L’ex-footballeur Haim Revivo condamné dans une affaire de corruption
Revivo a été condamné à quatre mois de travaux d'intérêt général et à une amende de 20 000 shekels pour des accusations au cours de l’enquête sur le député du Likud David Bitan
Un ancien joueur de football israélien a été condamné mardi pour avoir participé à un système de corruption immobilière présumée.
Le tribunal de district du centre d’Israël a approuvé l’accord de négociation de peine, signée en janvier, en vertu duquel Haim Revivo a été reconnu coupable d’abus de confiance, a été condamné à une peine de quatre mois de travaux d’intérêt général, et a été condamné à payer une amende de 20 000 shekels.
Revivo, qui a joué dans l’équipe nationale de football d’Israël dans les années 1990 ainsi que dans plusieurs équipes espagnoles de haut niveau, a été accusé d’avoir remis 10 000 shekels à Arnon Giladi lorsque ce dernier était maire adjoint de Tel-Aviv, en échange de l’obtention de permis pour des travaux de construction sur une propriété qu’il possède dans la ville côtière.
Les soupçons contre Revivo sont apparus lors d’une vaste enquête sur la corruption éventuelle du député du Likud et ancien président de la coalition David Bitan.
Bitan a été inculpé en août de corruption, de fraude et d’abus de confiance, ainsi que de blanchiment d’argent et d’infractions fiscales, pour avoir empoché environ 715 000 shekels en pots-de-vin pendant son mandat.
Les accusations remontent à l’époque où Bitan, un proche de l’entourage de l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu était adjoint au maire de Rishon Lezion, avant d’être élu à la Knesset en 2013, mais les accusations incluent également la période de son mandat en tant que député.
Bitan avait renoncé à une demande d’immunité parlementaire contre des poursuites pénales, ce qui signifiait que l’acte d’accusation contre lui pouvait être déposé devant le tribunal.
L’enquête, baptisée Affaire 1803, a donné lieu l’arrestation d’un certain nombre de suspects, y compris des fonctionnaires de la ville de Rishon Lezion, des hommes d’affaires locaux, et des figures du crime organisé.
Bien qu’il ait nié avoir commis des actes répréhensibles, Bitan a démissionné de son poste de chargé de la discipline de vote dans la coalition en 2017, peu après la révélation de l’ouverture d’une enquête policière le concernant.