

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Des soldats israéliens évacuant des personnes gravement blessées lorsqu'un missile tiré depuis le Liban a touché la zone de Ramim Ridge, à proximité de la frontière israélienne avec le Liban, le 19 septembre 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)
Des soldats israéliens évacuant des personnes gravement blessées lorsqu'un missile tiré depuis le Liban a touché la zone de Ramim Ridge, à proximité de la frontière israélienne avec le Liban, le 19 septembre 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)

Au moins huit personnes en Israël ont été blessées jeudi dans une attaque au missile guidé antichar à la frontière du Liban, revendiquée par le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, tandis que d’autres ont été blessées dans une frappe de drone ultérieure.

Le centre hospitalier Rambam de Haïfa a indiqué avoir admis deux personnes dans un état modéré à grave, tandis que l’hôpital Ziv de Safed a déclaré avoir admis six blessés légers.

L’attaque du Hezbollah a frappé la zone de la crête de Ramim. Le groupe terroriste a affirmé avoir visé une position de l’armée israélienne. Au moins deux missiles antichars ont été tirés.

Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux a montré un projectile frappant un poulailler dans la communauté agricole de Margaliot. Personne n’a été blessé. Le bâtiment était rempli de bétail à ce moment-là, et il n’a pas été possible de savoir si les animaux ont été blessés.

Tsahal a indiqué avoir riposté par des tirs d’artillerie à l’origine des tirs de roquettes.

Plus tard dans la journée, plusieurs drones chargés d’explosifs lancés depuis le Liban ont frappé le nord d’Israël. Selon l’armée, l’un des drones s’est écrasé à l’extérieur de la communauté de Yaara, en Galilée occidentale. Plusieurs personnes auraient été blessées par l’impact.

Plusieurs autres drones ont frappé à l’extérieur de la communauté de Beit Hillel, à proximité de Kiryat Shmona, selon Tsahal, provoquant des incendies mais ne causant aucune blessure.

Ces incidents surviennent dans un contexte de tensions croissantes à la frontière avec le Liban, où les soldats israéliens échangent des tirs avec le Hezbollah, soutenu par l’Iran, quasi-quotidiennement depuis le 8 octobre. Jusqu’à présent, aucune des deux parties n’a laissé la situation dégénérer en une véritable guerre, mais les événements récents font craindre qu’un conflit total n’éclate à tout moment.

Vue d’un poulailler touché par un missile tiré depuis le Liban, au moshav Margaliot, dans le nord d’Israël, le 19 septembre 2024. (Crédit : Michael Giladi/Flash90)

Mardi, des milliers de bipeurs portés par des éléments du Hezbollah ont explosé presque simultanément, faisant au moins douze morts et près de 3 000 blessés, le groupe terroriste chiite libanais accusant Israël et jurant de se venger. Puis, mercredi, une nouvelle vague d’explosions semblant viser principalement des talkie-walkies utilisées par des terroristes du Hezbollah aurait tué vingt personnes et en aurait blessé quatre cent cinquante autres, selon les autorités sanitaires libanaises.

Le Hezbollah a annoncé que douze de ses éléments avaient été tués par Israël mardi, certains à la suite de l’explosion de bipeurs utilisés par le groupe terroriste, d’autres lors de frappes dans le sud du Liban. Mercredi soir et dans la nuit, le groupe terroriste chiite libanais a annoncé la mort de vingt autres éléments, tous tués dans l’explosion des talkies-walkies.

Au total, le Hezbollah a reconnu la mort de 32 de ses éléments terroristes au cours des deux derniers jours.

Au cours de la nuit, des avions de combat israéliens ont frappé des bâtiments utilisés par le groupe terroriste chiite libanais à Chihine, Taybeh, Blida, Mays al-Jabal Aitaroun et Kfar Kila, dans le sud du Liban, a indiqué Tsahal.

Des avions ont également touché un dépôt d’armes du Hezbollah à Khiam, a ajouté l’armée.

Tsahal a diffusé des images des frappes.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant s’est entretenu dans la nuit de mercredi à jeudi avec le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin afin de « réfléchir à la situation stratégique régionale et d’informer le secrétaire sur les opérations de Tsahal dans le sud et le nord du pays, en mettant l’accent sur la défense d’Israël contre les menaces du Hezbollah », a déclaré le bureau du ministre dans un communiqué.

Plus tôt dans la journée de mercredi, le Hezbollah a tiré une vingtaine de projectiles sur Israël, dont la plupart ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne sans faire de blessés, a indiqué l’armée.

Ces événements surviennent après que Gallant a annoncé une « nouvelle phase » dans la guerre, qui a commencé dans le sud le 7 octobre lorsque le groupe terroriste palestinien du Hamas a mené un pogrom dans le sud d’Israël, qui a coûté la vie à plus de 1 200 personnes et lors duquel 251 autres ont été enlevées et emportées de force dans la bande de Gaza.

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le Hamas qui s’y déroule.

Gallant a déclaré que l’accent serait mis sur le nord et que davantage d’unités et de ressources militaires seraient envoyées à la frontière. Selon des responsables israéliens, les forces déployées à la frontière comprennent la 98e division, une formation d’élite comprenant des commandos et des parachutistes qui ont combattu dans la bande de Gaza.

Des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées des deux côtés de la frontière, et la pression monte en Israël pour que le gouvernement permette aux personnes évacuées de rentrer chez elles.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est engagé mercredi à faire rentrer les Israéliens évacués « en toute sécurité dans leurs foyers », au lendemain de l’ajout par le cabinet de sécurité de leur retour comme objectif déclaré de la guerre de Gaza, au même titre que la destruction du Hamas, la garantie qu’il ne pourra plus attaquer Israël et le retour des 97 otages que les terroristes ont enlevés dans le pays le 7 octobre et qui sont, à ce jour, encore détenus à Gaza.

Des chars de l’armée israélienne sur des camions, en route vers la frontière nord avec le Liban, le 18 septembre 2024. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de vingt-six civils du côté israélien, ainsi que celle de vingt soldats et réservistes de l’armée israélienne. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a signalé que 478 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 78 éléments d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

Dans le même temps, les autorités israéliennes ont cherché à savoir si les SMS « d’alerte d’urgence » envoyés au cours de la nuit et demandant à des milliers d’Israéliens d’entrer immédiatement dans leur mamad – abri anti-atomique – avaient été envoyés par des acteurs liés à l’Iran.

L’armée a précisé qu’elle n’avait pas envoyé ces messages, qui provenaient d’un utilisateur se faisant apparemment passer pour le Commandement du Front intérieur, mais qui avait mal orthographié le terme hébreu désignant un mamad et qui comportait un lien hypertexte suspect.

Certains messages envoyés ont pris un ton plus sinistre, demandant aux destinataires d’embrasser leurs proches pour leur dire au revoir ou qu’ils iraient bientôt « en enfer ».

Dans un communiqué, l’Unité de cyber-défense C4I a déclaré que ces messages étaient des « tentatives de l’ennemi pour créer la panique ».

Elle a prévenu que « durant cette période, les tentatives de ce type se multiplient et qu’il faut donc redoubler de vigilance face aux messages suspects, vérifier les liens qui semblent non officiels et ne pas cliquer dessus, bloquer le numéro » et signaler tout élément suspect à l’Unité de cyber-défense C4I en composant le 119.

« En cas de doute, vérifiez directement sur les canaux reconnus et officiels », précise le communiqué.

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