Israël en guerre - Jour 623

Rechercher

Edan Alexander a frôlé la mort lors d’une frappe de Tsahal sur un tunnel du Hamas – Ynet

L’ex-otage américano-israélien raconte avoir cru mourir étouffé sous les décombres ; il souffre encore d’une blessure à l’épaule causée par une seconde explosion

Le sergent-chef Edan Alexander, après sa libération de 584 jours de captivité dans les geôles du Hamas, arrivant dans une base de l'armée israélienne près de Reïm, le 12 mai 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Le sergent-chef Edan Alexander, après sa libération de 584 jours de captivité dans les geôles du Hamas, arrivant dans une base de l'armée israélienne près de Reïm, le 12 mai 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Une série de frappes aériennes israéliennes a failli coûter la vie à Edan Alexander, otage à double nationalité israélienne et américaine, lors de son dernier mois de captivité, selon un article qui a été publié par le site Ynet. Alexander avait été enlevé par le groupe terroriste palestinien du Hamas lors du pogrom perpétré par le groupe dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.

L’incident a ravivé les craintes des familles d’otages, qui redoutent que la poursuite des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ne mette en péril la vie de leurs proches. Plusieurs dizaines d’otages auraient déjà été tués depuis leur enlèvement, notamment lors de frappes israéliennes.

Tsahal affirme ne jamais mener d’opérations susceptibles de mettre en danger les otages, à sa connaissance, tout en reconnaissant que ses renseignements sur leur localisation ne sont pas toujours fiables à 100 %.

Le 14 avril, Ynet a rapporté les propos du chef d’état-major de Tsahal, Eyal Zamir, tenus devant un groupe de réservistes. Il y affirmait que « l’opération à Gaza ne met pas en danger les otages », précisant que « chaque intervention est menée avec l’approbation du général de division Nitzan Alon, chargé du dossier des otages au sein de Tsahal ».

Ce même jour, l’armée de l’air israélienne a bombardé un complexe du Hamas situé au-dessus du tunnel où Edan Alexander était détenu. La puissance de l’explosion a partiellement effondré l’entrée du tunnel. La réaction rapide d’un garde du Hamas, qui a activé un système d’évacuation des gaz, a permis de sauver Alexander et les autres terroristes présents avec lui, selon Ynet. L’un des ravisseurs aurait toutefois été tué dans l’attaque.

« J’ai cru que c’était la fin. J’avais survécu miraculeusement pendant un an et demi, mais cette fois, j’étais sûr de mourir, étouffé dans ce tunnel », aurait confié Alexander à son père après sa libération, toujours selon Ynet.

À ce moment-là, les terroristes ont tenté de conduire Alexander vers un autre tunnel, supposé être plus solide. « Nous nous sommes mis à courir, et il y avait une sorte de couloir, un très, très long couloir  ; je ne sais pas ce qu’il y avait de l’autre côté, probablement une connexion vers un autre passage. Nous courions dans cette direction quand soudain, une autre bombe est tombée juste au-dessus de nous. »

L’effondrement du plafond lors de la seconde frappe l’a grièvement blessé à l’épaule, une blessure dont il n’est pas encore totalement remis.

« Le moment où la deuxième bombe est tombée, que tout s’est effondré et que nous avons été ensevelis a été le moment le plus effrayant de toute ma captivité », aurait confié Alexander, décrivant les explosions comme des tremblements de terre.

Dans l’obscurité, Alexander aurait commencé à creuser à mains nues pour se libérer.

« Les blessures qu’il a aux mains, que tout le monde a vues, sont dues à ses efforts pour s’extirper des décombres », a expliqué son père, Adi, à Ynet.

« Nous avons réussi à nous sortir de là avant que tout ne s’effondre complètement sur nous », aurait ajouté le jeune homme.

L’histoire semble apporter des éclaircissements sur une déclaration du Hamas publiée le lendemain de l’attaque, selon laquelle l’organisation aurait perdu contact avec les agents chargés de détenir Alexander. À plusieurs reprises, le président américain Donald Trump avait déclaré que Washington pensait qu’il était mort.

Edan Alexander a finalement été libéré le 12 mai, dans ce que le Hamas a présenté comme un geste de bonne volonté envers Donald Trump, espérant que cela inciterait Israël à conclure un accord de fin de guerre. Mais aucune avancée n’a suivi. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu continue d’exiger un cessez-le-feu temporaire, tandis que le Hamas refuse toute entente sans fin totale des hostilités.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.