Israël en guerre - Jour 467

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D’intenses frappes israéliennes signalées sur des sites militaires dans la région de Tartus

Les derniers raids auraient touché des sites comprenant des unités de défense aérienne et des dépôts de missiles sol-sol ; l'OSDH les qualifie de « frappes les plus lourdes dans la région côtière de la Syrie depuis 2012 ».

Explosion due à des frappes aériennes israéliennes sur des dépôts d'armes dans la zone côtière syrienne de Tartous, le 16 décembre 2024. (Capture d'écran : X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Explosion due à des frappes aériennes israéliennes sur des dépôts d'armes dans la zone côtière syrienne de Tartous, le 16 décembre 2024. (Capture d'écran : X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

D’importantes frappes aériennes israéliennes ont été signalées dans la région côtière de Tartous, en Syrie, dans la nuit de dimanche à lundi, visant apparemment des sites militaires. Il s’agit des derniers raids de ce type depuis que les rebelles ont renversé le régime de Bashar al-Assad la semaine dernière.

Les médias locaux et plusieurs observateurs ont fait état de ces attaques, et certaines images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des explosions, visiblement dues aux bombardements.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a déclaré tôt lundi que l’armée israélienne avait ciblé une série de sites, y compris des unités de défense aérienne et des dépôts de missiles sol-sol, qualifiant la campagne de « frappes les plus lourdes dans la région côtière de la Syrie depuis le début des frappes en 2012 ».

L’armée israélienne n’a pour l’heure pas fait de commentaire et l’information relayée par l’OSDH n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante.

Les frappes signalées font suite à une campagne majeure lancée par Israël après la chute du régime d’Assad le 8 décembre pour détruire les capacités militaires stratégiques de l’armée syrienne, afin d’éviter qu’elles ne tombent entre les mains d’éléments hostiles. Les cibles visées comprenaient des sites d’armes chimiques, des missiles, des défenses aériennes et des cibles de l’armée de l’Air et de la Marine.

La semaine dernière, l’armée a indiqué avoir détruit près de 80 % des capacités militaires syriennes et continuera à agir en ce sens.

Dans une interview accordée samedi à la chaîne d’information Syrian TV, le chef du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui a été le fer de lance du renversement du régime Assad, a déclaré qu’Israël n’avait « plus d’excuses » pour mener des frappes aériennes en Syrie.

Plus connu sous son nom de guerre Abou Mohammed al-Jolani, Ahmad al-Sharaa a déclaré que les récentes attaques de Tsahal sur le sol syrien avaient franchi des lignes rouges et menaçaient d’entraîner une escalade injustifiée dans la région.

Mais il a également semblé répondre indirectement aux préoccupations israéliennes et rassurer sur le fait que le nouveau gouvernement syrien ne menacerait pas l’État hébreu et ne permettrait pas à l’Iran de se réimplanter en Syrie. Il a ajouté que la Syrie était épuisée par des années de guerre civile et qu’à ce stade, elle ne se laisserait pas entraîner dans des conflits susceptibles de causer de nouvelles destructions, mais que la Syrie se concentrerait plutôt sur sa reconstruction et sa stabilité.

Le chef du groupe islamiste syrien Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui a dirigé une offensive rebelle éclair arrachant Damas au contrôle du gouvernement, Abu Mohammed al-Jolani, s’adressant à la foule dans la mosquée Omeyyade de la capitale, le 8 décembre 2024. (Crédit : Aref Tammawi/AFP)

Outre cette campagne aérienne de grande envergure, Israël a également pénétré dans une zone tampon contrôlée par les Nations unies sur le plateau du Golan, quelques heures seulement après la prise de Damas par les rebelles, menée par HTS. Israël a déclaré qu’il ne s’impliquerait pas dans le conflit en Syrie et que sa saisie de la zone tampon établie en 1974 était une mesure défensive temporaire qui ne durerait que jusqu’à ce qu’il puisse garantir la sécurité le long de la frontière.

Israël et la Syrie n’ont pas de relations diplomatiques et sont officiellement en état de guerre perpétuelle depuis qu’Israël a déclaré son indépendance en 1948.

Si la chute du régime d’Assad, en place depuis plus de cinq décennies, pourrait constituer une occasion historique de reconnaissance entre Israël et son voisin, la vacance potentielle du pouvoir en Syrie pourrait également conduire à un chaos accru et servir de terreau à une résurgence de la terreur dans la région.

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