Israël en guerre - Jour 591

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France : dissolution d’une association suprémaciste à l’idéologie raciste et antisémite

« Israël United In Christ » affirme que les populations noires, hispaniques, et natives-américaines sont les « vrais israélites » et que « la communauté juive blanche est une imposture et que ces Juifs sont des démons »

Un homme identifié sous le nom de « Capitaine Gideon » et un autre membre de l'association française « Israël United In Christ », dissoute le 16 avril 2015 par décret, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux de l'association le 11 avril 2025. (Capture d'écran Youtube / IUIC France / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Un homme identifié sous le nom de « Capitaine Gideon » et un autre membre de l'association française « Israël United In Christ », dissoute le 16 avril 2015 par décret, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux de l'association le 11 avril 2025. (Capture d'écran Youtube / IUIC France / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Une association d’inspiration chrétienne appelant à la haine des autres religions, en portant notamment des discours antisémites, a été dissoute par décret du ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en date du 16 avril 2025.

La liste des reproches faits par le gouvernement à « Israël United In Christ » (IUIC), association de droit français enregistrée en 2019 à Stains (Seine-Saint-Denis) et qui fait office de branche française de l’IUIC américaine, sont nombreuses : antisémitisme, racisme, islamophobie, homophobie, misogynie, incitation à la haine et à la violence.

La raison d’être officielle de « Israël United In Christ » est « d’enseigner les écritures Bibliques, d’organiser des événements et cérémonies ». En réalité, elle promouvrait « un message selon lequel les populations noires, hispaniques, et natives-américaines sont les ‘vrais israélites’ », d’après le décret.

Ayant recours à un discours particulièrement guerrier car convaincue de devoir mener une « guerre spirituelle », l’association a notamment appelé à la « destruction » de ses « ennemis », des « autres Nations » et des « gouvernements du monde entier ».

Le décret de dissolution accuse l’association de promouvoir « une idéologie antisémite et [de relayer] les théories ouvertement antisémites de l’IUIC américain, en considérant que les noirs sont les seuls ‘vrais Juifs’, que la communauté juive blanche est une imposture et que ces Juifs sont des démons, des meurtriers et des violeurs pédophiles ».

Citant de nombreux exemples de publications sur internet de la part de l’IUIC France, le décret montre que l’association portait également un discours fortement islamophobe, associant l’islam au terrorisme et préconisant une « punition divine » contre les musulmans qui ne renonceraient pas à leur foi.

La dissolution de l’association a été justifiée par le gouvernement par le fait que le discours qu’elle diffuse est « d’autant plus dangereux et susceptible de menacer l’ordre public que d’une part, IUIC France est dans une démarche d’expansion, cherchant à s’implanter sur tout le territoire national et à recruter de nouveaux membres et, d’autre part, qu’elle s’adresse à des mineurs qui n’ont pas la même capacité de distanciation et de critique de son idéologie que des adultes et envers lesquels elle n’hésite pas à promouvoir les châtiments corporels afin de les rendre mieux réceptifs à son idéologie ».

Depuis sa dissolution, l’association est toujours active sur les réseaux sociaux et publie notamment des vidéos de prêche. Pour protester contre la décision du gouvernement, l’IUIC avait prévu d’organiser une manifestation devant la gare de Massy ce samedi, avant que le rassemblement ne soit interdit par la préfecture de l’Essonne, selon une information du Parisien.

Invoquant un risque de « trouble à l’ordre public », la préfète Frédérique Camilleri a jugé qu’il s’agissait « d’une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée pour prévenir tant la survenance de ces troubles que la commission d’infractions pénales ».

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