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Baharav-Miara conteste le choix de Ben Gvir pour le nouveau chef de la police

La procureure générale cite l'enquête menée en 2015 sur le commissaire adjoint Avshalom Peled ; Ben Gvir affirme qu'elle s'opposerait à tout candidat qu'il présenterait

La procureure générale Gali Baharav-Miara arrivant à la conférence du Jour de Jérusalem, au Musée des terres bibliques, à Jérusalem, le 5 juin 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
La procureure générale Gali Baharav-Miara arrivant à la conférence du Jour de Jérusalem, au Musée des terres bibliques, à Jérusalem, le 5 juin 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le procureure générale Gali Baharav-Miara a exprimé ses inquiétudes quant au choix du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir pour le prochain commissaire de la police israélienne, en raison d’antécédents d’enquête criminelle, ont rapporté jeudi les médias israéliens.

En avril, Ben Gvir, qui supervise les forces de police, a annoncé qu’il avait choisi le commissaire adjoint Avshalom Peled pour occuper le poste de chef de la police. La semaine dernière, l’officier a été auditionné par le comité consultatif sur les nominations à la haute fonction publique, présidé par l’ancien président de la Haute Cour de justice, Asher Grunis.

Dans son avis juridique à la commission, Baharav-Miara a cité une enquête criminelle menée en 2015 à l’encontre de Peled, qui a donné lieu à des mesures disciplinaires, mais n’a pas donné lieu à des poursuites.

Haaretz a rapporté en juin que Peled avait été mis en examen pour abus de confiance et abus de pouvoir, dans le cadre d’une enquête criminelle contre Moshe Dadon, alors président du Conseil régional de Mateh Yehuda. Grâce à une écoute téléphonique, Peled a été enregistré en train de demander à Dadon de légaliser des constructions illégales sur le territoire de ce Conseil, tandis que Dadon demandait à Peled de l’aider à placer une connaissance dans les rangs supérieurs de la police.

Peled a reçu un blâme en 2016 et a été promu par le chef de la police de l’époque, Roni Alsheich, en 2017, alors que l’affaire pénale le concernant a été classée.

La procureure générale aurait écrit que le chef de la police était censé être un modèle exemplaire, mais l’enquête menée à l’époque a révélé que Peled avait utilisé sa position de fonctionnaire pour promouvoir des intérêts personnels et noté que son témoignage devant le département des enquêtes internes de la police contenait des contradictions considérables, ont rapporté les médias.

Baharav-Miara a fait remarquer que Peled était en droit de répondre à ses préoccupations et a suggéré que la commission de sélection invitait Peled à un nouvel entretien sur la question avant de décider de sa nomination.

La commission de sélection avait demandé à la procureure générale d’expliquer si elle défendrait la sélection de Peled contre toute contestation éventuelle devant la Haute Cour de justice.

La commission devrait étudier la réponse dimanche et décider ensuite si elle souhaitait s’entretenir à nouveau avec Peled. L’enquête de 2015 avait été évoquée lors de sa première entrevue, mais la commission pourrait maintenant demander des éclaircissements supplémentaires sur la base des points soulevés par Baharav-Miara, selon la presse israélienne.

Ben Gvir a clamé dans une déclaration jeudi que la procureure générale s’opposerait à tout candidat qu’il présenterait.

« Elle n’est pas intéressée par le fait qu’il ait été lavé de tout soupçon. Elle n’est pas intéressée par le fait qu’il ait été promu par le précédent chef de la police. Elle n’est pas intéressée par le fait que, lorsque je l’ai nommé commissaire adjoint, ni elle ni personne d’autre n’a fait de réclamation… Elle se comporte ainsi dans l’unique but de faire échouer les nominations d’Itamar Ben Gvir. J’ai choisi Avshalom Peled pour ce poste et cela suffit à la procureure générale pour essayer d’empêcher cette nomination. Quelle que soit la personne que je choisirais, la procureure générale essaierait d’empêcher cette nomination. »

Les préoccupations de Baharav-Miara découlent d’une recommandation formulée en 2015 par le département des enquêtes internes de la police de ne pas promouvoir Peled au rang de superintendant.

Le temps presse pour trouver un remplaçant au commissaire de police sortant, Kobi Shabtai, dont le mandat s’achève mercredi.

Baharav-Miara, qui a été nommée par le gouvernement précédent, caractérisé par sa diversité politique, s’est régulièrement trouvée en porte-à-faux avec les ministres du gouvernement actuel, en particulier Ben Gvir.

En mai, elle a déclaré que Ben Gvir avait des « arrière-pensées » lorsqu’il faisait pression pour que Shabtai soit démis de ses fonctions plus tôt que prévu. En janvier, Ben Gvir a déclaré que Baharav-Miara le « détestait » après qu’elle l’a accusé d’avoir outrepassé ses pouvoirs en intervenant dans le travail de la police au sujet du droit de manifester.

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