Israël en guerre - Jour 653

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Retrait des drapeaux d’Israël à Nice: Estrosi s’y plie et les remplace par les photos des otages

Le maire de Nice a dénoncé un travail de "sape idéologique de LFI" et refuse de "de mettre sur un pied d'égalité un mouvement islamiste terroriste et un geste humanitaire"

Le maire de Nice, Christian Estrosi (C), s'adresse à la presse à côté d'une banderole affichant des photos d'otages israéliens détenus par le Hamas et d'un couple français détenu en Iran, après qu'un tribunal administratif a ordonné le retrait des drapeaux israéliens du balcon de l'hôtel de ville, à Nice, dans le sud de la France, le 26 juin 2025. (Crédit : Valery HACHE / AFP)
Le maire de Nice, Christian Estrosi (C), s'adresse à la presse à côté d'une banderole affichant des photos d'otages israéliens détenus par le Hamas et d'un couple français détenu en Iran, après qu'un tribunal administratif a ordonné le retrait des drapeaux israéliens du balcon de l'hôtel de ville, à Nice, dans le sud de la France, le 26 juin 2025. (Crédit : Valery HACHE / AFP)

La justice administrative, saisie en urgence par des militants pro-palestiniens, a ordonné jeudi à la mairie de Nice de retirer sous cinq jours les drapeaux israéliens accrochés sur sa façade.

Plusieurs drapeaux israéliens flottent sur la mairie depuis les attaques terroristes meurtrières du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël. Mais au fur et à mesure de l’intensification de la riposte israélienne à Gaza, ces drapeaux étaient devenus un point de crispation pour ces militants niçois, qui manifestent régulièrement pour demander leur retrait.

Pour le tribunal administratif de Nice, le maire Horizons Christian Estrosi affirmait vouloir cantonner ce geste « à un symbole de soutien aux otages israéliens détenus par le Hamas, organisation terroriste ».

Mais « ce pavoisement, eu égard à sa persistance dans le temps, à l’ampleur prise par le conflit au Moyen-Orient et aux tensions mondiales existantes, ne peut être regardé comme un unique symbole de soutien aux otages mais doit être regardé comme un soutien à l’Etat israélien et donc comme la revendication d’une opinion politique », écrit la juridiction dans un communiqué.

Aussi, « le juge des référés a estimé qu’il y avait urgence à suspendre le refus du maire de retirer ces drapeaux ».

Le tribunal administratif devra, dans un second temps, se prononcer sur le fond du dossier. Ici il statuait seulement en référé, c’est-à-dire en urgence.

Le maire a annoncé dans la foulée de cette décision son intention de remplacer les drapeaux par des otages du Hamas et des Français détenus en Iran.

Si l’ancien préfet des Alpes-Maritimes Hugues Moutouh ne s’était jamais prononcé sur ces drapeaux, son successeur Laurent Hottiaux, arrivé mi-mai, a demandé à M. Estrosi de les retirer « au nom du principe de neutralité du service public ».

Dans le reste de la France, trois communes ont été contraintes ces derniers mois à retirer des drapeaux palestiniens de leur fronton, à la suite de recours préfectoraux validés par la justice administrative.

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