« Hanouna, casse-toi ! », scandé par des milliers de militants de gauche à Paris
Cyril Hanouna avait déclaré qu'il quitterait le pays si LFI arrivait au pouvoir - ce qui n'est pas le cas, le parti obtenant environ le même nombre de sièges qu'en 2022
Des milliers de militants de gauche, soutiens du Nouveau Front populaire controversé, réunis place de la République dimanche soir à Paris, après le résultat des élections législatives, ont scandé « Hanouna, casse-toi ! », selon des vidéos postées sur les réseaux sociaux.
Connu pour son franc-parler et parfois ses dérapages, notamment dans l’émission « Touche pas à mon poste! » sur C8 où il officie habituellement, Cyril Hanouna avait déclaré mi-juin qu’il quitterait le pays si la France insoumise arrivait au pouvoir – ce qui n’est pas le cas, LFI obtenant 74 sièges, soit environ le même nombre de sièges qu’en 2022.
Mais ces manifestants et de nombreux internautes qui s’opposent à l’animateur lui ont tout de même rappelé ces propos. Sur X, le mot « Hanouna » figuraient dimanche soir dans plus de 55 000 publications.
« Tout le monde a perdu ! », a quant à lui réagi Cyril Hanouna à l’issue du second tour des élections législatives, qui a placé le camp de gauche en tête, devant le camp présidentiel et le Rassemblement national, qui partait favori.
???????? FLASH – "Hanouna casse toi !" est scandé par des milliers de manifestants à Paris suite à la victoire du Nouveau Front Populaire. (via @xztim_) #LEGISLATIVES2024 pic.twitter.com/1nkYo3YMQ5
— Mediavenir (@Mediavenir) July 7, 2024
« Les élections (c’est) le contraire de l’école des fans. (C’est) pas tout le monde a gagné (c’est tout) le monde a perdu ! », a déclaré sur X l’animateur de la chaîne C8. « Ne stressez pas, ça va être juste très figé. Ça nous promet une rentrée de fou », a-t-il poursuivi.
Fin juin, M. Hanouna avait reçu une mise en demeure de la part de l’Arcom au sujet d’une émission spécialement conçue pour la campagne des législatives qu’il a présentée sur Europe 1, radio dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, comme C8.
Le régulateur de l’audiovisuel a notamment pointé un traitement « largement univoque » de l’actualité électorale avant les législatives, avec une surreprésentation de l’extrême droite.