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La classe politique israélienne remercie Biden pour son « soutien indéfectible »

Le président sortant démocrate, dont le premier voyage à l'étranger en tant que jeune sénateur avait été en Israël, a mis fin à sa candidature à sa réélection dimanche

Le président américain Joe Biden, le premier ministre Yair Lapid et le président Isaac Herzog à la cérémonie d'ouverture des Maccabiades à Jérusalem, le 14 juillet 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)
Le président américain Joe Biden, le premier ministre Yair Lapid et le président Isaac Herzog à la cérémonie d'ouverture des Maccabiades à Jérusalem, le 14 juillet 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

La classe politique israélienne a exprimé dimanche sa gratitude au président américain Joe Biden pour le soutien qu’il a apporté à Israël tout au long de sa longue carrière, après que le président sortant démocrate a annoncé qu’il renonçait à se présenter à l’élection présidentielle de 2024.

Biden, dont le premier voyage à l’étranger en tant que jeune sénateur avait été en Israël, a mis fin à sa candidature à sa réélection dimanche, à la suite d’une piètre performance à un débat face à Donald Trump, ce qui a soulevé des doutes quant à son aptitude à exercer ses fonctions, quatre mois seulement avant l’élection.

Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, a partagé sur X une photo non datée dans laquelle il échange une poignée de main avec Biden, accompagnée de la légende « Merci ».

Le président Isaac Herzog a remercié son homologue américain « pour son soutien inébranlable au peuple israélien ».

« Je tiens à exprimer mes plus sincères remerciements à Joe Biden pour son amitié et son soutien inébranlable au peuple israélien au cours de sa longue carrière de plusieurs décennies », a écrit Herzog dans un message sur X.

« En tant que premier président américain à s’être rendu en Israël en temps de guerre (…) et en tant que véritable allié du peuple juif, il est un symbole du lien indéfectible entre nos deux peuples », a-t-il ajouté, en évoquant le déplacement de Biden dans les jours qui ont suivi le massacre du 7 octobre.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a salué Biden pour son « inébranlable soutien à Israël au fil des années ». « Votre soutien ferme, en particulier pendant la guerre, a été inestimable », a-t-il ajouté, le remerciant pour son « leadership » et son « amitié ».

L’ancien Premier ministre Naftali Bennett a qualifié Biden de « véritable ami d’Israël qui nous a soutenus dans les moments les plus difficiles ».

« Pendant mon mandat de Premier ministre, j’ai été témoin de son soutien indéfectible à l’État d’Israël. Merci pour tout », a-t-il écrit sur X.

Yair Golan, chef du parti Les démocrates, qui réunit les factions Avoda et Meretz, a écrit qu’il « n’y a jamais eu de président sioniste » comme Biden, et l’a remercié pour son soutien « pendant nos jours les plus difficiles ».

« Le président Joe Biden est un amoureux d’Israël, un homme qui se tient à nos côtés pendant la période la plus difficile pour le peuple juif depuis la Shoah. Il est humble, moral et aimant », a écrit Merav Ben Ari, députée de Yesh Atid, sur X.

Michal Woldiger, élue sous l’étiquette du parti HaTzionout HaDatit, a également remercié Biden pour son soutien à Israël. « Je lui souhaite une bonne santé et la poursuite d’une amitié solide avec le parti démocrate et les États-Unis dans leur ensemble », a-t-elle écrit.

« J’ai l’intention de voir le président Biden, que je connais depuis plus de quarante ans », a déclaré Benjamin Netanyahu sur le tarmac avant de s’envoler pour Washington. « Ce sera l’occasion de le remercier pour ce qu’il a fait pour Israël pendant la guerre et au cours de sa longue et brillante carrière dans le service public, en tant que sénateur, vice-président et président. » Netanyahu a également souligné l’importance pour les deux pays de présenter un front uni. « Ce sera également l’occasion de discuter avec lui de la manière de faire progresser, au cours des mois critiques à venir, les objectifs qui sont importants pour nos deux pays : obtenir la libération de tous nos otages, vaincre le [groupe terroriste palestinien du] Hamas, affronter l’axe terroriste de l’Iran et faire en sorte que tous les citoyens d’Israël puissent rentrer chez eux en toute sécurité, au nord comme au sud », a poursuivi Netanyahu. « En cette période de guerre et d’incertitude, il est important que les ennemis d’Israël sachent que l’Amérique et Israël sont solidaires, aujourd’hui, demain et à jamais. »

Biden a entretenu des liens étroits avec Israël tout au long de sa carrière politique. Alors qu’il n’avait que 30 ans, il s’était rendu en Israël en 1973, où il a rencontré la Première ministre de l’époque, Golda Meir.

Le dirigeant américain a évoqué à plusieurs reprises sa rencontre avec la seule femme à avoir été cheffe d’un gouvernement israélien et a été jusqu’à décrire ce moment comme « l’une des rencontres les plus importantes de ma vie ».

Après que les terroristes du Hamas ont franchi à la frontière le 7 octobre, assassinant quelque 1 200 personnes et prenant 251 otages à Gaza, Biden a parlé en détail des atrocités brutales commises au cours du massacre et a fourni à Israël une aide militaire afin qu’il puisse mener efficacement sa guerre contre le Hamas.

Il a également mis en garde les pays voisins qui chercheraient à entrer dans la mêlée pendant les premiers jours de la guerre avec un tonitruant « Don’t ». Il a démontré son soutien en envoyant deux formations opérationnelles de la marine des États-Unis en Méditerranée orientale afin de prévenir une guerre totale avec l’Iran, le Hezbollah et d’autres groupes.

Toutefois, les tensions entre les États-Unis et Israël se sont aggravées ces derniers mois en raison du nombre de victimes civiles à Gaza et du rythme d’acheminement de l’aide humanitaire, ainsi que de l’absence de plan concret de la part de Netanyahu quant à la gouvernance de Gaza après la guerre. Préoccupé par l’offensive israélienne à Rafah, Joe Biden a refusé de fournir certaines armes au pays, ce qui a conduit Netanyahu à se brouiller publiquement avec l’administration.

Un membre du gouvernement de Netanyahu a même explicitement soutenu le rival de Biden, l’ancien président américain Donald Trump, lors des prochaines élections.

Malgré les tensions, Joe Biden a récemment réaffirmé son soutien à Israël et son sionisme.

Jacob Magid et l’AFP ont contribué à cet article.

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