Lapid s’insurge contre les critiques du policier qui a tué un Palestinien à Huwara
Le Premier ministre sortant a dénoncé les critiques internationales à l'encontre d'un agent de la police des frontières qui a tué un Palestinien qui avait blessé un autre policier
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
En visite au quartier général de l’armée en Cisjordanie, le Premier ministre sortant, Yair Lapid, a dénoncé dimanche les critiques internationales à l’encontre d’un officier de la police des frontières qui a tué un Palestinien.
« Le gouvernement soutient pleinement nos troupes. Nous n’autoriserons pas les enquêtes menées par des parties étrangères, nous n’accepterons pas la diffamation des soldats de Tsahal, de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet et de la police des frontières qui risquent leur vie chaque jour pour protéger Israël et ses citoyens », a déclaré Lapid dans des remarques fournies par son bureau.
Samedi, l’envoyé des Nations unies au Moyen-Orient, Tor Wennesland, s’est dit « horrifié » par le meurtre d’Ammar Mifleh par un officier de la police des frontières dans la ville de Huwara, en Cisjordanie. Mifleh avait poignardé un autre officier au visage et avait tenté de poignarder un couple d’Israéliens dans leur voiture, selon les autorités israéliennes.
Lapid a également répondu aux critiques des législateurs de droite concernant l’emprisonnement d’un soldat qui a raillé et provoqué un activiste à Hébron.
« Contre les organisations terroristes, nous avons besoin d’une armée forte et disciplinée, avec une chaîne de commandement claire, qui opère uniquement dans le respect de la loi. C’est le secret de notre force, c’est ce qui a créé la force de Tsahal », a déclaré Lapid.
Lapid a été informé des récents événements par de hauts responsables de l’armée au quartier général en Cisjordanie, aux côtés du chef d’état-major de Tsahal, Aviv Kohavi, et du conseiller à la sécurité nationale, Eyal Hulata.