Eyal Golan à nouveau interrogé sur des soupçons d’agressions sexuelles sur mineures
L'interrogatoire a fait suite à de nouvelles plaintes pour lesquelles son père aurait été envoyé en prison pendant deux ans
La police a interrogé mercredi le chanteur Eyal Golan au sujet d’allégations vieilles de près de dix ans concernant des infractions sexuelles contre des mineurs.
Selon les médias israéliens, l’interrogatoire faisait suite à la réouverture d’une enquête suite à deux nouvelles plaintes déposées contre le sensationnel chanteur pop mizrahi.
Des sources citées par le site d’information Ynet ont déclaré qu’aucune « preuve substantielle » n’avait encore été obtenue.
Golan – l’un des artistes les plus célèbres et les plus prospères d’Israël – a été interrogé par la police en 2014, soupçonné d’avoir eu des relations sexuelles avec des filles mineures.
Le bureau du procureur du district de Tel Aviv a annoncé plus tard qu’il abandonnait les charges en raison du manque de preuves. Golan a toujours nié les allégations.
En 2015, le père de Golan a été condamné à deux ans de prison après avoir été reconnu coupable d’avoir attiré des mineures à des fins de prostitution, entre autres infractions. Il a été accusé d’avoir utilisé la renommée de son fils en tant qu’interprète bien connu pour profiter des filles, sachant qu’elles souffraient de difficultés socio-économiques et avaient une vie familiale troublée.
« Les fausses allégations contre Eyal Golan ont déjà fait l’objet d’une enquête approfondie il y a des années », a déclaré la société de production du chanteur en réponse à l’interrogatoire de la police jeudi. « Eyal Golan a coopéré avec les autorités, s’est présenté à la convocation et a honnêtement fourni tous les détails à sa connaissance. »
En conclusion, « une fois de plus, il apparaîtra que [Golan] n’a rien fait de mal et l’affaire sera close ».
Par ailleurs, le chanteur avait été reconnu coupable d’évasion fiscale et de falsification de déclarations de revenus à hauteur de 2,6 millions de shekels (740 000 €). Il avait dû payer une amende de 75 000 shekels (21 400 €) et faire quatre mois de travaux d’intérêt général dans une maison de retraite à Rishon Lezion.